Born to be Wild est un journal écrit par un joueur Hearthstone qui décide de se lancer en Libre. C'est l'occasion de découvrir différents decks de ce second ladder parfois oublié. Il peut s'agir de decks funs proposant des synergies originales entre des cartes qui n'ont jamais eu l'occasion de se croiser en Standard, ou bien de decks plus méta, le tout avec une bonne dose d'humour et de dérision.
Guerrier Grim Patron
La semaine dernière j'ai surtout voulu jouer fun, mais pour cette nouvelle session je veux rester sur quelque chose d'amusant mais en étant plus efficace. Par conséquent, je vous offre pour cette semaine le Guerrier Grim Patron. Ah le Grim Patron, voilà un deck qui a marqué son époque et surtout qui a conduit au nerf de l'Officier chanteguerre. En effet, avant d'avoir son effet actuel, elle donnait Charge aux serviteurs ayant 3 d'attaque ou moins. Du coup, avec le Client sinistre on générait des 3/3 qu'on envoyait trade directement pour récupérer d'autre 3/3 pour enfin les envoyer face. Du coup, le deck est beaucoup moins fort sans la Charge mais le fait d'avoir un serviteur qui peut générer du board encore et encore peut vite poser problème aux adversaires. Surtout que depuis le temps, le Guerrier a acquis d'autres moyens de générer des dégâts de zone et en particulier DK Garrosh avec son pouvoir héroïque.
Le deck est très bon contre les decks basé sur le board car à partir du moment où l'on a l'avantage sur le terrain, chaque serviteur que l'adversaire pose est un moyen de générer des nains. Il ne faut pas longtemps pour que Garrosh se la joue Blanche-Neige et les sept nains (pas sûr qu'une robe aille super bien à ce bon viel orc). Malgré tout, ça ne veut pas dire que le deck soit perdu contre Contrôle. En effet, j'ai glissé un petit Guerriers de sang des familles pour pouvoir multiplier les nains pas seulement sur le board, mais aussi dans ma main. Comme ça, malgré les AoE, les nains vont continuer de pulluler.
Première partie et dès que je joue le Client sinistre je retrouve ce plaisir (un peu malsain, certes) d'entendre ces "Hey, venez par-ici" se répéter. D'ailleurs, petite info pour ceux qui veulent jouer le deck, ce cri dont je viens de parler : au bout de quelques parties vous l'aurez forcément en tête. Donc si vous allez coucher et que vous continuez de l'entendre, c'est normal ne vous inquiétez pas, ça va finir par passer. Du coup, j'enchaîne les victoires plutôt vite à ma grande surprise et je monte petit à petit. C'est sûr que ça change du deck d'avant où j'étais pas loin de reculer au final. Bon par contre la série de victoires s'arrête vite et je finis par stagner ; moi qui pensais enfin savoir jouer… Mais non c'est bon je suis toujours mauvais, tout va bien.
Bref, arrive ce moment magique où je tombe contre un Démoniste Contrôle et là, les enfants, on va voir ce qu'il ne faut surtout PAS faire contre Grim Patron. Déjà, évitez de jouer un Seigneur de l'effroi abject parce que bon, ça génère des nains cadeaux. Mais alors le pire du pire, c'est de jouer Profanation. Le Démoniste en face l'a fait, et tout ce qu'il a gagné c'est d'avoir clean son board tout seul comme un grand et de m'avoir donné une armée de nains digne de Forgefer. D'ailleurs c'est l'heure de l'instant culture Hearthstone : Profanation ne peut s'activer que 14 fois pour justement éviter une boucle infinie avec des cartes comme Client sinistre. Voilà, n'hésitez pas à sortir cette information à la machine à café ou à la récré pour les plus jeunes, afin de pouvoir briller en société.
Conclusion
On termine cette session rang 14. C'est déjà mieux que la semaine dernière, au moins là il y a eu une progression. Certes, trois rangs c'est pas fou, mais il faut pas trop m'en demander, je supporte mal de passer trop de temps en Libre. Au bout d'un moment, tomber sur certains decks en boucle me met les nerfs en pelote (je sais que vous connaissez aussi ce sentiment). Du coup, dès que ça m'énerve trop j'arrête tout et je pars sur un vrai jeu, comme Fortnite… ou pas !
Bref, je dois vous laisser j'ai mon rendez-vous chez le psy qui m'attend. Donc je vous dis à la semaine prochaine et surtout n'oubliez : Hey, venez par-ici !