Que va donner Vitality façon Stigi en Lan ?
À en croire son utilisation depuis 3 matchs désormais, le Finlandais pourrait finir par prendre la place du « benché » Snky à titre définitif. Ce qui n’aurait rien de surprenant finalement, tant le move paraît évident. Pas parce que les deux joueurs portent tous les deux un pseudo en deux syllabes, commençant et finissant par le même son, non, mais plutôt parce que le finnois a mérité son heure de gloire à un moment où les V avaient cruellement besoin d’un bonhomme ultra-solide. Toquant à la porte des meilleures révélations de la saison passée en Challenger League, Stigi semble ainsi se fondre à merveille chez des Vitality qui viennent de s’imposer trois fois de suite avec lui, tout en passant automatiquement sur une communication en anglais. À voir si cette DreamHack Valencia persuadera l’équipe adoptive du Finlandais de passer à une officialisation, mais comme le dirait nos amis du ballon ovale : à lui de transformer l’essai.
Le Pays du matin frais va-t-il enfin mettre le feu à la scène Rainbow Six ?
Patron d’une Pro League estampillée South Korea, se jouant à seulement quatre formations, Cloud9 envisage sur le moyen terme un projet plus sérieux : ne plus faire office de cinquième roue du carrosse de l’Asie-Pacifique. Compliqué, quand on sait que les Australiens de Fnatic et les Japonais de Nora-Rengo sont depuis longtemps les plus performants de la région et de ce fait les seuls à croquer dans les rares places mises à destination pour les événements mondiaux. Encore frêle dans son coin d’Asie donc, la formation voisine de Kim Jong-un a peu de temps de jeu international à faire valoir. Autant dire que l’invitation espagnole reçue par les Coréens s’avère être une excellente opportunité de prise d’expérience. Une expérience qui fut par le passé tout aussi capable de poser des problèmes aux grands G2 et Liquid lors du Six Invitational 2019, que d'encaisser un 14-2 au premier tour d’une qualif’ de la Pro League océano-asiatique deux mois plus tard...
Les Japonais de Father’s Back vont-ils se prendre une valise ?
Si les doutes ont la peau dure en matière de Corée, le voisin japonais, lui, se porte à merveille. En grande partie grâce aux excellentes croisades de l’équipe Nora-Rengo et le fait de sortir de l’ombre des gamins exceptionnels, à l’image de Wokka qui s’était imposé comme l’un des meilleurs openers du monde. Alors, on se dit qu’avec un peu de chances, on pourrait découvrir quelques belles surprises du côté des mystérieux joueurs nippons qui se sont vus remettre un billet pour la côte est de l’Espagne. Attendez ! Quoi ?! On nous rappelle dans l’oreillette que Father’s Back est actuellement dernier de Pro League sur son île, avec 4 défaites en autant de matchs disputés. Aïe ! Mais tout n’est pas perdu : on parle quand même du top trois japonais d’il y a quatre mois. Et puis, au pire, une visite dans le Jardín del Turia c’est pas mal aussi.
Où en est la scène espagnole ?
Autrefois, l’Espagne faisait partie intégrante de l’Euro de Rainbow Six avec son collectif phare de gBots. Mais depuis la relégation de la meilleure équipe ibérique en aout 2017, c’est le néant. Le pays s’en est retrouvé à jouer les petits bras sur le continent. La principale preuve du triste phénomène ? Sur les deux dernières saisons de Challenger League, aucun spanish ne figurait dans la liste des 40 joueurs recensés. Même constat en Pro League, avec un seul compétiteur espagnol répondant à l’appel. Alors, pour remédier à ce sombre constat, la contrée de Salvador Dalí a depuis impulsé, en mars dernier, les Spain Nationals. L’équivalent, à deux trois détails près, de notre 6 French League. Autant dire que les équipes de ce néo-Championnat d’Espagne, engagées à domicile dans le BYOC de la DreamHack Valencia, n’auront qu’un objectif ce week-end : replacer l’Espagne sur la carte des grands de l’Europe.
Pour rappel : la DreamHack Valencia a lieu ce weekend, du 5 au 7 juillet. Vous pourrez la suivre sur la chaîne officielle de Rainbow Six France.