La fin du Spring Split de ces LCS EU 2017 approche à grand pas. Cette saison a été ponctuée de révélations à l'image de Broxah mais aussi de grand retour comme le duelliste de cette semaine : Febiven. Alors qu'il reprend peu à peu des couleurs, il fera face ce samedi à un joueur d'expérience : Nukeduck. Si le néerlandais jouera libéré, c'est sous pression que le norvégien devra aborder cette rencontre.
C'est en 2014 que Febiven se fait remarquer par l'écurie américaine Cloud9. Il rejoint alors Cloud9 Eclipse, qui est alors son équipe sœur européenne. Le Spring se passe à merveille et l'équipe remporte notamment les Challenger Series EU. Febiven, accompagné d'Odoamne remporte même l'International Invitational Tournament 3 cette année contre Dark Passage. Le slot est finalement vendu à H2k pour le Summer Split.
Le néerlandais participe alors une nouvelle fois aux Challenger Series qu'il remporte dans la douleur face à SK Gaming Prime. Confrontés à Giants Gaming pour l'élargissement de 8 à 10 équipes en LCS, les H2k Gaming ne vacillent pas et l'emportent haut la main trois à zéro. Febiven décide pourtant de quitter H2k pour une équipe de Fnatic en formation au début de l'année 2015. Très attendu et dépeint comme un jeune prodige, il ne décevra pas Deilor et YellOwStaR.
Pendant cette première année, Febiven connaît son apogée. Majestueux, il renverse les vapeurs dans toutes les situations et affiche une maîtrise et une assurance déconcertante. Il ne fait même pas profil bas face à Faker qu'il solokill par deux fois pendant le MSI 2015, exploit qu'il réitérera une fois aux IEM 2016. Premier Européen à être Challenger sur le serveur coréen en seulement huit jours lors du bootcamp, Febiven s'affirme notamment avec sa LeBlanc contre ahq où il mystifie les Taïwanais et sécurise à lui seul la première place du groupe.
Après une année brillante, Febiven se montre beaucoup trop confiant, parfois arrogant. Son niveau baisse, son hygiène de vie se détériore grandement. L'année 2016 est à oublier rapidement. Pour prendre un nouveau départ, Febiven revient au sein de H2k qui affiche de grands projets internationaux avec le recrutement de deux Coréens. Depuis ce début d'année, le néerlandais a montré un net changement d'attitude et tire ses coéquipiers vers le haut.
Vétéran de la scène professionnelle de League of Legends, Nukeduck fait parti du paysage depuis la saison 1. Si il enchaîne les équipes mineures, il se révèle au grand public au sein de Lemondogs avec qui il va notamment atteindre la deuxième place des LCS EU puis participer aux Championnats du Monde en 2013. Cela reste une expérience exceptionnelle à ce moment là de League of Legends, même si l'équipe ne passe pas la phase de groupe.
Après ce passage dans la lumière, Nukeduck se retrouve de nouveau au second plan avec Ninjas In Pyjamas. Les Challenger Series sont une véritable réussite pour l'équipe qui soulève le trophée au début du printemps. Nukeduck est cependant suspendu avec son coéquipier Mithy pour le reste de l'année 2014 à cause de violations du code de conduite. C'est donc loin des projecteurs que le norvégien finit son année.
De retour sur le marché des transferts en 2015, Nukeduck choisit Roccat. L'équipe rencontre cependant des difficultés pendant la première partie du Spring Split et les victoires se font rares, puisque l'équipe termine 8ème avec 6 victoires pour 12 défaites. La formation arrive à redresser la barre durant le Summer Split, où elle termine à la 5/6ème place grâce notamment à un regain de forme de Nukeduck qui rivalise avec les plus grands sur la midlane.
Nukeduck décide alors de rejoindre l'équipe montante du moment : Vitality. Il réalise un superbe Spring Split mais perd peu à peu de sa constance au fur et à mesure que l'année avance. L'équipe terminera 7ème, échappant de peu au tournoi de relégation. Si le début d'année 2017 s'annonce prometteur avec l'arrivée de Steeelback un peu plus tôt puis de Hachani et de Djoko, l'écurie française subit cependant la non-adaptation du célèbre support Coréen et se bat aujourd'hui pour éviter la relégation.
Notre pronostic
Ce duel sur la midlane s'annonce des plus déséquilibrés. En effet si Febiven marque un net regain de forme, Nukeduck lui semble s’essouffler. Il fait partie des midlaners qui font le moins de kills en Europe tandis que Febiven est lui troisième. Si Febiven a appris à jouer autour et pour ses coéquipiers, Nukeduck lui a du mal à s'intégrer dans la dynamique des Vitality et semble partagé quant à son rôle.
Les joueurs en statistiques |
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 Febiven
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VS | Nukeduck 
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| 4,4 | KDA moyen | 2,4 |
| 211 | Avance de gold à 10 min | -22 |
| 8,8 | creeps/minutes | 8,5 |
| 535 | Dégâts/minutes | 497 |
| 18,3 | % de mort dans l'équipe | 23,7 |
| 59,2 | % de participation aux kills | 63,0 |
| 17 | % d’implication aux firstbloods | 15 |
Statistiques au terme de la huitième semaine.
Le champion's pool de Febiven est également un atout pour H2k. Duelliste hors pair, il domine la plupart du temps sa lane. Nukeduck quant à lui a l'habitude d'être rapidement en retard dès le début de la partie. Le revirement de champions sur la midlane ces derniers temps pourrait cependant permettre à Nukeduck de reprendre du poil de la bête avec notamment Vladimir qui reste un pick dominateur et safe.
Ce duel pourrait cependant très vite faire basculer la partie : si Febiven arrive à prendre l'avantage avant les 10 minutes de jeu en trouvant un kill, il n'hésitera pas alors à aller mettre au fond la botlane des Vitality ne serait-ce qu'en mettant une pression constante. Nukeduck peut cependant espérer surprendre le néerlandais grâce à son expérience, il avait notamment été un véritable fléau pour H2k pendant la première et troisième partie lors du match allé.
Résultats samedi à partir de 20h depuis les studios de Berlin, en attendant n'hésitez pas à nous faire part de vos pronostiques !
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