Après les dix semaines de saison régulière du Spring Split des LCS EU 2017, les Playoffs du Spring Split sont sur le point de commencer ! Les 3 premières équipes de chaque groupe se sont qualifiées pour cette compétition. Les équipes en haut de leurs groupes sont qualifiées en demi-finale des Playoffs, tandis que les quatre autres devront gagner leur place en demi en passant par les quarts de finale. Retrouvez les équipes qualifiées ici :
Fnatic : reprendre de la vitesse
Débutant l'année avec une volonté de renouveau, Fnatic avait fait le choix de ne compter que des joueurs européens dans sa line-up. L'équipe alignait également trois joueurs très expérimentés sur la scène internationale en la présence de sOAZ, Amazing et Rekkles. Malgré ces changements, l'équipe n'a pas réussi à montrer un niveau de jeu convaincant. La structure a même été obligée de remplacer Amazing par le jungler de Fnatic Academy : Broxah.
Fnatic
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Si ce changement a redynamisé l'équipe, les résultats ont quant à eux continué à stagner. NicoThePico, le coach de l'équipe, a alors également été remplacé par Quaye au terme de la huitième semaine, suite notamment à des drafts plus que contestables. L'arrivée de l'anglais semble avoir détendu l’atmosphère et l'équipe a proposé des drafts plus atypiques, avec des picks tels que Fiddlesticks support ou encore le focus sur le Kennen ADC de Rekkles.
C'est donc en écoutant ses joueurs et en les laissant plus libres dans leurs choix que Quaye a réussi à redonner des couleurs à l'équipe. La dernière semaine de la saison régulière en est la parfaite illustration. Pendant leurs deux derniers matchs, les Fnatic ont fait trembler G2 Esports jusqu'au bout du Bo3, avant d'arracher une victoire méritée face à Misfits. L'équipe a notamment amélioré sont contrôle des objectifs neutres ces dernières parties.
G2 Esports : colosse aux pieds d'argile
Tandis que la structure avait conservé la totalité du roster du Summer Split 2016 pour cette nouvelle année, l'équipe avait même été rejointe par Weldon Green, reconnu internationalement pour ses compétences en temps qu'analyste, psychologue, coach, etc... C'est donc assez confiants que les G2 Esports ont entamé ce Spring Split. Les hommes de YoungBuck ont même établi un record en restant plus d'un an invaincu sur la scène européenne.
G2 Esports
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Malgré un revers essuyé lors des IEM Katowice, les G2 Esports semblaient maîtriser à la perfection leur partition. Pourtant, les maîtres de l'Europe ont commencé à montrer des faiblesses en cette fin de Spring Split. Déjà face à Misfits, Zven et ses coéquipiers avaient vu leurs plans contrariés. Leur dernière semaine est quant à elle à oublier rapidement. Malmenés par Fnatic, il se sont fait largement dominer par Roccat mettant ainsi fin à leur série d’invincibilité.
Les contres-performances récentes de l'équipe s'expliquent notamment par une baisse de régime de la célèbre botlane Zven / Mithy, avec notamment des irrégularités de l'espagnol. Pourtant dans une méta qu'il affectionne, Trick se montre moins décisif. L'équipe peut néanmoins toujours se vanter de posséder l'un des meilleurs contrôles des objectifs de la carte. G2 Esports devra également se montrer plus rapide pour terminer ses parties.
H2k Gaming : s'affirmer
Si l'équipe a gardé les joueurs clés de sa fin de saison 2016, Odoamne et Jankos, H2k Gaming avait décidé de recruter de nouveaux joueurs, délaissant même VandeR. C'est ainsi qu'on a vu deux Coréens arriver sur la botlane ainsi que le Néerlandais Febiven rejoindre la midlane. Si on craignait le pire du côté de la voie du milieu, c'est finalement la botlane qui a posé quelques problèmes dans les premières parties de l'équipe.
H2k Gaming
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Au fur et à mesure du Split, les H2k Gaming se sont faits plus réguliers, notamment grâce à Febiven qui est revenu à un niveau de jeu plus que satisfaisant. L'équipe continue d'arborer un jeu relativement rythmé, notamment pendant l'early game où le roi du firstblood Jankos continue à frapper. H2k Gaming est par ailleurs l'équipe qui sécurise le plus rapidement trois tours dans la partie tout en assurant le meilleur taux de contrôle des dragons et le deuxième pour les barons.
Redoutable, l'équipe fait beaucoup de kills sans en laisser à ses adversaires. Elle a cependant la mauvaise habitude de perdre son avance sur un team-fight mal négocié ce qui lui coûte souvent très cher. L'équipe n'hésite pas à innover comme avec le Brand de Chei. Souvent absents dans les grands matchs, Jankos et ses coéquipiers doivent impérativement améliorer leur gestion des rencontres clés.
Misfits : à bout de souffle
Tout fraîchement arrivés en LCS, les Misfits ont d'entrée fait office de favoris pour la qualification au Playoffs. L'équipe n'a pas cédé face à la pression avec une line-up pourtant relativement jeune. Seul PowerOfEvil pouvait se vanter d'avoir déjà participé aux LCS EU. Toutefois, l'équipe a montré son talent et son audace notamment avec le français Hans Sama qui s'est montré décisif à plusieurs reprises, n'hésitant pas à jouer son célèbre Draaaaven !
Misfits
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Si Misfits a montré une belle progression jusqu'à la moitié du Split, les résultats commencent eux à s’essouffler, comme le montre la défaite face à Roccat ou encore celle face à Fnatic en fermeture de la saison régulière. Lors de ses trois dernières rencontres, l'équipe a montré une face plus timide pendant l'early game, se mettant ainsi dans des situations délicates dès la 25ème minute de jeu.
L'équipe souffre d'un Alphari beaucoup plus timide depuis quelque temps. PowerOfEvil et ses coéquipiers ont impérativement besoin de retrouver confiance en eux. Les drafts de l'équipe devront également faire l'objet d'une plus grande attention pour éviter de reproduire des erreurs avant même que la partie ne commence. Affronter Splyce est de bon augure pour les Misfits qui l'avaient emporté 2 à 0 durant la saison régulière.
Splyce : à deux vitesses
Sortis d'une saison fabuleuse, les Splyce ont réussi à conserver l'ensemble de leurs joueurs ainsi que leur coach YamatoCannon. Malgré des joueurs qui ont déjà fait leurs preuves, l'équipe souffre cruellement d'un manque de régularité dans ses performances. Si Sencux et ses coéquipiers se sont très vite détachés des équipes de bas de tableau, ils n'ont pas réussi à mettre suffisamment en danger Unicorns of Love et H2k.
Splyce
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Malgré de nombreuses défaillances collectives, les Splyce montrent un jeu relativement agressif qui leur permet de terminer leur partie très rapidement (pour le meilleur comme pour le pire). Si le panel de champion proposé par l'ensemble des joueurs est l'un des plus vastes en Europe, les phases de draft laissent parfois à désirer avec beaucoup d'approximations. Splyce peut cependant se vanter d'être imprévisible (coucou Mordekaiser et Lux).
Si l'équipe ne part pas favorite pour ses playoffs, les capacités individuelles de l'équipe pourraient bien renverser la vapeur dans une méta où le snowball est de plus en plus rude. Trashy quant à lui doit impérativement remonter son niveau de jeu si il ne veut pas entraîner ses coéquipiers avec lui. Splyce devra faire attention à ne pas se précipiter pour éviter de réaliser des erreurs fatales dès les premières minutes de jeu.
Unicorns of Love : un espoir de titre ?
Après une fin de saison de LCS 2016 frustrante, les licornes de l'amour avaient à cœur de revenir encore plus fort. L'arrivée de Xerxe à la place de Move a par ailleurs été un changement majeur qui a grandement profité à la line-up. Veritas , a quant à lui été remplacé par Samux. Contrairement à leurs opposants, les Unicorns of Love se sont montrés relativement solides tout au long de ce Spring Split et semblent plus que jamais résolus à soulever le titre.
Unicorns of Love
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Beaucoup plus portées vers l'offensive, les UoL sont l'équipe qui fait le plus de kill de ce Spring Split 2017. Rapides et justes, ils font très peu d'erreurs et parviennent à capitaliser assez vite dans le match. Sur une lancée de quatre victoires de suite, les licornes de l'amour n'ont concédé que deux matchs au cours de cette saison, chaque fois contre G2 Esports. L'équipe garde la particularité de réaliser des drafts relativement justes, un avantage certain à l'aube de ses Playoffs.
Malgré de bonnes performances individuelles et collectives dans tous les secteurs de jeu, les hommes de Romain Bigeard souffrent d'un manque de warding conséquent qui s'avère parfois très handicapant, la faute surtout à Hylissang qui fait parti des supports qui wardent le moins. Si UoL parviennent à corriger le tir, ils pourraient bien prétendre au titre de champion d'Europe pour le Spring Split 2017.
Teaser de la reprise des LCS EU Spring 2017 - League of Legends |
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