La plupart des changements de mi-saison ayant déjà été annoncés, les rédacteurs des foires aux questions Riot sont désormais libres de se pencher sur des questions un peu plus générales. Nous parlerons donc ici du potentiel retour du mode 1v1 et des méthodes de recrutement de l'entreprise pour recruter ses écrivains. A l'approche des phases finales des playoffs il n'est cependant pas question d'oublier la scène compétitive et nous aborderons le rythme des matchs professionnels.
Le défi du solstice va-t-il faire son retour ?
Pour ceux qui n'étaient pas sur le jeu à Noël dernier, le "défi du solstice" est un mode 1v1 sur l’Abîme Hurlante où la victoire peut être obtenue au premier kill, à la première tourelle détruite ou au premier joueur atteignant les 100 sbires tués. Lorsqu'ils sont interrogés sur le possible retour du mode, les développeurs offrent une réponse étonnante : le mode a été exceptionnellement impopulaire. Peu de modes de jeu sur League of Legends ont été à ce point ignorés par les joueurs. Alors que d'un autre côté les 1v1 disputés entre joueurs professionnels sur ce mode, notamment lors des All Stars, ont été extrêmement suivis. Le défi ne reviendra donc pas en libre accès, en tout cas pas sans avoir été lourdement modifié pour le rendre plus ludique, il est cependant presque sûr de revenir pour des compétitions de 1v1 entre pros après les Worlds.
Le mode 1v1 avait été loin de remplir les attentes de Riot.
Le faible nombre de kills en compétitif est-il une bonne chose ?
C'est une critique de plus en plus redondante de la part du public : la scène professionnelle souffre, tout particulièrement en Europe et aux États-Unis, d'un rythme lent et d'un faible nombre de kills qui diminue l'attractivité des rencontres aux yeux du spectateur. Ici Riot n'offre qu'une réponse très vague, d'un côté les développeurs admettent qu'un "minimum de rythme est nécessaire dans une rencontre" mais affirment d'un autre côté que "le faible nombre de kills peut être une bonne chose, car la rareté des kills les rend plus excitants à voir". Changer le rythme global d'un jeu comportant autant de variables est sans aucun doute une tâche des plus ardues, impossible de dire si Riot y parviendra. Il n'est même pas certain que l'entreprise soit la principale responsable de cet état de fait, le comportement des joueurs et les styles propres à chaque région y étant probablement pour beaucoup également.
Qu'est ce qui fait un bon écrivain pour Riot ?
Lorsqu'un internaute demande à la responsable en chef du lore de League of Legends ce qui fait un bon écrivain à ses yeux, voilà les qualités qu'elle met tout de suite en avant :
- La capacité à inventer et à retenir une multitudes de détails sans qu'aucun d'entre eux ne vienne s'opposer à la trame principale. Ce sont les détails qui donnent vie à un monde fantastique, il en faut donc beaucoup, mais le bon écrivain sait toujours éviter les erreurs de logique et les incompatibilités.
- Une excellente communication avec les autres écrivains. Un lore de la taille de celui de League of Legends ne pourra jamais être géré par une seule personne, il est donc important que les écrivains non seulement communiquent entre eux, mais soient prêts à intégrer à leurs propres histoires les idées d'un autre.
- Maîtriser de nombreux registres. Savoir faire du drôle comme du tragique, c'est important car le joueur à qui l'on parle en utilisant toujours le même registre est très vite lassé, et ira trouver ce qu'il n'obtient pas sur League, sur d'autres jeux.
- Avoir déjà écrit. Personne n'est recruté chez Riot sans présenter des travaux sur lesquels ils ont déjà travaillé, c'est à son travail passé bien plus qu'à son entretien d’embauche que l'on juge de la valeur d'un écrivain.
Xayah, devrait-elle être désactivée en partie classée lors de la première semaine de sortie ? |
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