Après un peu plus de 3 ans d'Early Access sur Steam et presque 2 ans de Game Preview sur XBox One, les fans de la première heure de Subnautica (presque 2 millions de ventes sur PC tout de même) se sont réjouis de voir enfin sortir la release du jeu le 23 janvier 2018 sur PC. On ne connait toutefois pas encore la date de sortie sur Xbox One, ni si une version PS4 verra le jour par la suite. Annoncé par Unknown Worlds Entertainement, les créateurs de Natural Selection 2 (déjà un jeu dans un univers extra-terrestre), en décembre 2013, il aura donc fallu 4 ans au titre pour voir le jour, 4 années pendant lesquelles il n'a cessé d'évoluer et de se peaufiner. Développé sur le moteur Unity, une option VR a même pu être rajoutée. Il est donc temps d'enfiler notre combinaison et notre masque et de nous jeter à l'eau pour voir le résultat final.
- Genre : Jeu de survie
- Date de sortie : 23 / 01 / 2018
- Plateforme : PC, XBox One (toujours en Game Preview pour l'instant)
- VR : Oculus Rift, HTC Vive et WMR
- Développeur : Unknown Worlds Entertainement
- Éditeur : Unknown Worlds Entertainement
- Prix : 22,99 € (Steam), 19,99 € (Microsoft Store - XBox One)
Activité favorite : la natation
L'action se situe au XXIIe siècle, en pleine colonisation de l'espace. L'Aurora, un vaisseau du consortium Alterra, se trouve en mission lointaine pour construire un portail de phase du bras d'Ariane, une opération planifiée depuis 3 ans. À son bord, se trouvent 23 membres de commandement, 85 ingénieurs, 40 membres de soutien et 9 passagers. Alors qu'il se trouve en orbite de la planète 4546B, l'Aurora est victime d'une défaillance catastrophique de la coque due à une cause inconnue. Il s'ensuit l'éjection d'urgence des membres les plus chanceux de son équipage avant qu'il ne soit trop tard. L'aventure commence ici, dans la peau d'un de ses rescapés ayant réussi à rejoindre une capsule de survie pour quitter le vaisseau, et assister, impuissant, à son explosion.
Alors que l'on s'éloigne du vaisseau, la détonation secoue violemment la capsule et décroche certains de ses éléments, dont un extincteur et une plaque de protection qui voltigent un peu dans tous les sens, avant de venir nous percuter, entraînant notre perte de connaissance. À notre réveil, la capsule a atterri, ou plutôt amerri, nous nous en rendrons rapidement compte, la planète 4546B étant essentiellement recouverte d'eau. Heureusement, la coque et le système de flottaison de la capsule sont intacts. Ce n'est en revanche pas le cas des circuits, du système secondaire et du signal de détresse qu'il va falloir réparer.
De plus, un incendie s'étant déclaré, il faut commencer par l'éteindre à l'aide de l'extincteur qui se trouve à nos pieds. Nous pouvons alors consulter le PDA fourni par Alterra qui démarre en mode urgence avec pour seul objectif de nous maintenir en vie. Toutefois, le disque dur a été abîmé et 80% des schémas de survie sont corrompus, il faudra donc se débrouiller sans en attendant de les redécouvrir. Le PDA contient toutefois quelques schémas utiles pour fabriquer les éléments de survie essentiels, et sera toujours là pour nous donner des conseils grâce aux capteurs placés dans notre combinaison qui lui permettent de surveiller en temps réel nos signes vitaux. En mode Survie, celui-ci nous indiquera par exemple quand il est temps de se nourrir, de boire ou encore de remonter à la surface pour reprendre de l'air.
Quatre modes de jeu sont, en effet, proposés au lancement d'une nouvelle partie. Le premier est le mode Survie, il s'agit du mode normal où il faudra apprendre à survivre en gérant tous les paramètres, y compris manger et boire. Le deuxième est le mode Libre qui consiste à reprendre le même principe, mais en l'allégeant des contraintes de faim et de soif, une sorte de mode Survie light. Le troisième en revanche, le mode Extrême, constitue le mode hardcore puisqu'il reprend lui aussi les bases du mode Survie, mais en ne nous accordant qu'une seule et unique vie, tout en supprimant les alertes de panne d'air. Enfin, la quatrième et dernière option est le mode Créatif qui n'est rien d'autre qu'un bac à sable où l'on peut construire ce que l'on veut, sans aucune contrainte de nourriture, mais aussi d'air ou de pression, et même de mort, puisque tout cela est désactivé, tout comme le déroulement de l'histoire.
À bord de la capsule de survie, outre l'extincteur et la radio pour lancer un signal de détresse, se trouvent également d'autres éléments bien utiles. Tout d'abord, il y a un fabricateur de trousses de secours, permettant de se soigner. Celui-ci en fabriquera systématiquement une nouvelle dès que nous nous emparerons de celle qui se trouve à l'intérieur. Il faut toutefois compter un certain temps avant que la nouvelle soit prête, mieux vaut donc procéder régulièrement à cette "récolte". Il y a aussi un conteneur de stockage avec au départ 2 bouteilles d'eau filtrée, 2 blocs de nutriments et 2 fusées éclairantes, de quoi tenir juste le temps de se réapprovisionner. Enfin, élément indispensable à notre survie, il y a un fabricateur permettant de produire tout ce que l'on veut, à condition de disposer de son schéma de fabrication et des matières premières nécessaires à celle-ci.
Il va donc falloir faire tout notre possible pour vous sortir de ce mauvais pas. Pour cela, il faudra explorer notre environnement pour récolter les ressources nécessaires à la réparation des éléments détériorés de la capsule, puis à l'amélioration de nos conditions de vie. Nous nous empresserons en effet dans un premier temps de rétablir le bon fonctionnement de la capsule après avoir fabriqué l'outil de réparation, puis d'envoyer un signal de détresse. Il faudra ensuite fabriquer les éléments facilitant notre exploration, la récolte et notre défense face aux dangers qui nous entourent, mais aussi notre simple survie (eau et nourriture). Nous serons même amenés à construire un habitat plus permanent pour maintenir notre santé physique et psychologique plus facilement jusqu'à l'arrivée des secours ou à trouver par nous-même un moyen de rentrer chez nous. Et bien sûr, nous chercherons aussi à localiser les autres éventuels survivants, si tant est qu'il y en ait. Enfin, notre aventure nous amènera aussi à nous intéresser et à découvrir les secrets de la faune et de la flore de cette planète, ainsi que de son passé, où une civilisation extra-terrestre semble avoir vécu précédemment avant de disparaître.
Un monde grandiose et majestueux
Les graphismes de Subnautica sont très colorés avec un penchant cartoonesque. Il faut toutefois reconnaître qu'ils présentent une certaine inégalité. Les fonds marins avec leur faune et leur flore rendent très bien, la surface de l'eau avec la lune et l'épave de l'Aurora sont du plus bel effet, mais les intérieurs paraissent parfois un peu plus simplistes, à commencer par la capsule de survie. Les fonds marins sont clairement inspirés des eaux tropicales que l'on connaît, pour ce qui est des formations subaquatiques ou de la flore avec ses champs de coraux. La faune, en revanche, est bien plus exotique avec des organismes aquatiques originaux et parfois vraiment majestueux, leur taille allant du tout petit au gigantesque. Les bruitages sont bien appropriés et entendre la présence d'un de ces mammifères marins dans notre voisinage peut s'avérer stressant si l'on sait que celui-ci est dangereux ou, pire, si l'on ignore qui il est. La musique, en revanche, brille surtout par sa discrétion ou s'avère quelque peu répétitive.
Nous passerons beaucoup de temps à explorer notre nouveau lieu de vie, allant toujours plus loin et plus profond, et aucune carte ne viendra nous aider dans notre tâche. Cela peut s'avérer déroutant puisqu'il ne sera pas toujours facile de se repérer. Quelques balises nous permettent tout de même de localiser les capsules de survie identifiées, en nous indiquant la distance nous en séparant, et il est possible de fabriquer une boussole pour s'orienter plus facilement. Il y a aussi le Seaglide qui, une fois obtenu, pourra nous aider à cartographier les grottes, mais dans l'ensemble nous devrons surtout compter sur notre sens de l'observation et notre capacité d'orientation. De même, très peu d'indices sont donnés sur ce qu'il faut faire, c'est à nous de trouver par nous-même. Notre seul allié ici est notre PDA qui gère aussi notre inventaire. La base de données qu'il contient et que l'on alimentera grâce au scanner, contient beaucoup d'informations pouvant nous aider. L'inconvénient est que pendant sa consultation et les phases de lecture le temps continue à s'écouler et donc le besoin de boire et manger d'augmenter, et notre réserve d'air, si l'on est sous l'eau, de diminuer.
La planète 4546B présente des fonds variés (dunes, caves, reefs, plateaux, forêts de champignons…) pouvant aller jusqu'à 1000 m de profondeur pour la Rivière Perdue (Lost River) voire plus pour les zones de lave puisque le lac de lave se trouve à 1 700 m de profondeur. Mais il n'y a pas que des zones immergées, nous découvrirons aussi quelques îles et constructions aliens. Un cycle jour-nuit est également implémenté et fonctionne parfaitement avec une modification non-négligeable de la vie sous-marine mais également de la perception de notre environnement, rajoutant une certaine pression en sortie nocturne tant il devient difficile de s'orienter et de repérer les dangers potentiels.
Concernant les animations, rien à redire sur les animaux ou même la flore. Le seul bémol vient de notre personnage bien trop rigide. Il n'y a qu'à tourner en regardant ses pieds pour s'en rendre compte, ceux-ci tournent comme un bloc. De même, on peut parfois s'étonner de les voir planer au-dessus du vide lorsque l'on arrive vers le sas supérieur de la capsule par exemple. Mieux vaut donc ne pas regarder ses pieds. On ne peut par contre pas échapper à l'ombre projetée qui est, certes, bienvenue, mais manque quelquefois de réalisme là-aussi.
À l'écran nous disposons, outre la profondeur à laquelle on se trouve, d'informations sur notre état de santé, notre réserve calorique qui déclenchera la faim une fois épuisée, notre réserve d'eau et notre réserve d'air. Cette dernière est symbolisée par le sigle O2, comme si nous respirions de l'oxygène, mais on pardonnera cette petite incorrection fréquemment rencontrée. Les plongeurs chevronnés devront également faire abstraction de quelques incohérences physiologiques en ce qui concerne les remontées rapides et la faible incidence de la pression. Si notre personnage est plutôt doué pour descendre à des profondeurs conséquentes, sans matériel assisté au début de l'aventure, il est pourtant un piètre apnéiste puisqu'il ne tiendra pas plus de 45 secondes sous l'eau, indépendamment de la profondeur, ce qui est plutôt étonnant. Mais nous ne nous arrêterons bien sûr, pas sur ces détails techniques.
Quoi qu'il en soit lorsque se nourrir ou boire devient indispensable, si l'on s'en abstient, c'est notre état de santé qui diminue, pouvant entraîner la mort au bout du compte. De même, en cas de panne d'air, notre vue s'obscurcit progressivement jusqu'à disparaître derrière un voile noir. Généralement, dans ce genre de situation, nous sommes en chemin vers la surface, parfois aidé d'un système gonflable de secours pour aller plus vite. Si nous la rejoignons dans les secondes suivant le black out, on reprend conscience et l'on respire à nouveau normalement, mais sinon c'est la mort évidente. En cas de décès, sauf en mode Extrême ou ce sera le game over, on réapparaît dans notre capsule de survie délesté de quelques-uns de nos biens durement acquis, prêt à poursuivre notre aventure.
Un jeu VRaiment complet
Sur le plan technique, Subnautica n'a jamais été pris en défaut, nous regrettons seulement des temps de chargement un peu long en début de partie, particulièrement en VR lorsque l'on se retrouve enfermé dans son casque dans le noir le plus total. Subnautica propose en effet de lancer la partie en mode normal ou en réalité virtuelle via SteamVR, ce qui le rend donc théoriquement compatible avec tous les casques de réalité virtuelle. La présence du masque de plongée à l'écran semble tout à fait coïncider avec l'utilisation d'un casque VR. Malheureusement, si le jeu à été étudié pour pouvoir fonctionner en VR, cela se limite à ça. Aucune réelle adaptation pour une utilisation en réalité virtuelle ne semble avoir été pensée. Pour le coup, les jambes de notre personnage semblent encore plus raides, mais en plus lorsque l'on tourne la tête, les bras ne suivent pas, ce qui est assez déconcertant, et surtout, on ne peut pas utiliser nos mains alors même qu'on les voit dans le jeu. Inutile de penser à saisir quelque chose, seuls les boutons sont utiles. Et cela est très contrariant de bouger les mains, mais de ne voir aucune réaction à l'écran ou, inversement, de voir nos mains bouger alors que l'on ne fait rien. Il ne s'agit clairement pas d'un jeu VR, mais seulement d'un jeu pouvant tourner en VR.
De plus, certaines phases du jeu ont purement et simplement été supprimées, par simplification probablement. Monter à l'échelle par exemple se fait instantanément, l'animation a disparu. De même, lors de notre réveil dans la capsule, la séquence est très écourtée, on ne tousse plus, mais on doit tout de même éteindre l'incendie alors que celui-ci n'apparaît nul part. Nous avons eu beau utiliser l'extincteur en direction du lieu où l'incendie est censé être, cela n'a eu aucun effet. Autre détail, les sous-titres ont également disparu et il faudra donc se contenter des voix en anglais. Sur Oculus Rift, nous avons aussi du re paramétrer les touches pour rendre les contrôleurs fonctionnels. Tout ceci est d'autant plus regrettable que se déplacer sous l'eau en VR se fait assez naturellement et que les sensations sont vraiment excellentes, tout particulièrement lors des rencontres avec les géants marins. Le fait d'indiquer la direction dans laquelle nous voulons nous diriger avec le regard est plutôt immersif. Pour faire surface, par exemple, nous nous retrouvons à regarder vers le haut, comme si nous voulions réellement aller chercher de l'air. C'est particulièrement efficace. Nous nous contenterons donc de la VR pour aller profiter des fonds marin de Subnautica et de sa faune dans des phases d'exploration libre, mais pour jouer au simulateur de survie, nous opterons plutôt pour le mode traditionnel.
Pour en revenir au gameplay, il faudra constamment surveiller nos indicateurs de faim, de soif et d'air pour éviter de se retrouver pris au dépourvu. Ainsi, en début de partie, il faudra régulièrement refaire surface pour se remplir les poumons d'air. Pour éviter cela, nous pouvons éventuellement utiliser le corail cerveau qui lache des bulles d'air au fond de l'eau. Un des problèmes que l'on rencontrera rapidement est de trouver à manger et à boire. Il faudra donc sacrifier les petits herbivores qui peuplent les fonds marins. Pour que leur ingestion soit plus efficace, on peut les cuire dans le fabricateur, mais si on les conserve, ils pourrissent. Pour pouvoir se constituer un stock il faudra donc plutôt les sécher, mais pour cela, il faudra trouver du sel. Pour l'eau, on peut utiliser les Pochons, ses poissons filtrent l'eau avec leur corps. L'eau désinfectée reste toutefois bien plus efficace, mais nécessite de la javel que l'on ne pourra obtenir qu'avec du sel. Trouver du sel sera donc primordial à la constitution d'un stock de survie. Petit conseil : cherchez dans les vignes d'Orin.
Les fonds marins de 4546B peuvent aussi s'avérer dangereux. Son éco-système regorge en effet d'herbivores inoffensifs, attention tout de même à certains comme les Gazopodes qui relâchent un gaz nocif, mais aussi de carnivores généralement agressifs. Les premiers que l'on rencontre sont les Crash qui vivent dans les plantes produisant du soufre de cave et qui vous foncent dessus dès qu'ils vous voient et explosent. Il vaut donc mieux s'éloigner rapidement pour ne pas être blessé. Il y a aussi les Rôdeurs très friands de déchets métalliques et qui pullulent dans les vignes d'Orin. Ils viennent vous mordiller, mais sont facilement mis en fuite avec un simple coup de couteau. Par contre, ils deviennent vite obnubilés par votre personne et vous suivront partout en cas d'agression, ils sont très rancuniers. Il y en a un qui s'est tellement accroché et que nous avons fini par tuer à force de persévérance avec notre couteau de survie.
Le jeu a dès le départ été pensé dans un axe ne favorisant pas l'usage de la violence et incitant plutôt à chercher d'autres solutions pour faire face aux problèmes. Il y a bien quelques armes, mais elles ne sont pas vraiment létales : le couteau de survie ou le couteau rouge ne sont pas très puissants, le canon à propulsion ne sert qu'à repousser les prédateurs, tout comme la défense électrique du Seamoth, un module submersible bien pratique, qui n'est rien d'autre qu'un taser, et le fusil à stase ne crée qu'une bulle d'immobilisation. De plus, cela pourra être utile face aux plus petits spécimens, mais s'avérera bien mince face aux prédateurs de classe léviathan qui peuvent vous tuer ou vous gober en un seul coup. Il faut dire que les plus petits mesurent déjà 60 m de long. La plus grande créature du jeu est LE Sea Emperor avec ses 2 600 ans et ses pouvoirs télépathiques.
Un des points essentiels dans Subnautica reste le crafting à partir de la récolte de matières premières utilisées dans le fabricateur. Il faut fabriquer un maximum de choses, car celles-ci peuvent en débloquer d'autres, à l'image du réservoir d'air (bouteille de plongée permettant de passer de 45 secondes d'autonomie à 75) dont la fabrication débloque le schéma du réservoir d'air à haute capacité (135 secondes d'autonomie, mais plus long à recharger en surface), lui-même débloquant le recycleur qui permet d'accéder aux profondeurs dépassant les 100 m. Un certain nombre d'autres éléments importants seront à fabriquer tel que le scanner qui permettra d'en apprendre plus sur la géologie, la faune et la flore environnantes, ainsi que de s'auto-scanner pour estimer notre niveau en bactéries ou autres signes de mauvaise santé. Il permet aussi d'obtenir de nouveaux schémas à partir de technologies similaires ou des morceaux de l'Aurora échoués au fond de l'eau. Ce sera notamment le cas pour le Seaglide qui permet de se déplacer à plus grande vitesse et d'aider à cartographier les systèmes de grottes. Il pourra ainsi être fructueux de s'approcher de l'épave de l'Aurora, mais celle-ci générant des radiations suite à la détonation quantique du noyau de son moteur V8 à matière noire, il faudra préalablement s'équiper d'une combinaison anti-radiation qui pourra être fabriquée ou récupérée près de la capsule n° 6. Et pour accéder aux zones les plus profondes, outre le Seaglide et le Seamoth, il faudra concevoir des véhicules subaquatiques : la célèbre exosuit Prawn et le Cyclop, un sous-marin indispensable.
Enfin, une étape cruciale est celle de la construction d'une base, à l'aide du fabricateur d'habitat portatif, que l'on pourra équiper de tout un tas d'éléments utiles une fois alimentée en électricité grâce à des panneaux solaires, et en air par une pompe flottante reliée par des tuyaux. Nous pourrons l'équiper avec bien des choses tel que des aquariums destinés à l'étude et à l'élevage de poissons : Airsacks pour l'eau, Spinefish pour la nourriture (reproduction rapide)… Des plantations pourront être mises en place également après avoir trouvé des plantes sur les îles. On peut aussi citer l'unité de confinement extra-terrestre permettant de faire éclore les œufs aliens que l'on aura récolté. La liste est loin d'être exhaustive, mais nous devrons bien entendu fabriquer tout ceci nous-mêmes. Et nous pourrons agrandir à volonté notre base pour en faire une véritable station scientifique. Sur ce plan, le jeu est très complet.