Il existe des pays qui sont bien moins tolérants qu'en France en ce qui concerne les tricheurs ou "hors la loi" sur les jeux vidéos, la preuve avec la Chine et l'histoire qui s'en suit sur le jeu Counter Strike Global Offensive. Ici, il n'est pas question d'utilisation d'un logiciel tiers permettant d'être meilleur que les autres joueurs à l'aide un wall hack ou d'un aim bot, mais d'une affaire bien plus grave aux yeux des autorités chinoises.
M.Pan lors de son arrestation par la police chinoise
En effet le coupable, Monsieur Pan, encourt près de 15 ans d'emprisonnement et une amende qui pourrait atteindre 5 fois la valeur des bénéfices réalisées avec son logiciel de triche nommé "CS:GO Daniel". Ce dernier permettait à des joueurs qui le téléchargeait de bénéficier du jeu gratuitement de manière illégale en Chine et c'est pas moins de 4 275 comptes qui sont concernés, tous bannis du jeu à l'heure où nous parlons.
Cette histoire nous montre que la cybercriminalité peut avoir n'importe quel visage et n'importe quelle forme. Se cacher derrière un pseudo est très facile et permet à n'importe qui de se croire au-dessus de tout et de passer du côté obscur en cédant à la triche, l'escroquerie ou le manque de respect (insultes, harcèlements, etc...). La condamnation de M.Pan est une première dans le monde du jeu vidéo, car jusqu'à présent aucun tricheur ne s'était retrouvé en prison. En France, nous sommes encore loin de ce genre de condamnation, mais la question se pose tout de même. Les tricheurs en jeu et ceux qui profitent de ce genre de cybercriminalité doivent-ils être sévèrement punis ? Avec l'effervescence autour des jeux vidéos et de l'eSport il y a de fortes chances pour que les autorités se penchent de plus en plus sur les cas de triches et de fraudes dans le milieu.