Les Entry
Stigi
« Voulez-vous vraiment donner un Super Bonbon finlandais à votre Snky ? Félicitations, votre Snky évolue en Stigi ! » On ne va pas se mentir : depuis que les Vés ont transformé leur Pokemon de l’entry vers une formidable machine de guerre, tout semble rouler pour BriD et ses soldats. Ou presque, parce que l’équipe a quand même concédé le draw face à des GameWard loin d’endosser le costume de favoris au coup d’envoi. Mais lorsque le Captain Biboo a semblé en méforme le temps d’un match, Teemu Sairi, lui, n’a pas hésité à prendre le relais et s’est montré intraitable, frôlant à de nombreuses reprises la limite de l’agressivité. D’où ce ratio de 1,08 kill par round pour pas moins de 13 éliminations bien placées. Aka le Stéphane Stiguivarc'h de Rainbow Six.
Chaoxys
Impeccable. L’ancien d’UnKnights a multiplié les bons moves. Mieux encore, il s’est illustré dans un registre de régularité, aussi bien sur le side défensif qui a souri à son groupe, que lors du throw collectif et la remontada subie en attaque. Si la déception de n’accrocher que le point du nul est sûrement présente chez les révoltés, la partie aura au moins eu le mérite de débloquer un Christophe Soares qui avait du mal à s’exprimer jusqu’ici en 6 French League. À 22 ans, le franco-portugais nous a donc rappelé le joueur de Pro League qu’il était en se montrant puissant sur ses duels, à l’image d’un clutch en 1 contre 3 qu’il mènera à bien dès le coup d’envoi. Ou comment Chaoxyser ses vieux démons.
Le Flex
Krunch
Il semblerait que « consistance » soit le meilleur terme pour illustrer ce qu’est en train d’acquérir le petit blond iconique de la R6FL. En même temps, il a la dalle et ne se prive pas de l’exposer aux yeux de tous. Que ce soit sur Zofia, Maestro, Valky ou Jäger, Benji a mis MCES dans sa poche, autant avec ses nombreux kills prélevés (15), qu’avec son impact collectif positif sur 92 % des séquences du match. Dans une rencontre parsemée d’erreurs et d’incertitudes des deux côtés du front qui aboutiront sur un score de parité, le cadet du championnat a ainsi su tirer (encore une fois) son épingle du jeu. De quoi valider une nouvelle épreuve dans son parcours du BTS Joueur de Rainbow Six Professionnel.
Les Supports
Alphama
Pendant ce temps, Léo, lui, se balade. Mains dans les poches. Pépouze. À vrai dire, il est probable qu’il ait davantage transpiré à cause de la chaleur des derniers jours que pour l’opposition qu’ont lâchée sur la table les Oplon face aux LFO. Mais après tout, c’est ça - aussi - le taf de joueur support. Aider tes collègues plus avancés à exécuter le sale boulot pour t’éviter un max de besognes juste derrière. Aussi bien que l’originaire de l’Orne a aisément remporté 4 de ses 5 petits duels, est resté vivant à la fin de 86 % des manches ; le tout en ayant quand même assuré le job sur la totalité des 7 rounds à 0 inscrits par Looking for Org. Décisif, mais très en retrait donc. Autant dire que si le poste de gardien de but n’existait pas encore sur Rainbow Six, Alphama vient tout juste de l'inventer.
Rafale
Dans une semaine placée sous l'égide du 14 juillet, l’avion de chasse de la structure marseillaise a mortellement défilé au-dessus des têtes d’un Penta Sports à deux-doigt de la défaite. Signant la meilleure représentation individuelle de la journée, le support player n’a pas hésité à faire dans le dépassement de rôle pour enfiler la cagoule de sulfateuse. Méga solide sur site, mais pas que, le super clutcheur a compilé 18 éliminations, dont 3 open kills et 70 % de réussite dans ses échanges de tirs. Est-ce tout ? Bien sûr que non. Un nouveau clutch et un ratio KOST traduisant un apport collectif très élogieux (0.92) sont à ajouter à son bilan comptable de la soirée. Eh ouais, Rafallait pas le chercher.
Sur le banc
Aceez (LFO) : L’opener est rapide et efficace en toute circonstance, que ce soit sur un chiotte ou sur le serveur. Oui, Maurice est tellement adroit qu’il se permet d’aller faire sa petite commission durant un match de R6FL et de tourner quand même à 1,14 kill par round.
Alive (Supremacy) : Un Nathan Donday, à double vitesse, qui n’est pas rentré de la meilleure des manières dans sa game ; mais parvenant finalement à enclencher la seconde pour permettre à Supremacy de recoller aux basques des Bastille Legacy.
Risze (LFO) : Impérial sur son poste de flex, une fois de plus.
Voy (Supremacy) : Solide comme un roc sur de nombreuses situations et acteur principal de la remontada opérée par les siens. Huum... m’Voyez ?!
Setzz (GameWard) : Le jeune apprenti talentueux réalise une jolie prestation face à Vitality en guise de jubilé. Dommage de le voir quitter la 6 French League après seulement 4 matchs...
esport
Des Russes, des joueurs flagellés, du suspens et des actions paranormales : voici notre équipe type de la journée 6 de Pro League Rainbow Six, façon Stranger Things