Il faut sauver le soldat Call of Duty, c’est la mission que Activision et Sledgehammer Games se doivent de remplir en cette fin d’année 2017 après le crash spatial de la franchise, dont les décombres perdus entre Mars et Neptune étaient attendus sur Terre l’année dernière. Pas foncièrement mauvais et même solide sur son mode campagne et son aventure Zombies, Infinite Warfare était le dernier luron du cycle futuriste entamé par Advanced Warfare en 2014. Un cycle qui s'est achevé dans la douleur et qui a plombé l'aile de la poule aux œufs d'or d'Activision. Les joueurs réclamaient du changement et un retour aux sources ? C’est chose faite avec l’arrivée de Call of Duty : WWII.
Après s'être petit à petit éloignée de son essence depuis le passage à l’air moderne et un crescendo futuriste entamé avec Black Ops 2, la série revient aux basiques… simple, à la Seconde Guerre Mondiale quoi. Là encore une période surexploitée, décriée et mis au placard il y a près de dix ans avec la révolution du FPS provoquée par Call of Duty 4 : Modern Warfare. Comme quoi l’histoire se répète et le timing a un rôle essentiel dans la réussite commerciale d’un titre de cet acabit. DICE et EA ont exploité le filon des guerres du passé l’an dernier avec Battlefield 1, Activision sort la pelleteuse un an plus tard, enfilez votre casque, saisissez votre carabine, il est temps de reprendre une dose de Call of Duty à l'ancienne.
Genre : FPS
Développeur : Sledgehammer Games
Éditeur : Activision
Support : PS4, Xbox One, PC
Prix : 69,99€
PEGI : 18+
L’horreur de la guerre s'invite chez vous
La Seconde Guerre Mondiale est l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire de notre pays. Ces événements sont encore très présents dans les têtes et nous attendions Sledgehammer Games au tournant au vu du parti pris extrêmement réaliste du mode histoire de ce Call of Duty : WWII. Car les enjeux vont bien au-delà du divertissement, faire vivre une expérience qui se veut comme une redéfinition de la vision de la Seconde Guerre Mondiale aux nouvelles générations de joueur c’est aussi un devoir mémoire vis à vis des hommes et des femmes qui ont donné leur vie dans cette guerre. Afin de retranscrire au mieux les évènements et l’atmosphère si particulière du conflit, Michael Condrey et Glen Schofield se sont attachés les services de Martin K.A Morgan, un historien et auteur spécialiste de la période. Les membres du studio ont sillonné l’Europe pendant quelques mois durant le développement pour s'imprégner de souvenirs, d’images et d’anecdotes et rendent disons le de suite, une copie très convaincante.
Côté scénario, Call of Duty : WWII ne s’écarte pas des faits historiques, vous suivrez un peloton de soldats lors du débarquement en Normandie, puis à travers l’Ouest de la France jusqu’à Paris. Le conflit s’éternise ensuite à la frontière allemande, dans les Ardennes avant de se terminer par la marche vers Berlin. Les paysages et la nature meurtris par la guerre, les environnements urbains détruits, les rues de Paris désertes sous l’occupation allemande, on sent que le studio s’est attardé sur l’ambiance et les environnements traversés par le joueur. Sur les champs de bataille, vous ne serez pas épargnés. Mutilations, démembrements, corps brûlés au lance flammes et visages marqués par la faim et les efforts physiques, le traitement infligé aux soldats n'est pas censuré, âme sensibles s’abstenir. Au delà de l’aspect visuel, Sledgehammer a également accordé de l’importance au temps. Les 12 missions qui rythment cette campagne retranscrivent plutôt bien le déroulé de la libération de l’Europe. Si les évènements s’enchaînent assez rapidement dans la première moitié de l’intrigue, on a l’impression de stagner par la suite… parce que les Alliés ont également rencontré de nombreuses difficultés dans des conditions épouvantables durant l’hiver 1944. La progression des troupes s’est arrêtée net pour laisser place à une guerre de position et de lutte contre le froid plutôt bien retranscrit dans le jeu. Pour combler ce vide, la narration s’attarde seulement à ce moment sur son personnage, un choix étonnant pour une franchise qui a l’habitude de nous servir des récits très manichéens et essentiellement centrés sur son héros.
Jamais sans ma bande
Vous incarnez Red Daniels, un fermier du Texas envoyé en Europe et l’un des premiers à débarquer sur les plages de Normandie en 1944 sous le feu de l’Axe. Alors que Call of Duty nous avait habitué à incarner des super-soldats capables de sauver leur pays ou la planète de leur propre chef, Sledgehammer nous glisse cette fois dans la peau d’un jeune homme improvisé soldat avec ses faiblesses, ses doutes et ses peurs. Un parti pris différent et qui permet également de mettre l’accent sur les autres personnages de l’escouade. On s’attache bien plus facilement à Zussmann, Pierson, Turner et Rousseau dans les premières heures de cette campagne, Daniels est finalement assez effacé et ne prend de l’importance que plus tard dans l’intrigue. Seul visage connu du casting, Josh Duhamel convainc dans son rôle de sergent torturé par le passé et dont la peur de perdre ses hommes le transforme petit à petit en bulldog incontrôlable prêt à tout pour mettre fin à la guerre au plus vite.
Au delà du récit de guerre, Call of Duty : WWII est surtout une belle introspection dans l’esprit de ces soldats. D’abord convaincus que tout se passera bien en suivant le protocole, ils se retrouvent cueillis par les balles dès la sortie du bateau. Dès lors la bataille contre soi-même pour ne pas flancher et plus tard, ne pas perdre son âme commence. C’est ensemble que les protagonistes de cette campagne réussiront à gagner la guerre, l’amitié, la solidarité et le sens du sacrifice prennent alors une toute autre dimension et Sledgehammer réussit à impliquer le joueur émotionnellement dans son récit.
Ce sens de la fraternité se retrouve également dans les mécaniques de gameplay. Oubliez la récupération de vie, vous disposez désormais d’une barre de santé qui ne se régénère pas d’elle même après vous être mis à couvert quelques secondes. Vous devrez désormais prendre le temps de vous soigner pour ne pas succomber à vos blessures. Une bonne idée qui se révèle finalement plutôt accessoire, puisque vous trouverez des trousses de secours en abondance sur le terrain. Le niveau de difficulté n’est donc pas directement impacté mais en revanche ce système pousse le joueur à adapter son comportement. Vous voulez survivre ? Restez à couvert et à proximité de votre escouade car c'est aussi grâce à vos camarades que vous viendrez à bout des Nazis qui se mettront au travers de votre chemin. Zussman fait office d'ambulance sur pattes avec des kits de soin, Turner vous distribuera des munitions, les jumelles de Pierson vous permettront de détecter les ennemis, Aiello appellera une frappe de mortier et Stiles vous approvisionnera en grenades. Avec des temps de rechargement assez longs de ces compétences d’équipes, le jeu vous incite à progresser lentement sur le champ de bataille. Il n’est pas rare que les ennemis se comptent par plusieurs dizaines et vous aurez besoin de vos alliés pour en venir à bout. Ces derniers vous offrent un réel support et ne se contentent pas de vous observer défourailler la moitié des troupes adverses. La mécanique se révèle bien utile dans certaines situations et vous manquera lorsque votre escouade sera séparée.
La campagne alterne les phases de jeu classiques avec plusieurs passages d'infiltration bien sentis, mention spéciale à la mission dans Paris. L’IA est assez permissive, Call of Duty oblige, mais nous nous sommes tout de même laisser prendre au jeu. De leur côté, les phases en véhicule sont plus rares qu’à l’accoutumée mais sont plutôt variées. Toujours dans l’optique de ne pas faire de Red un machine de guerre capable de piloter un avion du jour au lendemain, le jeu passe la main à des escouades spécialisées contactées par vos soins à des moments clés. Une transition Indiana Jonesque plus tard et vous voilà au contrôle d’un autre personnage, pilote de préférence, qui viendra en aide à votre groupe. Plutôt rares, ces passages sont très, voir trop arcade pour vraiment séduire. Vous heurtez un mur lors d’une poursuite en Jeep ? Bienvenue dans une petite partie de ping pong avec les éléments du décor, vous ne serez jamais stoppés net en cas de crash et si jamais cela devait être le cas, bonne chance, il n’y a pas de marche arrière !
Ne pas tomber dans le scénario manichéen à outrance, c'est la grande force de cette campagne de Call of Duty : WWII qui nous met dans la peau d'un groupe de jeunes soldats improvisés envoyés dans l'enfer de la guerre et dont la vie ne pend qu'au fil du rêve de revenir au pays en héros. Sledgehammer réussi à retranscrire et impliquer le joueur dans son histoire à la Band of Brothers où vous vous surprendrez à essayer de sauver vos camarades dans certaines actions contextuelles et craindre pour la survie du groupe, une notion assez absente des anciens Call of Duty. Américains, Britanniques et Français(es) travaillent mains dans la main pour venir à bout de l’Axe. Gros bémol néanmoins dans la représentation des nations présentes dans le conflit. Les soldats des pays du Sud de l’Europe et du Nord de l’Afrique venus en aide aux Alliés ont été oubliés, car non il n’y avait pas que des blancs sur le front, et Howard se sent bien seul dans ce mode histoire.
On se capte à la plage !
La plus grosse nouveauté de ce Call of Duty : WWII se trouve du côté du multijoueur. Afin d’inciter les interactions sociales entre les amateurs de CoD, Sledgehammer a conçu le Quartier Général, un espace ouvert pouvant accueillir jusqu’à 48 joueurs et qui fait office de menu secondaire au multi. D’un simple appui sur la touche start, le joueur se retrouve dans un camps établi sur les plages de Normandie, trois jours après le débarquement. D’ici vous pourrez sélectionner des contrats et des objectifs hebdomadaires à remplir, ouvrir vos largages de ravitaillement, passer vos prestiges et vos prestiges de divisions, tester vos armes et vos scorestreaks dans des zones d’entraînement, regarder des vidéos ou des lives Call of Duty World League dans l’espace de projection, lancer un Zombies avec des amis ou les défier eux et les autres joueurs dans l’Arène 1v1.
Le QG est disponible à tout moment sans temps de chargement, même entre deux parties et se définit avant tout comme un lieu d’échange et de détente post-batailles. La personnalisation y tient une place importante, vous pourrez y créer vos emblèmes, designer vos propres camouflage d'armes et surtout y exposer vos tenues et autres skins ou encore comparer vos statistiques avec les autres joueurs. S’il est tout à fait possible d’utiliser uniquement le menu classique, tout y figure, ce Quartier-Général apporte une vrai plus-value au mode multijoueur. L’endroit idéal pour finir vos soirées entre amis. Michael Condrey, le co-fondateur du studio SHG Games nous a d’ailleurs confié que le QG devrait être étendu dans les semaines suivant la sortie avec toujours plus de possibilités et d’activités.
Mention spéciale à l’arène 1v1 où vous affrontez un concurrent dans une mini-carte en contre-bas sous les yeux des autres joueurs. Le gagnant de ce duel en 3 kills gagnants reste dans l’Arène et sera défié tour à tour par les autres joueurs de la queue, jusqu’à ce que défaite s’en suive. Un petit mode à part entière, très addictif si vous avez un tant soit peu d’esprit de compétition et qui a ses petites subtilités grâce à une phase de bans au lancement de chaque match. Pour les moins téméraires et les nostalgiques vous pourrez également jouer à plusieurs petits titres arcade d’Activision, un clin d’œil toujours très appréciable.
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures
Le retour du gameplay au sol pouvait être redouté par certains joueurs, finalement rebutés par la lenteur de Call of Duty Modern Warfare Remastered l'an dernier. Pas d'inquiétude, le gameplay est bien plus nerveux et dynamique que sur le remake de CoD 4. On retrouve totalement les sensations de l'époque, certains crieront à la délivrance, d'autres au déjà-vu. Le niveau de santé est plus important que sur Infinite Warfare ou Ghost, nous restons tout de même assez réservé à ce sujet, n'ayant pas encore joué en conditions canapé à la maison et en ligne au moment de l'écriture de ce test.
L'armurerie est complète sans en faire trop avec une trentaine d’armes à se mettre sous la main. Les lasers modifiés, grenades plasma et autres accessoires blindés de technologie ne sont plus, il est bien plus simple de comprendre l'utilité de tous les éléments mis à votre disposition. Rien à signaler du côté de l'équilibrage, il faudra encore quelques patchs pour que toutes les armes trouvent leur place dans le jeu, nous n'avons pas débusqué de soucis majeur à ce sujet pendant le test bien que, comme d'habitude certaines armes sont bien plus efficaces que d'autres. Bonne nouvelle du côté des variantes qui ne modifient pas les statistiques des pétoires mais seulement leur apparence et l'XP gagnée par votre soldat.
Diviser pour mieux régner
Dites au revoir aux spécialistes, aux armes blindées d'accessoires et à une palette d'atouts qui font de vous un super soldat, WWII revient aux bases de Call of Duty aussi en multijoueur. Première étape de la construction de votre classe, vous devez d'abord choisir une division. Au nombre de cinq, ces dernières vous permettent de bénéficier d’entraînements propres à chacune d'entre elle. Ces entraînements sont en fait des atouts à la seule différence que vous ne pourrez donc pas les associer à votre guise.
Les divisions correspondent chacune à un style de jeu bien particulier et vous débloquerez les cinq entraînements d’une division après plusieurs heures de jeu avec ladite division. Le système est moins permissif mais le joueur dispose tout de même d'une légère marge de manœuvre grâce au choix d'un entraînement de base commun à toutes les divisions qui permettra d'adapter la classe à votre propre style de jeu. Le système d'atouts est donc revisité pour plus de simplicité et de spécialisation des joueurs. S'il est possible de combiner n'importe quelle division avec n'importe quelle arme, l'Infanterie est clairement pensée pour les adeptes de fusils d'assaut, Montagne s'adresse aux tireurs d'élite, Expéditionnaire aux fusils à pompe et ainsi de suite.
Un multijoueur compétitif à souhait
Au sortir d'un Infinite Warfare qui s'approchait de la catastrophe sur ce point, nous avons été convaincus par les cartes multijoueur de ce Call of Duty : WWII. Elles sont moins nombreuses que d'habitude mais les environnements sont variés et leurs constructions sont assez irréprochables dans l'ensemble. Hormis Gustav Cannon qui sera le théâtre d'affrontement entre snipers et Pointe du Hoc avec ses tranchées qui nous font perdre la tête, la plupart des maps ont clairement été pensées pour la compétition. Et pour cause, Raymond «Rambo» Lussier n'y est pas étranger. L’ancien joueur emblématique d’EnVyUs, encore considéré comme le génie stratégique et tactique de l’eSport Call of Duty travaille depuis trois ans chez Sledgehammer et a activement participé à la création de ces cartes. London Docks, Forêt des Ardennes ou Sainte-Marie du Mont sont des terrains de jeu tout à fait propices aux joutes de COD World League et les modes compétitifs proposés dans le jeu, ce qui n'était pas toujours le cas jusqu'à présent. Pour les débutants l'expérience sera donc un poil plus éprouvante car il faudra davantage comprendre le fonctionnement des modes de jeu et garder du map-control pour gagner ou au moins éviter de vous faire piéger dans votre propre camp.
La ligue signe enfin son grand retour et permettra à tout un chacun de se familiariser avec l'expérience Call of Duty en 4v4 compétitif. Peu de détails ont été communiqués à son sujet à l'écriture de ce test mais l'on sait déjà de source sûre (et Ramboesque) que le système de ranking s'approche de celui proposé sur Black Ops 2. Coup d'envoi de la première saison le 1er décembre. On note également l'intégration des matchs Gamebattles dans le menu multijoueur qui vous permettra de mettre le deuxième pied dans le monde de la compétition en participant au circuit COD World League avec trois coéquipiers. Ces matchs sont adressés aux joueurs désireux de franchir un nouveau cap en affrontant les meilleurs équipes du continent et en remportant des points CWL qualificatifs pour les tournois officiels. Plus besoin d'aller sur un site externe pour lancer les matchs GB et pour renseigner les résultats, le jeu le fait de lui même, plus facile d'accès, le chemin de la gloire eSportive s'ouvre à tous.
Le mode Guerre, bonne surprise de cette année
Destinés aux joueurs plus casual, le mode Guerre est l'autre nouveauté majeure de cet opus Call of Duty. Avec des parties plus longues, des passages plus scénarisés et des objectifs variés, le mode Guerre apporte une touche de fraîcheur au multijoueur et s'éloigne complètement des standards des jeux Call of Duty. L'expérience est similaire à la ruée de Battlefield, une équipe de défenseurs doit freiner la progression des attaquants dans les trois zones du niveau. Les deux camps s'affrontent de part et d'autre de la carte et l'on ressent vraiment cette notion de front en multi. Trois cartes seront disponibles au lancement et chaque DLC devrait comprendre une carte supplémentaire. Escorter un tank, poser une bombe, capturer un bunker, détruire des caisses de ravitaillement dans une pièce de stockage, ou récupérer du fuel pour le ramener à votre convoi, tout autant d'objectifs que de manières de les aborder. Le mode Guerre est très plaisant, surtout destiné aux joueurs occasionnels, plus divertissant que les modes classique, il nécessitera néanmoins un minimum de jeu en équipe pour gagner. A noter que les statistiques du mode Guerre ne seront pas comptabilisées dans votre rapport de combat.
Un mode Zombies plus viscéral que jamais
Petit pêché mignon des jeux Treyarch pendant de nombreuses années, le mode Zombies est désormais adopté par tous les studios de développement de la franchise Call of Duty. Infinity Ward était attendu au tournant l’an dernier et a converti l’essai avec un Zombies in Spaceland très réussi. C’était cette fois au tour de Sledgehammer de marcher sur des œufs en essayant de convaincre les amateurs de chair putréfiée qu’il pouvait proposer mieux que l’Exo Zombies bâclé d’Advanced Warfare. Gardé bien au chaud avec une communication qui n’a pas dévoilé grand chose de cette aventure Nazi Zombies, le mode reprend dans les grandes lignes les mécaniques pensées par Treyarch sur World at War ou Black Ops et qui ont été reprises maintes et maintes fois depuis. Déception de ce côté, nous espérions que Sledgehammer développe sa propre vision du mode Zombies en balayant ces mécaniques vues et revues d'un revers de la main.
Vous gagnez toujours des points en tuant ces sales bêtes afin d’ouvrir les différentes zones de la carte, vous procurer des armes et des capacités. La recette est donc toujours la même avec quelques différences notables, notamment celle de ne pas pouvoir barricader les fenêtres une fois qu’elles ont été brisées une première fois par les morts-vivants. Les secrets et Easter Egg sont évidemment toujours au rendez-vous avec une nouveauté qui divisera les foules. Les étapes de réalisation du secret sont désormais indiquées en haut à gauche de l'écran, en plus d'un inventaire d'items à récolter et des objets à trouver… en surbrillance. Les fans hardcore vont se manger les doigts, à part si un autre secret encore plus secret ne soit au programme…
La force de ce mode Zombies est son ambiance, bien plus viscérale et sanglante que ces prédécesseurs. Jumpscares, couloirs sombres remplis d'hémoglobines, éclairages défaillants, pièges de métal rouillé et monstres tout droit sortis de The Evil Within, ce mode Zombies relève clairement du Survival Horror. Dommage que le gameplay ne penche pas de ce côté là et se contente de faire bien en reprenant le fonctionnement de ces prédécesseurs.
Techniquement... RAS
Sur l'aspect technique, ce Call of Duty : WWII a de beaux arguments à faire valoir. Sans être irréprochable, le soft convainc par la retranscription des paysages et des champs de batailles en solo. Sans surprise, CoD met l'accent sur les explosions, les effets de fumée, les déflagrations et autres joyeusetés de la guerre, mention spéciale aux éclairages particulièrement séduisants lors des missions en France. Dans l'ensemble ce WWII flatte la rétine, sur PS4 Pro en tout cas, mais le tableau s’assombrit lorsque l'on s'attarde sur les différents éléments du décor de très près. Les textures sont peu détaillées, parfois fades et grossières, un sacrifice nécessaire pour assurer une fluidité optimale ? Possible, puisque malgré tout, nous avons eu droit à plusieurs ralentissements au long de l'aventure solo. Rien à signaler en multijoueur et en Zombies dont les rendus globaux sont moins impressionnants qu'en campagne pour assurer un rendu en 60FPS constant.
Test réalisé sur PS4 Pro
|
|||||
Les plus et les moins |
|||||
Un campagne réaliste et qui met l'accent sur les personnages | ... mais une mécanique que l'on aurait aimé revisitée | ||||
Le système de soutien avec les membres de l'escouade en solo | Les étapes de réalisation du secret Zombies dans un coin de l'écran | ||||
Les cartes du mode multijoueur | Plusieurs textures de mauvaise qualité lorsque l'on observe certains éléments de près | ||||
L'arène 1v1 du Quartier Général | |||||
La ligue et les matchs GameBattles, la CoD World League s'invite dans les salons | |||||
Le mode guerre, la bonne idée de cette année | |||||
Un joli retour aux sources pour ceux qui n'avaient pas les bases | |||||
L'ambiance du mode Zombies... |