L’Esport selon Veronika Rücker, PDG de DOSB, désigne les simulations sportives virtuelles. On retrouve là les jeux virtuels comme le football (FIFA), le tir à l'arc, la voile, le basketball ou encore le tennis. L’une des opportunités de ces jeux en ligne pour le DOSB est d’offrir une perspective de développement en club.
Selon le communiqué du DOSB, l’Egaming désigne alors tous les autres jeux qui ne rentrent pas dans la catégorie des simulations sportives virtuelles. Les jeux comme "Counter Strike" et "League of Legends" ne sont pas considérés comme de l’Esport mais comme de l’Egaming par la Confédération.
Cependant, le comité souligne les dérives de ces jeux. L’OMS a en effet classé les jeux vidéo comme une activité à risque pouvant créer une dépendance. La majorité des jeux en ligne s’inscrit également dans une démarche commerciale qui est incompatible avec la vision du DOSB.
Avec la croissance du marché du jeu en ligne, la pression concurrentielle sur les ressources dans le sport augmente. L’objectif pour le DOSB est d’utiliser les possibilités offertes par le sport virtuel pour le développement du sport et des associations au niveau national. Le DOSB reconnaît l'importance du jeu en ligne en tant que composante d'une jeunesse moderne mais pas en tant qu'activité sportive indépendante. Il n’y aura donc pas de création d’association indépendante pour les jeux en ligne par le DOSB.
Un point de vue critiqué par l’eSport-Bund Deutschland (ESBD) qui considère que ce positionnement montre qu'il existe encore une incompréhension du mouvement sportif électronique par la Confédération Olympique.
Concernant les mesures légales, le DOSB ne voit actuellement aucune raison de modifier les impôts et de créer un statut particulier pour l’Esport ou les esportifs qui selon eux s’inscrivent avant tout dans une démarche d’exploitation commerciale
Si des démonstrations lors de différents évènements olympiques ont déjà eu lieu comme lors des Jeux Olympiques d'Hiver à Pyeongchang avec les IEM de StarCraft II, le statut de l’Esport demeure indécis.
Pour Paris en 2024, il est pourtant possible d’espérer une démonstration comme celle de Pyeongchang.
Source: Site du DOSB