Sorti en accès anticipé en janvier 2018, Dusk prétend être la réincarnation des FPS sortis dans les années 90 (à savoir Quake, Blood, HeXen pour ne citer qu'eux) avec l'abscence de scénario, de régénération des points de santé, la possibilité de porter toutes les armes du jeu à la fois et surtout en proposant un gameplay arcade, nerveux et surtout jouissif.
- Genre : FPS
- Date de sortie : 10 décembre 2018
- Plateforme : PC
- Développeur : David Szymanski
- Éditeur : New Blood Interactive
- Prix : 16,99 €
Résurrection
En 2016, DOOM créa la surprise en proposant un FPS à l'ancienne (power-ups, combats en arène) tout en proposant une expérience contemporaine (narration, finish moves). L'an passé, nous avions obtenu Strafe, FPS qui s'inspirait également des pierres angulaires du genre des années 90 avec des éléments de rogue-like. On ne peut pas réellement parler de revival tant la mode est aux battle royale, mais pouvoir s'adonner à des jeux comme Dusk fait plaisir.
Dusk, parlons en. Le game design de Dusk se présente comme suit: Le joueur progressera à travers des niveaux non-linéaires où il récupérera des armes (et qu'il gardera tout au long du chapitre), tout en déglinguant des monstres en tout genre. Durant les niveaux, le joueur devra trouver ces bonnes vieilles clés de couleur (pour un total de trois couleurs) pour pouvoir progresser.
Tout ceux ayant déjà joué aux DOOM (même le dernier en date), Quake et consorts se retrouveront directement en terrain familier. Et pour les autres, l'expérience de jeu pourra être déroutante. Pas de régénération des points de santé, mais des globes de soins et d'armure à récupérer, des vagues d'ennemis à dézinguer tout en strafant (technique qui consiste à tourner autour des ennemis pour éviter leurs attaques) et du rocket jump.
En ces termes, on se rend compte que l'on est dans une authentique expérience de FPS old school.
Un pied hors de la tombe
Même si Dusk fait merveilleusement bien son boulot en ressuscitant le (bon) passé, le jeu propose tout de même quelques idées rendant l'expérience un peu plus moderne.
On peut compter sur l'apparition ponctuelle de boss (de tête j'en compte 10), la possibilité de glisser en pressant la touche d'accroupissement ou encore les niveaux qui sont dotés d'une certaine mise en scène, et ce, sans avoir recours à des cinématiques. Couplé à un level design complexe et une direction artistique racée, l'exploration des niveaux en devient passionnante.
Le bât blesse un peu lorsqu'on se rend compte qu'au final, Dusk n'invente rien de particulièrement nouveau. De même pour le mode multijoueur qui se contente d'être un mode deathmatch à 16 joueurs. Je me voyais déjà passer les vacances dessus, mais le tout s'avère assez chaotique et simple et un bon mode Capture The Flag manque à l'appel (peut-être pour plus tard ?) pour m'extasier plus que de raison.
Malgré ces réticences, Dusk propose une expérience d'une telle fougue et d'une telle foi envers les FPS à l'ancienne qu'il m'est difficile de ne pas vous le recommander chaudement.
Calendrier des sorties de jeux