Super Mario Odyssey : 10 raisons de l'attendre
Plus qu'un petit mois avant la sortie de Super Mario Odyssey et Nintendo commence à faire monter la pression niveau communication en multipliant les extraits. Résultat : l'attente commence à devenir insoutenable, un peu comme pour un certain Zelda Breath of the Wild en début d'année. Ci-dessous, retrouvez dix raisons qui nous laissent penser que Nintendo va encore frapper un grand coup, tout en évoquant le gameplay et ses subtilités, ainsi que la construction des prochaines aventures de Mario.
Remarque : Super Mario Odyssey repose énormément sur l'effet de surprise et les découvertes au gré de l'exploration des différents royaumes. Tenez-vous le pour dit, il y a quelques spoilers ci-dessous !
> Date de sortie : 27 octobre
Retour au modèle sandbox
Cela fait depuis Super Mario Sunshine sur Gamecube que ça n'était pas arrivé : Mario Odyssey s'inscrit en tant que digne héritier de Super Mario 64, là où les excellents Galaxy et 3D World étaient bien plus linéaires. Pour le coup, cela risque fort d'être le premier Mario du genre pour beaucoup d'entre vous, puisque Sunshine est sorti il y a tout de même quinze ans (boum, p'tit coup de vieux en passant, ça fait toujours plaisir). Ce que cela implique ? Eh bien au lieu de suivre un tracé fixe pour atteindre un objectif donné, il vous sera possible d'explorer les différents royaumes comme bon vous semble, sachant que des restrictions sont quand même à observer (chemins bloqués, etc).
Le nombre de royaumes est encore un mystère, mais vu la taille de cette lune,
il se pourrait qu'on aille y faire un tour.
La chapimorphose, ce don du ciel
C'est LA grande idée de ce Super Mario Odyssey : alors que le moveset de Mario semble déjà bien touffu grâce aux nouvelles capacités acquises via Cappy, notre héros va élargir son champ des possibles de façon exponentielle. Grâce à son chapeau vivant, le moustachu va pouvoir prendre la place de nombreux ennemis, éléments du décor, détails, etc. Le nombre de chapimorphoses disponibles est encore inconnu, mais les exemples montrés dans les différentes vidéos de gameplay sur le web montrent une diversité qui met irrémédiablement le sourire aux lèvres, et puis, qui n'a jamais rêvé de contrôler un bout de viande à moustaches ? Personne, bon ok.
Allez zou, petite possession d'un humain afin de contrôler sa voiture télécommandée,
tout est normal.
10 idées à la seconde
Pour les besoins de cet article, et aussi pour notre propre plaisir, nous avons englouti des dizaines de vidéos de gameplay du jeu, en marge de nos deux previews publiées sur le site (à retrouver ici et ici) et une chose ressort tout de suite : le nombre d'idées de gameplay et de puzzles ingénieux est tout simplement bluffant. Il faudra évidemment voir si les concepts ne se répètent pas trop souvent (nous avons constaté des phases «similaires» dans différents mondes) et également si l'ensemble apporte suffisamment de challenges et récompenses convenables pour le joueur, afin de lui donner envie d'en découvrir toujours plus. Ces quelques craintes mises de côté, la créativité semble plus que jamais être au rendez-vous.
Les phases 2D façon Super Mario Nes risquent d'être nombreuses.
Ça a quand même l'air sacrément barré
L'univers de Mario a toujours été plutôt loufoque, mais avec Odyssey, on sent que les équipes derrière Mr Koizumi y sont allés à fond : que ce soit dans la direction artistique des différents mondes, mais aussi dans le concept de chapimorphose ou tout simplement la trogne de certains personnages (les homme-fourchettes, wtf), ils sont partis loin, très loin. Quitte à ce que certains de ces choix, plutôt osés, divisent la communauté : New Donk City, le tout premier royaume montré, est très loin de faire l'unanimité, avec sa DA réaliste et sa technique au raz-des-pâquerettes. Si l'on se gardera bien de porter le moindre jugement sur cet aspect du jeu, on peut déjà lui concéder la variété et l'originalité de ses environnements.
Luncheon Kingdom et son esthétique voxel, un régal.
Que les fans de plate-forme pure se rassurent
SMO va beaucoup jouer sur l'exploration et la surprise permanente, ce qui ne sera pas forcément au goût de ceux qui cherchent de la plate-forme et rien que de la plate-forme dans un Mario, ce qui est tout à fait concevable. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, Odyssey proposera toute une palanquée de défis de plates-formes classiques, dont certains rappelleront forcément les phases du même style dans Sunshine : privé de Cappy, Mario ne pourra parfois compter que sur lui-même et ses compétences de base, puisque ces portions ne s'activent qu'après avoir laissé la fameuse casquette à l'entrée.
Ça devrait rappeler quelques trucs à beaucoup d'entre vous.
Le contenu semble gargantuesque
Le monde du désert contient à lui seul 69 lunes de puissance à dénicher un peu partout : si on multiplie ce nombre par le total de royaumes connus à l'heure actuelle, ça nous laisse déjà entrevoir une durée de vie assez immense. À la quête des lunes viennent aussi s'ajouter les mini-jeux avec leurs classements en ligne, mais aussi le mode photo très complet qui risque d'engloutir quelques poignées d'heures supplémentaires. Bref, on ne se fait pas trop de soucis là-dessus, il devrait y avoir largement de quoi faire. À noter que, comme d'habitude dans les Mario, ceux qui réussiront à atteindre les 100% auront le droit à quelques surprises supplémentaires.
Les lunes vertes servent de carburant à l'odyssée. Cependant, il existe des lunes d'autres couleurs...
Du fan-service de partout
Comme Zelda Breath of the Wild, Super Mario Odyssey se lâche sur l'héritage de la saga, en laissant un nombre de références assez hallucinant aux autres titres Mario. En faire la liste ici serait trop longue, mais rien que dans New Donk City, les easter-eggs pleuvent : les rues aux noms de la famille Kong, Pauline en maire, la phase plate-forme 2D complètement reprise du tout premier Donkey Kong... Les nostalgiques vont en prendre plein les mirettes, vous pouvez en être certains !
À chaque tenue sa référence, et il y en a un paquet.
Chut, c'est un secret
En nous renseignant sur le jeu, nous sommes tombés sur quelques découvertes que nous tairons ici, mais qui feront probablement battre le coeur de ceux qui ont connu l'époque de la Nintendo 64, mais chut, on n'en dira pas plus. De toute façon avec un titre basé sur l'exploration, il ne pouvait en être autrement : Odyssey sera bourré de secrets et de surprises, il s'agit même du leitmotiv de Koizumi, ce dernier veut absolument que l'on soit surpris en jouant à ce nouvel épisode.
Les costumes ouvriront l'accès à de nouvelles zones et donc à de nouvelles lunes et secrets.
Un vrai, grand Mario dans la poche
On dévie un peu du sujet, mais finalement pas tant que ça : en tant qu'exclusivité Switch, SMO s'adressera aussi aux joueurs nomades, avec des objectifs plus courts à atteindre, parfaits pour les transports en commun et les sessions de jeu restreintes. Après nous avoir asséné une jolie mandale avec le sublime Breath of the Wild et son monde gigantesque à explorer librement, l'odyssée du père Mario risque également de porter l'estocade finale dans le cœur de ceux qui n'ont pas le temps ou l'envie de se poser dans un salon pour jouer aux jeux vidéo.
Ça risque de faire un malheur sous les sapins cette année.
Nintendo en garde sous le chapeau
Si Big N avait su distiller les informations au compte-gouttes pour Zelda, la communication autour de ce nouvel épisode de la saga Mario se veut bien plus agressive en en montrant des tonnes et des tonnes. Cela dit, nous avons pu avoir le jeu entre les mains et nous pouvons confirmer qu'il y a encore de nombreux éléments et surprises dont vous n'avez absolument jamais entendu parler. C'est une certitude, Mario en garde encore beaucoup sous sa casquette, et il nous tarde vraiment de découvrir si le titre saura égaler, voire surpasser l'excellence de Super Mario 64 : ils en sont capables et Breath of the Wild en est encore l'exemple le plus parlant.
Ce méchawriggler ferait presque flipper...
