Review : Space Pirates and Zombies 2
Sorti le 10 novembre 2017, Space Pirates and Zombies 2 est, comme son nom l'indique, la nouvelle version du RPG d'action spatiale Space Pirates and Zombies sorti en 2011. Nul besoin toutefois d'avoir joué au précédent épisode puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'une suite même s'il reprend le concept et l'univers du titre original. Toujours développé par MinMax Games, le jeu passe de la 2D à la 3D et propose même un mode en réalité virtuelle à la fois sur Oculus Rift et HTC Vive.
Lancé dans une galaxie sans foi ni loi à bord de votre Vaisseau-Mère vous devrez faire en sorte de survivre en faisant évoluer ce dernier pour non seulement pouvoir faire face à plus de 200 capitaines des autres vaisseaux que vous croiserez, mais aussi aux bandits ainsi qu'à l'infection zombie qui se répand à travers l'univers. Et vous devrez pour cela vous allier à d'autres capitaines ainsi que, pourquoi pas, développer votre propre empire.
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Genre : action-RPG spatial
Date de sortie : 10 novembre 2017
Plateforme : PC, Mac, Oculus Rift, HTC Vive
Développeur : MinMax Games
Éditeur : MinMax Games
Prix : 19,99 €
Dans l'ombre de la galaxie, l'Entité Sombre sourdit
Tout a commencé avec la découverte, lors de la colonisation du système Alpha Centauri, d'un nouvel élément du tableau périodique : l'élément 126, aussi appelé résine ou Rez. Transmutable, il était la solution à tout et permit d'accéder aux secrets de l'univers et de réaliser de considérables avancées technologiques, tout particulièrement dans le domaine de la manipulation de l'espace-temps. Les humains purent ainsi fuir la Terre pourrissante et s'étendre dans toute la galaxie grâce à des portails warp, et connurent une très forte croissance. Mais ils étaient alors devenus dépendants du Rez dont les stocks commencèrent à se tarir, ce qui poussa la toute nouvelle ATU (Alliance Terrienne Unifiée) à le rationner et généra des conflits pour sa possession.
La source originelle du Rez fût découverte mais s'avéra être en fait un appât tendu par une Entité Sombre visant à attirer des proies afin de corrompre à la fois les machines, les technologies, mais aussi les morts. L'ATU ne prit pas tout de suite la menace au sérieux et lorsqu'elle réagit il était déjà trop tard. D'importantes batailles s'ensuivirent, tant et si bien que l'humanité se réunifia pour faire face au flot de métal et de chair pourrie qui se répandait dans la galaxie. Et l'Entité Sombre ainsi que la corruption finirent par être vaincues.
Très rapidement, les anciennes habitudes reprirent face au manque de Rez qui ne se renouvelait plus et l'ATU, dépassée par une situation qu'elle ne contrôlait plus, décida de détruire tout le réseau de portes permettant les voyages interstellaires. La création d'un réacteur à Rez permit toutefois à nouveau ceux-ci, mais il n'y avait alors plus de règles, ce qui provoqua le développement de la piraterie et la multiplication des escarmouches avec, à la clé, le Rez. Les nouveaux mondes furent colonisés et disputés par des hordes de nomades interstellaires recyclant tout ce qu'ils trouvaient pour élaborer des vaisseaux improvisés.
Beaucoup de débris sont laissés dans l'espace après les batailles
Pendant ce temps, les infatigables Sauveurs de l'humanité, presque oubliés, continuaient à chercher et à éliminer les derniers restes de l'infection. L'aventure commence à bord d'un de ces vaisseaux dont l'équipage se compose d'Elsa Young, le capitaine sans peur et intransigeant, le Dr Carl Memford, le scientifique à implants passionné de jeux vidéo dont l'instabilité mentale n'est plus à prouver malgré un QI sur-développé, l'Amiral Jamison, ex-commandant haut gradé de l'ATU qui ne jure que par les armes et l'affrontement, et Mackenzie, le mécano fou qui doit certainement s'adonner à la consommation de substances illicites. On pourrait aussi rajouter l'ordinateur de bord basé sur le système d'exploitation Jane Frame 9000 qui tente parfois d'imiter le comportement humain avec un humour quelque peu décalé. Dès le départ, nous nous retrouvons au cœur d'une gigantesque bataille entouré par une multitude d'ennemis dont on aura bien du mal à se défaire, ce qui curieusement ressemble davantage à un combat haut level qu'à un début de partie. Sans spoiler la suite, cette introduction donne tout de suite le ton d'un titre qui ne se prend pas au sérieux et dont l'humour bon enfant est omniprésent.
Et bien entendu, on finira par découvrir que l'infection issue de l'Entité Sombre, dont aucune trace n'a été aperçue depuis 2 ans, n'a pas disparue. Et celle-ci réagira curieusement en notre présence alors qu'elle s'était tenue tranquille jusque là, en nous attaquant à l'aide de vaisseaux infectés. La matière biologique pouvant fusionner avec les appareils électroniques, elle a en effet pu prendre le contrôle de vaisseaux sans l'aide d'aucun équipage. Qu'il s'agisse d'un simple instinct de survie ou d'une réelle intelligence, nous devrons faire face à une nouvelle invasion zombie et pour cela nous aurons besoin d'alliés.
L'infection est toujours là, même sur les matières inertes
La réalité virtuelle rend les zombies plus réels
Si SPAZ2 est intégralement traduit en français, les dialogues audio restent en anglais. En revanche, les voix synthétiques de l'early access ont été remplacées par de véritables acteurs. Cela ne peut qu'être salué tant les joutes verbales incessantes entre les membres de l'équipage, qui ne sont jamais d'accord entre eux et qui sont toujours prêts à s'entredéchirer, sont un des points forts du jeu. Les sarcasmes des uns et des autres sur fond d'humour potache donne du cachet au titre. Il aurait donc été regrettable de continuer à gâcher cela avec des voix de synthèse. Il reste toutefois possible d'appliquer celles-ci si le cœur nous en dit ou que la nostalgie de l'early access nous envahit.
Pour le reste, les musiques comme les bruitages sont de bonne facture et bien adaptés aux situations rencontrées. Sur le plan graphique, le style retenu, tout en couleur avec une petite touche cartoonesque, est soigné et très réussi. L'affichage peut monter jusqu'en 2715 x 1527, ce n'est pas du 4K mais c'est déjà pas mal. Les explosions sont bien rendues et les effets de particules bien exploités.
Toutefois, hormis lors des combats spatiaux, des opérations de forage ou sur l'écran d'assemblage du vaisseau où l'on bénéficie d'environnements 3D, le reste de l'aventure se déroulera sur la carte stellaire Super Ultra Starmap 9000 qui, elle, est en 2D. Elle est très bien faite au demeurant et remplit parfaitement son office, mais on y passera beaucoup de temps, temps où l'on ne bénéficiera donc pas des beaux environnements spatiaux sus-cités. De plus, les maps spatiales ne présentent guère de variété, si bien que l'on a parfois l'impression de revivre les mêmes combats, encore et encore, heureusement que les vaisseaux évoluent et qu'il y a les défis d'arènes proposés dans les stations spatiales pour essayer d'autres types de vaisseaux, tout en évitant de surcroît de faire prendre des risques au nôtre puisqu'il ne s'agit là que d'une simple simulation.
Des effets de particules qui claquent bien
Sur l'écran tactique de la carte stellaire, le temps ne s'écoule que quand on se déplace ou pendant la collecte de ressources. Sans être infinie, la galaxie est assez grande avec plus d'une centaine de secteurs à explorer. On peut naviguer librement ou brancher le guidage automatique pour atteindre un point donné. Trois modes moteur sont proposés : réserve, normal, et boost. Ceux-ci, vous l'aurez compris permettent de se déplacer plus ou moins vite mais génère aussi en contrepartie une consommation plus ou moins importante de Rez. On évitera donc de trop utiliser le mode le plus rapide, si ce n'est pour échapper à un ennemi ou en rattraper un, ou encore pour arriver le premier sur une ressource à collecter et éviter ainsi de se la faire ravir sous le nez. De même, toujours afin de limiter la consommation de Rez, on évitera de transporter trop de pièces qui viendraient accroître la masse du vaisseau, ainsi que trop de sbires qui consomment également du Rez.
C'est à partir de la carte stellaire que l'on peut procéder aux opérations de récolte du précieux Rez, mais aussi d'alliages, la monnaie courante sans grande valeur, et de sbires. Les sbires nous sont utiles pour la gestion des systèmes du vaisseau et pour effectuer des réparations dans l'espace, ce qui génère invariablement des morts dans les rangs. Ils peuvent aussi servir de monnaie d'échange, au même titre que les alliages qui représentent une valeur moindre, ou même de l'onéreux Rez. Cela permet d'obtenir de nouvelles pièces pour le vaisseau, voire une ressource dont on manquerait, auprès des Stations Spatiales ou des capitaines de vaisseaux que l'on croise. On peut aussi fouiller les débris laissés derrière les combats pour trouver ressources ou pièces de vaisseaux éparpillées. Enfin, il y a aussi des opérations de forage que l'on peut rejoindre pour trouver du Rez dans des météorites que l'on devra détruire petit à petit. Cela est plutôt long et fastidieux, surtout au départ lorsque l'on ne dispose pas encore d'une grande puissance de feu, et sans grand intérêt. Petite variante, au cours de ces opérations de forage on peut croiser des caisses de Rez appartenant à d'autres capitaines et s'emparer de leur précieuse récolte, ce qui déclenche à coup sûr des représailles et nous entraîne ainsi en phase de combat un peu plus intéressante que de casser des cailloux dans l'espace.
Les déplacements et les récoltes se font à partir de la carte stellaire
Les contrôles peuvent se faire au clavier ou à l'aide d'une manette. Celle-ci s'avère toutefois assez compliquée à manier avec le stick gauche pour le déplacement et le droit pour la visée. Les plus dégourdis d'entre vous trouveront certainement cela d'une simplicité enfantine, mais ce n'est pas le cas de votre serviteur qui préfère le combo clavier/souris à la manette. En réalité virtuelle, en revanche, puisqu'un mode réalité virtuelle nous est proposé à chaque lancement du jeu (HTC Vive ou Oculus Rift), même s'il est annoncé comme encore expérimental, pas question de clavier-souris. Mais la manette est alors beaucoup plus facile à utiliser puisque ce sont les yeux qui remplacent la souris et donc la visée. Par contre, si l'on dispose de contrôleurs on les préfèrera sans aucun doute à la manette. Leur utilisation est en effet très intuitive et agréable. De surcroît, toutes les commandes sont clairement affichées pour chaque bouton.
En VR, l'écran tactique apparaît incurvé et on "vole" au-dessus de la carte stellaire. C'est très bien fait et facile d'utilisation. En mode combat, les espaces sont grandioses et l'on se sent vraiment à l'étroit lorsque l'on retourne ensuite sur un écran classique. Du point de vue des sensations, aucune motion sickness à déclarer, à moins de tourner trop vite la caméra et d'en abuser, mais le jeu ne s'y prête absolument pas. La VR est donc très bien exploitée. Ce n'est clairement pas un titre développé spécifiquement pour cela mais ce mode apporte un plus indéniable au jeu, un peu comme la cerise sur le gâteau, on peut s'en passer mais c'est quand même mieux avec. Seul reproche, lorsque les vaisseaux tournent autour de nous et qu'on les suit pour les viser, il est parfois difficile de se repositionner correctement afin de contrôler aisément le vaisseau. Rien de dramatique, mais cela s'avère quelques fois gênant. En revanche, ce qui est très troublant, surtout dans l'espace, et cela s'applique tout particulièrement au mode VR mais aussi au mode normal, c'est le fait de ne pouvoir se déplacer que sur un seul plan horizontal, pas moyen de monter ou descendre. On s'y habitue par la suite, mais c'est vraiment très curieux au départ.
La vue du menu en réalité virtuelle avec la carte stellaire (encore la moitié à découvrir ici)
Un vaisseau modulable dans un univers impitoyable
Pour apprendre à maîtriser les ficelles du jeu, des tutos sont proposés. Il s'agit en fait de liens vers des vidéos YouTube, intégralement en Anglais sans sous-titrage. Mais on peut très bien se contenter des explications apportées par le mode campagne qui introduit progressivement chaque élément à maîtriser.
La première chose à comprendre est que si l'on débute avec un vaisseau bien pourri, on va devoir le faire évoluer en achetant ou en récupérant des modules. Notre Vaisseau-Mère est en effet intégralement modulable. On peut adapter tous les modules que l'on veut autour du noyau-mère en donnant la forme que l'on veut à notre vaisseau. Pour cela, on utilise le rayon tracteur mis au point par Carl pour déplacer les différents modules. Il est également possible d'intervertir directement deux modules, à condition qu'ils soient de même type. Il y a pour commencer les noyaux auxiliaires dont le nombre possible augmentera en gagnant des niveaux, et ensuite on peut leur adjoindre des ailes (gauches et droites) permettant de virer plus facilement, des nez améliorant le bouclier, et des moteurs procurant un bonus de propulsion. Nez, ailes et moteurs étant tous équipés de plateformes d'armement, on gagnera non seulement plus de place à l'intérieur du vaisseau en l'agrandissant mais on obtiendra également une plus grande puissance de feu.
Un point primordial dans la construction du vaisseau est de chercher à obtenir le plus de synergies possibles. Celles-ci sont obtenues en connectant les noyaux entre eux, ce qui visuellement se traduit par des pulsations d'énergie qui se répandent aux autres modules auxquels ils sont connectés. Lorsqu'ils sont synergisés, les ailes, moteurs et nez bénéficient de bonus à leurs stats. Petit regret dans la construction des vaisseaux, s'il est possible de faire ce que l'on veut, la solution "tout en longueur" semble être la plus efficace et doit donc être privilégiée dans un souci d'efficacité. En effet, chaque noyau disposant de 4 slots, les étendre sur les côtés en fait perdre un, voire 2, du fait des ailes qui se trouvent au-dessus et/ou en-dessous, comme on peut le voir sur le screenshot, où l'on pourrait adjoindre deux moteurs supplémentaires en dessous des deux noyaux excentrés, mais rien au-dessus.
L'écran d'assemblage du vaisseau
Concernant les combats, on optera généralement pour le mode wagon qui permet une prise en charge automatique des tirs des nombreux armements, ce qui nous permettra de nous concentrer davantage sur le positionnement stratégique du vaisseau et l'évitement des salves ennemies. On dispose également de drones que l'on aura pris soin de préparer préalablement dans les hangars. Chaque hangar ne peut accueillir qu'un seul type de drone mais on peut en construire plusieurs par hangar. Ainsi, même si un seul drone par hangar est déployé lors des phases de combat, lorsqu'il est détruit, on dispose alors d'une flotte de soutien venant prendre le relai. On peut bien entendu choisir le type de drone souhaité mais il faudra auparavant les débloquer en détruisant les drones ennemis lors des batailles et en récupérant les plans qu'ils laissent derrière eux. Une fois débloqués, les plans servent ensuite à faire évoluer les drones au rang supérieur. En prenant de l'expérience et en changeant de niveau, on pourra également accéder à des drones de plus grande taille ainsi qu'à davantage de hangars. On peut aussi définir nous-même l'armement dont sont équipés les drones que l'on construit. Enfin, lors des combats, il est possible de passer du Vaisseau-Mère aux drones afin d'en prendre le contrôle si le cœur nous en dit.
Les vaisseaux sont équipés d'un condensateur qui s'épuisera lors des tirs ou lorsque l'on suralimentera les boucliers. Les cellules usagées sont ensuite expulsées puis remplacées mais pendant le rechargement il n'est pas possible ni de tirer ni de booster les boucliers. Les moteurs peuvent également être suralimentés pour aller plus vite mais ils utilisent pour cela leur propre alimentation qui se régénère toute seule.
Outre les drones et le propre armement du Vaisseau-Mère, on peut également utiliser le rayon tracteur pour réparer les modules que l'on a perdus mais aussi comme arme puisque tout peut être tracté (barils explosifs, astéroïdes...) et pourquoi pas propulsé sur l'ennemi. Si la situation nous échappe, on peut toujours chercher à rejoindre un portail de fuite, à moins que celui-ci ait été détruit pour nous en empêcher. Si l'on y parvient avant que le vaisseau ne soit disloqué, on ne repart toutefois pas indemne : une partie des ressources est perdue, ainsi que les drones actifs. Et en cas de défaite, on peut recharger la dernière sauvegarde ou opter pour la solution hardcore consistant à s'enfuir en capsule de sauvetage que l'on devra ramener dans une station spatiale avant de reconstruire entièrement notre Vaisseau-Mère. C'est en tout cas ce que feront les autres capitaines que l'on pourra alors exécuter aisément lorsqu'on les croisera dans des capsules sans défense.
Les cinq factions face à l'invasion zombie (en violet)
Sur la carte stellaire, chaque vaisseau, le notre y compris, affiche son niveau de menace et est identifié par une couleur désignant son appartenance à l'une des cinq factions du jeu (Chasseurs de Soleils, Milice du Vide, Ascendance Civile, Conglomérat des Mineurs, ou Souveraineté Scientifique) auxquelles il faut rajouter les vaisseaux blancs des capitaines freelance et les bandits représentés par des vaisseaux de forme un peu différente. Les bandits passent leur temps à piller et violer, ils sont irraisonnés et on ne peut que les tuer, ce qui permet d'augmenter notre XP, même si cela est moindre par rapport à l'exécution d'un capitaine, mais le challenge est aussi bien moins relevé.
Les bandits disposent même de leurs propres bases qui génèrent régulièrement de nouveaux vaisseaux et auxquelles on pourra s'attaquer. C'est pourquoi les bases indiquent aussi leur niveau de menace, tout comme les stations spatiales, dont on trouve un exemplaire dans chaque secteur, lorsqu'elles appartiennent à quelqu'un. Leur couleur indique d'ailleurs leur faction d'appartenance et des routes commerciales les relient aux stations voisines de la même faction, ce qui permet à chacune de bénéficier des bonus octroyés par les autres. Les factions peuvent se déclarer la guerre ou la paix et les stations spatiales lancer des raids sur les stations voisines. Il est même possible de débaucher des membres d'une faction adverse. On peut également mettre la tête d'un capitaine à prix, ce qui se résoudra par un duel, à moins que le capitaine concerné paye lui-même le tribut demandé. Et cela peut bien entendu être le cas pour notre propre tête.
Comme tôt ou tard nous aurons besoin d'alliés, nous candidaterons pour intégrer une faction et il faudra donc soigner ses relations avec les capitaines, sachant que ceux-ci se souviennent de ce que chacun a fait, en bien ou en mal. Toutes nos actions peuvent faire varier leur rapport envers nous en positif ou en négatif. Piller une de leurs ressources sera par exemple mal vu, mais leur venir en aide lors d'un raid sera un point positif. On peut aussi choisir de verser un tribut à un membre particulier de la faction pour faire remonter notre cote de popularité, à commencer par le dirigeant de la faction puis ses gouverneurs et enfin les simples membres. Un petit côté stratégique bienvenu. Une fois accepté, on pourra construire nos propres stations spatiales, ce qui sera très apprécié dans la faction car cela la renforce, mais le coût de construction est plutôt conséquent. Dès lors, on bénéficiera d'une cache personnelle pour entreposer ressources et modules, et on pourra lancer nous-mêmes des raids.
L'infection s'est bien répendue par ici
Pour terminer, nous pouvons dire que SPAZ2, bien que répétitif à plusieurs égards ("négociez, volez, tuez, recommencez", nous conseille-t-on d'ailleurs), est un jeu agréable et bien fendard avec un lore intéressant et travaillé, y compris au niveau des personnages. On en apprendra plus sur l'histoire en récupérant des résidus de transmission flottant dans le vieux réseau warp comme des vestiges du passé ("lire ou mourir, il faut choisir"), notamment sur le Clockwork de Don Gibson et ses relations avec Carl mais aussi Elsa.
La campagne n'est pas la seule distraction que nous propose le titre puisqu'il est également possible de lancer une partie libre. Le mode multijoueur aperçu dans l'early access semble en revanche avoir disparu. Il aurait pourtant été intéressant de faire coopérer ou se confronter de vrais joueurs entre eux. Quoi qu'il en soit, le mode libre est déjà une sacrément bonne façon de poursuivre l'aventure puisque l'on peut tout y paramétrer : nombre et puissance des bandits, rapidité de l'arrivée de la vague zombie, nombre et puissance des zombies, voire pas de zombies, nombre de secteurs sur la carte stellaire et leur taille, ressources, combats, etc. Il y a même des modes tout prêts que l'on peut utiliser. Cela assure donc une rejouabilité certaine, d'autant plus que les cartes sont générées procéduralement, ce qui garantit à chaque partie d'être différente de la précédente.
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Les plus et les moins |
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Pâte graphique | Manque de variété des cartes | ||||
Humour caustique | Un seul plan dans l'espace ? | ||||
Lore plutôt fouillé | Montée en niveaux parfois un peu longue | ||||
Mode VR très bien géré | Le minage, sans grand intérêt | ||||
Le petit côté stratégique | Un peu répétitif | ||||
Rejouabilité grâce au mode sandbox | Pas de multijoueur |