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PGW 2017 : le bilan

PGW 2017 : le bilan
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L'édition 2017 de la Paris Games Week s'est achevée dimanche. Décrié par une partie de la communauté, l'événement a pourtant conquis des centaines de milliers de visiteur, avec son ambiance unique.

PGW 2017 : le bilan

 

La grand-messe parisienne du gaming

 

 

La PGW, c'est déjà fini ! Comme à son habitude, l'événement a été un franc succès avec des centaines de milliers de visiteurs venus des quatre coins de la France (et parfois de plus loin!). La recette n'a pas changé depuis l'an dernier : des stands XXL, des jeux, des animations et des compétitions à gogo. Tout pour plaire aux gamers français ? Oui et non. Car si la PGW est pour les uns un vrai Disneyland éphémère, elle tient plus pour d'autres de la gigantesque foire, turbulente et bruyante. L'événement a en tout cas le mérite de mettre à l'honneur tous les aspects du phénomène vidéo-ludique, sans en omettre aucun. 

 

La fête démocratique par excellence

Il faut peut-être voir la PGW comme une grande immersion dans l'univers vidéo-ludique. Mettre un pied dans la parc de expositions pendant l'événement, c'est se plonger dans toute la diversité du jeu-vidéo mondial. FPS, RPG, eSport, chibi, culture manga... La PGW est avant tout un espace de découverte, presque d'initiation, notamment pour les plus jeunes. Ces derniers étaient d'ailleurs "à l'honneur" dans cette édition, avec un Hall 2 presque entièrement dédié au gaming "junior" et un espace neuf pour l'eSport des enfants : l'ESWC Kids. Pas de doute, les enfants étaient au paradis durant l'événement. Tests des tous derniers AAA, initiations à la compétition vidéo-ludique, photos avec leurs Youtubers préférés, rencontre avec des cosplayers... On en oublie, mais les attractions ne manquaient pas.

Les titres plus modestes n'étaient pas non plus en reste. Le remarquable espace "Made in France", en mettant à l'honneur les indés tricolores, permettait de s'essayer à des jeux originaux, sans trop pâtir des files d'attente qui, il faut le dire, sont parfois démesurées à la PGW. 

   

 

Crowd Control

Soyons honnêtes, la foule est la principale crainte des visiteurs de la PGW. Il était fréquent, dans les précédentes éditions, de ne même plus pouvoir avancer dans les couloirs le samedi après-midi, tellement la foule était compacte. Les organisateurs semblent avoir pris le problème à bras-le-corps cette fois-ci, en élargissant les allées principales du Hall 1. Mission accomplie? Pas totalement : il y avait de sérieux bouchons humains dans le coin boutique/ manga du premier hall. 

Le rêve pour l'édition à venir ? Des sortes de fast-pass à la Disney pour limiter les attentes et pouvoir tâter de son jeu favori sans peine. On est là dans le domaine du souhait, mais les organisateurs pouvaient exaucer ce vœu, la PGW serait le plus bel événement du monde. Parole de gamer.

 

 Mieux vaut ne pas être agoraphobe pour la PGW ! 

Du test à gogo

Le SELL a fait le choix de placer l'expérience gaming au coeur de la PGW. En d'autres termes, il a remplacé les quelques conférences traditionnelles par... encore plus de tests et de hands-on ! Les conférences plus "pros" ont de fait été transférées à un espace dédié : la Game Connection. Et il faut dire que la décision se comprend aisément : le public de la Paris Games Week est avant tout là pour voir du jeu vidéo. A la différence de la Gamescom par exemple, la PGW n'est pas une instance de révélation de titres ; c'est avant tout un endroit pour voir les dernières sorties, et rencontrer les stars du gaming. 

 

Essayer et regarder, l'alpha et l'omega de la PGW

 

L'eSport dans l'ombre du Gaming

Le jeu-vidéo compétitif a également répondu présent sur le salon. Réunies dans le Hall 3, les scènes et arène esportives ont conquis tous les types de publics. Une fois encore, la démonstration a été faite que l'eSport n'était pas qu'un phénomène de mode et qu'il suscitait un engouement impressionnant. Mentions spéciales à la scène de Rainbow6 Siege et aux ambiances lors des finales de FIFA 18 ou de Clash Royale

Toutefois on en viendrait presque à déplorer cette concentration esportive dans le Hall 3 -par ailleurs très sombre- et ce maintien à l'écart du gaming "standard". Ce compartimentage est de notre point de vue regrettable : la compétition est, en soi, une attraction qui passionne le public. La preuve en est avec les compétitions de Splatoon 2 et de Dofus (pic de 18 000 viewers sur Twitch lors de la finale), toutes deux tenues dans le Hall 1, "au coeur de la PGW", et ayant connues un succès phénoménal. Alors certes, la PGW n'est pas une LAN et elle ne place pas l'eSport au centre de l'événement, mais il serait peut-être temps de franchir le pas ! 

 

 

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