Crédits photo : Benjamin « ShortID » Martinet
Montréal accueillait une fois de plus les 16 meilleures équipes Rainbow Six du globe pour le plus grand événement de l'année sur la licence d'Ubisoft, le Six Invitational.
Les actuels G2 Esports et anciens PENTA défendaient cette semaine leur titre durant, ce qui a probablement été, l'une des compétitions la plus compliquée que Pengu et sa bande ai eu à négocier. Non sans mal, les européens sont entrés dans la légende en soulevant, pour la deuxième fois d'affilée, le fameux "hammer" synonyme de suprématie sur Rainbow Six Siege.
Retour sur ce qui est et restera surement l'un des fait les plus marquants de l'histoire de R6, mais aussi de l'esport en général.
Un appétit G2esque
Depuis la signature du roster en août 2018, les G2 ont tout raflés sur leur passage à commencer par le Six Major Paris, en passant par la Dreamhack Winter sans oublier les finales de la saison 8 de Pro League.
Mais les ogres n'étaient pas rassasiés et malgré une première moitié de saison 9 de Pro League compliquée, les européens venaient à Montréal pour défendre leur titre bec et ongles afin d'assoir encore un peu plus leur domination sur la scène compétitive de Rainbow Six et par la même occasion, faire taire les critiques qui commençaient à émaner de ses détracteurs.
Un colosse pour la première fois aux pieds d'argile
Habituellement sans accro, le parcours de G2 Esports n'a pas été de tout repos durant ce major où les coéquipiers de Fabian se sont fait une première frayeur dès leur entrée en matière en phase de groupes face à la surprenante équipe sud-coréenne, mantis FPS, qui a forcé un overtime sur la première carte avant que G2 ne reprenne les choses en main.
La qualification pour la phase finale n'a ensuite été qu'une formalité face à Mock-it dans le "decider" match du groupe C. Mais le repos n'a été que de courte durée puisque, contre toute attente, G2 Esports allait concéder sa première carte du tournoi face à Spacestation Gaming en quart de finale.
Les coéquipiers de Bosco ont poussé les G2 dans leurs retranchements en s'imposant 8-7 sur Clubhouse avant que les européens ne rétablissent l'ordre en remportant les deux cartes suivantes 7-3 puis 7-5 dans ce qui restera l'un des matchs les plus intenses de ce tournoi.
Si tout le monde attendait un duel électrique entre G2 et Evil Geniuses en demi-finale, c'est finalement Team Reciprocity qui s'est présenté face aux européens qui ne se sont pas fait prier pour expédier ceux qui avaient privés Canadian d'une revanche tant espérée.
La finale des records
En ce dimanche 17 février, nous avons donc eu le droit à la première finale 100% européenne lors d'un Six Invitational. Avant cette finale, la machine russe en pleine ascension sur la scène internationale, a connue un parcours assez similaire à celui des champions en titre, ce qui laissait augurer un Bo5 d'anthologie.
Et cela n'a pas manqué car il a fallu près d'une heure et demi pour que G2 Esports parvienne à sécuriser la première carte (Coastline) 12-10 en "overtime illimité"...oui 22 rounds, vous avez bien lu. Un record dans un major de Rainbow Six Siege.
Suite à une telle désillusion pour Team Empire, Joystick et ses coéquipiers n'y étaient plus vraiment lors des deux dernières maps et la machine G2 en a profité pour se mettre en marche et s'imposer 7-4 sur Border puis 7-1 sur Bank.
Avec ce deuxième Invitational back to back, le règne de G2 Esports sur Rainbow Six Siege continue de prospérer et ne semble pas près de s'arrêter. S'ils parviennent à remonter la pente en Pro League, les européens pourraient s'adjuger un cinquième titre consécutif à Milan en mai prochain.
Quoi qu'il advienne lors des prochaines échéances, Pengu, Goga, Fabian, jNSzki et Kantoraketti sont et resteront les champions du monde jusqu'à ce qu'ils remettent leur masse en jeu l'année prochaine.