Aperçu du mode solo de Splatoon 2
Découvrez notre aperçu du mode solo de Splatoon 2, après avoir traversé les 3 premiers mondes de la nouvelle aventure peinturlurée des Inklings. Le jeu sera disponible le 21 juillet prochain en exclusivité sur Switch.
Splatoon 2 Direct
Dégâts des zoos
Nul besoin du marouflage cher au cœur de Valérie Damidot pour faire gicler le précieux liquide coloré dans Splatoon : la vie des Inklings tourne en permanence autour de la peinture et des surfaces qu'ils repeignent, soit pour se la donner dans des compétitions chevronnées que nous n'évoquerons pas dans cette preview, soit pour défendre leur bout de gras face aux octariens, des rivaux «poulpesques» aux tronches pas possibles. En tant que nouveau héros local, vous aurez tôt fait de traverser la grille qui sépare Inkopolis de la dimension intermédiaire dans laquelle il sera possible de péter de la tentacule par camion. La construction du mode solo de Splatoon 2 ne diffère aucunement de celle du premier épisode : vous explorez un hub à la recherche de grilles donnant accès à des stages de différents types. S'il s'agira bien souvent d'aller d'un point A à un point B comme dans un jeu de plateforme classique, il est aussi possible de tomber sur des arènes fermées dans lesquelles plusieurs fragments des fameux poissons à récolter sont disséminés.
Du très classique, mais toujours aussi efficace, grâce à ce concept d'un niveau = une idée qui sera exploitée en long, en large et en travers. Alors certes, certains éléments du premier viennent gentiment se taper l'incruste et un certain sentiment de redite peut se faire sentir à l'occasion, mais dans ses tableaux originaux, Splatoon 2 tape juste. C'est frais, souvent très malin, et les niveaux s'enchainent sans aucun temps mort, pour peu que vous ayez trouvé leur accès, parfois bien caché dans le Hub. Quelques petites nouveautés s'immiscent timidement dans le mode héros, notamment avec les requêtes de l'armurier d'Inkopolis, qui vous imposera un type d'instrument pour la première traversée de certains niveaux et même si ça n'a l'air de rien dit comme ça, cette featurette modifie drastiquement la façon d'avancer dans un niveau, tout en vous apprenant à maitriser tous les aspects du gameplay de S2. Chaque monde est ponctué par un immense boss et pour le moment, on peut simplement vous dire que les designers se sont vraiment lâchés !
Peins sec !
La folie douce de l'univers Splatoon est donc toujours bel et bien présente et se consomme sans modération aucune, d'autant qu'à partir du fameux troisième monde sur lequel nous nous sommes arrêtés, la difficulté commence doucement mais sûrement à augmenter, avec des challenges un peu plus intéressants et un level design demandant davantage de réflexes. Attention cependant : la campagne solo, même si elle est substantielle, doit avant tout être abordée comme une introduction aux modes multijoueurs, qui restent évidemment le plus gros morceau du TPS compétitif de Nintendo. Elle mérite tout de même votre attention, si l'univers des Inklings vous intéresse, puisque les pages du carnet à retrouver dans les stages sont de retour et permettent d'en apprendre plus sur tout ce petit monde. Un petit plus sympathique qui donne du corps à la quête du héros, même s'il s'agit du minimum syndical et que le semblant de scénario (si on peut appeler ça comme ça) tient sur un demi post-it plié en 4.
Limite, on a bien envie de vous dire qu'on s'en fiche un peu, alors que les fans de Ayo et Oly qui grommellent encore dans leur coin suite au remplacement des deux annonceuses de Splatoon 1 seront tout de même heureux de retrouver une des idols dans les bas-fonds d'Inkopolis. Enfin, causons un peu technique : la résolution du jeu est un peu en dessous du 900p (selon l'analyse de Digital Foundry) et l'anti-aliasing est aux abonnés absents, ce qui est particulièrement frustrant étant donné les nombreuses améliorations techniques du titre. On sait le hardware de la Switch limité et Nintendo a sans doute souhaité privilégier un framerate impeccable à 60 images par seconde par rapport à la qualité de l'image.
L'avis de la rédaction |
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Après 3 mondes et plus d'une quinzaine de stages, la campagne solo de Splatoon 2 se montre tout aussi inventive que celle de son aîné : les idées de level design pullulent malgré quelques recyclages maquillés et l'ambiance toujours aussi foldingue de la chasse au poulpe est du genre à coller la banane (mention spéciale au boss du monde 2, très drôle). S'il ne s'agit clairement pas du cœur de l'expérience, cette petite parenthèse héroïque dans les profondeurs d'Inkopolis n'est pourtant pas à prendre à la légère, puisqu'elle va vous permettre, de manière on ne peut plus ludique, d'apprendre à maitriser tous les types d'arme en vue des affrontements en ligne. Pour le moment, une bonne pioche, en espérant que la difficulté continue de monter crescendo. |