Annonce des licenciements
En février 2019, Activision-Blizzard a surpris la sphère vidéoludique en annonçant d'importants licenciements malgré un chiffre d'affaires record. Bien que l'année 2018 ait permis à l'entreprise californienne de cumuler près de 7,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires (soit presque 500 millions de plus que l'année précédente), dont 25% de bénéfices. Sur les 9800 salariés du groupe (chiffre fin 2017), environ 800 personnes sont visées par cette mesure (uniquement des fonctions sans rapport avec le développement).
En Mars dernier, 209 personnes ont ainsi perdu leur emploi aux États-Unis, dans les départements informatiques, marketings, ressources humaines, publication, assurance-qualité et au service finance. En parallèle plus de 150 postes étaient alors à pourvoir sur la plate-forme de recrutement de Blizzard, principalement liés à la création de jeux.
Du côté de l'Europe
Du côté du Vieux continent, en février 2019, Kotaku nous apprenait qu'à Versailles, le siège européen de la firme, pas moins de 134 postes sur un total de 400 étaient menacés (soit un tiers des effectifs). Trois mois après c'est le syndicat "Union Syndicale Solidaire" qui semble confirmer l'information via un communiqué pour le moins "salé".
Concrètement et d'après les informations fournies par le communiqué, un PSE serait en cours (Plan de sauvegarde de l'emploi) et c'est justement là que la critique se porte.
Le syndicat reproche donc à Blizzard entre autre :
- De détourner l'utilisation du dispositif PSE alors que la firme est bénéficiaire (au niveau Mondial, NDLR)
- De ne pas faire un effort financier plus significatif auprès des salariés concernés.
- De ne pas suffisamment accompagner les salariés en termes de formation afin de retrouver un emploi.
- De ré ouvrir certains postes en Irlande dans le but de bénéficier d'avantages fiscaux.
Contacté par nos soins, Blizzard France n'a pas encore réagi au communiqué de Solidaires Informatique.