Hello Goddess my old friend.
Après l’organisation de plusieurs finales de Pro League, la terre de la Bossa-Nova s’apprête à recevoir son premier événement estampillé Rainbow Six lors d’une DreamHack sur son sol. Le tout avec une nouveauté audacieuse : ouvrir un qualifier réservé aux femmes.
Sur les huit équipes retenues pour disputer le Minor, quatre viendront du Championnat de Pro League sud-américain (Team Liquid, Faze Clan, Immortals et Black Dragons s’étant qualifiés ce weekend), deux devront se hisser via le traditionnel BYOC local et les deux dernières places seront attribués aux deux meilleures équipes féminines brésiliennes qui se seront distinguées au cours d’un qualifier qui leur est strictement réservé.
Une aubaine pour les 55 Amazones qui se disputeront le droit de voyager à Rio et de rabattre le caquet d’un paquet de machos. Juste pour rappeler que, en esport et pas seulement, un cerveau et des mains restent un cerveau et des mains, qu’importe l’appareil génital qui se situe des dizaines de centimètres plus bas.
Mais cet événement marquera également une opportunité pour toute une communauté de déterrer le débat sur la mixité dans l’esport. Un sujet sur lequel certains s’attacheront à rappeler que la totalité des équipes et des tournois Rainbow-Sixéens sont déjà ouverts à tous les genres. Avec - pour autant - un résultat satisfaisant au bout du compte ? Pas du tout. En 9 saisons de Pro League disputées, seule une femme s’est jusqu’ici hissée dans une équipe professionnelle. C’était une joueuse de chez Cloud9 (voir la photo plus haut), qui avait d’ailleurs remporté la DreamHack Montreal 2018 avant d’être remerciée.
Du coup, que l’on soit pour ou contre le fait de mélanger les genres au sein des équipes, force est de constater que cette DreamHack auriverde sera le premier Minor de Rainbow Six composé d’une dizaine de femmes.
Un record, une première, une avancée, dont les autres nations devraient peut-être s’inspirer, tout compte fait.