MGG / Actualités jeux vidéo / PUBG /

PUBG : Les raisons du succès

PUBG : Les raisons du succès
1

Comment PUBG a-t-il atteint en si peu de temps le rang de jeu le plus regardé sur twitch ? On passe les raisons en revue ensemble.

PUBG : Les raisons du succès

PUBG : Les raisons du succès

Plus de 15000000 de copies vendues, un accès anticipé qui dépasse le pic de joueurs des plus grosses productions multijoueurs de Valve... PUBG ne touche plus terre : essayons de comprendre pourquoi.

Un jeu qui va directement à l'essentiel

Battlegrounds est un titre qui ne fait pas de chichis : il ne s'embarrasse pas de mécaniques somme toute très accessoires et se contente d'aller à l'essentiel. Vous lancez votre partie, seul ou à plusieurs et tentez simplement de survivre grâce à ce que vous trouvez sur le sol des maisons que vous fouillez. Pas de craft, pas d'expérience et des parties qui s'enchaînent rapidement sans avoir à gérer des tas de statistiques ou faire évoluer votre personnage. Cette «simplicité» est forcément très attirante pour le plus grand public qui a juste envie d'avoir sa petite dose d'adrénaline sans forcément se lancer dans une construction de personnage ou tout autre système qui demande davantage d'investissement : il suffit juste de ne pas être manchot du clavier/souris pour jouer à PUBG et c'est aussi pour ça qu'il fédère autant de monde.

Le skill compte, mais pas seulement

Le doigté et la précision comptent évidemment pour beaucoup dans votre réussite sur l'île d'Erangel. Néanmoins, l'aspect stratégique ne doit surtout pas être négligé : bien se positionner dans une zone, savoir quand engager ou non un ennemi, faire les bons calls en début de partie par rapport à la trajectoire de l'avion... Les facteurs à prendre en compte sont bien plus importants qu'une «simple» visée précise. L'aléatoire est également prépondérant dans PUBG, puisqu'il est tout à fait impossible de savoir ce que les maisons que vous fouillerez renfermeront, même s'il est possible d'avoir une bonne idée des zones «chaudes» de loot, la RNG n'est pas à négliger lorsque vous comptez jouer «sérieusement».

Un genre qui a le vent en poupe

On a eu les Minecraft-like, les survival purs, aujourd'hui la mode est au Battle Royale. Et si ce sous-genre du jeu de survie a d'abord été largement popularisé par H1Z1 : King of the Kill, il ne fait désormais plus aucun doute que c'est PUBG qui réussira à marquer les esprits durablement, aussi sympathiques et réussis ses concurrents soient-ils. À ce propos, il convient de citer The Culling qui, s'il n'est pas le premier BR à avoir vu le jour, avait quand même proposé des bases que l'on retrouve chez les ténors du genre aujourd'hui. Malheureusement, le titre de Xaviant n'a pas réussi à garder sa communauté, la faute incombant à des patchs qui n'allaient pas franchement dans le bon sens.

Un générateur d'anecdotes inépuisable

L'île d'Erangel et ses nombreux bugs offrent une myriade de situations loufoques comme autant de petites anecdotes stupides qui ne manqueront sûrement pas de déclencher quelques fous rires. Si c'est bien souvent malgré lui que le titre vire au comique, il ne faut pas non plus sous-estimer les nombreux fails qui jalonneront votre carrière de survivant : écraser un équipier sans le vouloir, lui tirer en pleine face à cause d'un décalage maladroit, une zone mal calculée qui se conclut par la mort de l'équipe entière... Ce sont des choses qui arrivent et vu le peu d'enjeux jusqu'aux 20/25 derniers survivants restants, cela sera davantage synonyme de bonne humeur qu'autre chose (à moins d'avoir quelques rageux dans le groupe, on compatit si c'est le cas).

Le bon équilibre entre simulation et arcade

Moins arcade que H1Z1 et moins simu qu'Arma, Battlegrounds parvient à proposer sa propre formule et l'équilibre actuel fait que le jeu est fun, tout en disposant de suffisamment de profondeur pour contenter ceux qui veulent optimiser le moindre tir. L'interface et l'inventaire sont assez clairs pour trier et équiper ses objets en deux temps trois mouvements, alors que la balistique des différentes pétoires est particulièrement convaincante pour une production encore au stade de la bêta. Tout est fait pour que la pression soit maintenue autant que possible, même s'il est parfois difficile d'éviter une petite randonnée à travers champ.

PUBG

Un aspect communautaire déjà bien présent

Il a beau n'être en vente que depuis quelques mois, PUBG peut déjà compter sur une communauté très solide de streamers et de contributeurs en tout genre. Si Bluehole réussit à attirer autant de monde autour d'eux, c'est tout simplement parce qu'ils sont proches de leurs joueurs et que le suivi est de qualité pour un accès anticipé. Certes, tout n'est pas rose, et dans l'ensemble le jeu souffre encore de nombreux problèmes entachant le plaisir de jeu. Cela dit, on sent que les développeurs sont à l'affût en postant très régulièrement sur leurs réseaux sociaux dès qu'un problème est remonté, puis résolu, ce qui n'est pas forcément le cas chez tous les éditeurs. Battlegrounds peut aussi se targuer de disposer d'un mode spectateur particulièrement complet, encourageant les groupes et autres structures à proposer des compétitions sur des serveurs custom.

Un futur qui suscite envie et curiosité

Il ne se passe pas une semaine sans que les réseaux sociaux de PUBG n'affichent des previews de fonctionnalités ou de nouveaux contenus à venir : cela permet d'entretenir la hype autour du jeu tout en rappelant à ceux qui n'ont pas encore sauté le pas que le développement avance à un bon rythme et que le suivi est soutenu. À l'heure où ces lignes sont écrites, tous les regards sont braqués sur les nouvelles animations de vaulting (escalade de parois, franchissement d'obstacles), mais aussi sur la nouvelle carte, qui se dévoile doucement mais sûrement. En élargissant son contenu et en améliorant des aspects déjà présents, Battlegrounds risque fort de changer de visage dans les prochains mois, ce qui est finalement assez excitant lorsque l'on a déjà plusieurs dizaines d'heures de jeu à son actif (et nous sommes très nombreux dans ce cas).

1
Bastien DL
Lloyd  - Chef de projet éditorial

Tests, guides et plus si affinités... Vous apporte son aide depuis 2012 sur vos AAA favoris.

Kaazar il y a 7 ans

Quand on a connu le jeu au début de la béta et les différents patchs depuis, on se rend compte à quel point les programmeurs sont à l'écoute et efficaces, et comme cela est souligné c'est une très grande force.<br /> Mais je pense qu'une partie du fun vient aussi du loot et de l'exploration, même si le décor est fixe : le jeu est vraiment bien dosé et trouver son silencieux de SR ou son viseur x4 qui va bien apportent clairement leur lot de plaisir à jouer.

L'actu

En Continu

11:40 Fortnite se fait détrôner par PUBG sur le terrain des événements
23:46 PUBG : Des chiffres records depuis son passage en free-to-play
16:35 Poursuites judiciaires et plagiat du côté de PUBG !
11:27 BATTLEGROUNDS Plus, David Curd explique la stratégie free-to-play PUBG
19:17 Une collaboration improbable entre Riot Games et PUBG mobile !
14:09 PUBG : New State, le nouveau Battle Royale mobile, disponible en pré-commande
11:22 Tout ce que vous devez savoir sur l'événement PGI.S de PUBG
11:55 PUBG Esports évoque les PCS4 et PCS5 dans sa roadmap 2021
15:17 PUBG Corp travaille sur une suite du célèbre Battle Royale
18:28 PUBG : Interview de Dave Curd - La saison 10 met fin à une année d'expérimentations

Articles

recommandés

Battlegrounds : Guide des armes
Miramar : les meilleures zones de loot
Nos zones de loot favorites

Guides

à découvrir

Battlegrounds : Guide des armes
Boostez vos FPS sur BATTLEGROUNDS
Installation & utilisation de Reshade