Krosmaga : Ankama aussi se met au TCG !
Y'a pas à dire, le TCG, ça marche ! Ça marche même tellement bien qu'un bon paquet de gros studios s'y sont mis : Bethesda avec The Elder Scrolls : Legends, CD Projekt avec Gwynt, même Ubisoft a même tenté de sortir Rabbid Heroes avant de renoncer ! Pas étonnant donc qu'Ankama s'y soit mis, et le résultat s'appelle Krosmaga.
L'écran titre de Krosmaga |
Dire que Krosmaga est simplement un TCG serait un peu réducteur. Le studio français (cocorico) y a rajouté sa touche perso pour nous offrir un gameplay assez original. Contrairement à la plupart des autres jeux, l'objectif n'est pas de tuer un adversaire en lui jetant des créatures au visage. Il faut lui piquer deux dofus, qui sont répartis aux extrémités des cinq lignes qui composent le plateau de jeu.
Une partie de Krosmaga, ça ressemble à ça ! |
La subtilité, c'est que parmi ces cinq dofus, seuls trois sont vrais. Les deux autres sont des leurres. Les détruire ne rapproche pas vraiment de la victoire, mais permet d'invoquer ses serviteurs une case plus loin. Au début d'une partie, vous ne pouvez les jouer que sur la première ligne de votre côté.
Jetons un œil maintenant au look des cartes présentes dans le jeu Krosmaga. Il en existe deux types : les personnages et les sorts.
Les cartes sont plutôt jolies ! |
Les serviteurs disposent de trois statistiques : une valeur d'attaque, des points de vie et des points de mouvement. Les deux premières sont classiques : une créature inflige des dégâts équivalents à sa valeur d'attaque, et meurt si ses points de vie tombent à 0. La troisième statistique quant à elle indique le nombre de cases dont l'unité va se déplacer à la fin du tour dès qu'une créature entre en contact avec un adversaire ou un dofus, elle tape, et continue d'avancer si l'obstacle qui la bloquait est mort. Le principe est simple, mais demande beaucoup d'anticipation.
Les sorts quant à eux fonctionnent exactement de la même manière que dans n'importe quel autre jeu de cartes : on paye son coût, on le lance, il fait un truc et il disparaît.
Et la grosse étoile bleue là, c'est kwa ?
Système classique : jouer une carte à un prix. En l’occurrence, sur Krosmaga, ce prix se paye en « PA » (point d'action). Ankama utilise le système classique du « gagner un mana par tour jusqu'à en avoir dix », mais l'enrichi avec une « réserve de PA ».
En effet, deux cases spéciales, ainsi que certaines cartes permettent d'ajouter des PA en réserve. Lors d'un tour, il est possible de claquer cette réserve pour gagner autant de PA pendant un tour. C'est une façon d'aller plus vite en début de partie ou d'outrepasser la limite des 10 PA un peu plus tard. Bien entendu, certaines cartes tirent avantage du nombre de PA que vous stockez en réserve, là où d'autre vont vous encourager à les dépenser.
La réserve de PA permet de booster sa quantité de points d'action pendant un tour |
La défausse : la seconde ressource !
Aspect très intéressant sur Krosmaga : le jeu dispose d'un cimetière qu'il est possible de consulter et permet des interactions ! Récupérer des cartes du cimetière en main, boost selon son contenu, bref, tout un tas de mécaniques que bien des TCG virtuels n'ont pas exploité malgré un énorme potentiel !
Infinite poweeeeeeer
Les « infinite » sont les cartes du niveau de rareté le plus élevé du jeu et elles représentent toutes des héros des univers Dofus/Wakfu (on retrouve Goultard, Adamaï…). Mais leur particularité, plus que leur rareté et leur skin immaculé, c'est qu'elles gagnent de l'XP (expérience) quand vous les jouez. L'idée est qu'en faisant gagner des niveaux à ces cartes, vous en débloquerez de nouvelles versions. Il est aussi possible de leur faire gagner de l'XP en dépensant des kamas (la monnaie du jeu).
En passant certains niveaux, vous débloquerez de nouvelles versions de vos Infinite |
Du potentiel ? Clairement !
Le gameplay est bon, original, rapide à comprendre et la direction artistique d'Ankama, toujours au top, rend le jeu très agréable à regarder. Il va falloir garder l’œil dessus ! Parmi les titres du studio, certains se rappelleront peut-être d'un Dofus-Arena qui disposait déjà de toutes les composantes d'un jeu à fort potentiel en eSport avant l'explosion de League of Legends !