Cet article consiste en un journal où un joueur Hearthstone raconte son expérience en ladder sur le mode Libre. À chaque épisode, vous y trouverez une decklist jouable uniquement en mode Libre ainsi qu'une bonne dose d'humour. Cet article est bien entendu à prendre au second degré !
Aujourd’hui, je suis un peu fatigué donc je ne vais pas jouer un truc compliqué, histoire de laisser mon cerveau se reposer. Du coup, je décide de me lancer sur le ladder avec l’un des decks les plus célèbres de Hearthstone : le Chasseur Face (ou Huntard pour les intimes). J’ai conscience qu’avec tous les nerfs qu’il y a pu avoir depuis LoE, le deck a pris une sacrée claque. Pas grave, je suis sûr que malgré tout ça le Huntard peut toujours faire ce qu’il fait de mieux : aller face. Du coup, je mets la Chauve-souris embrasée pour remplacer le Gnome lépreux et je tente la Gentille grand-mère à la place de la Rampante hantée. Ne vous inquiétez pas, j’ai bien évidemment gardé une place pour notre cher Leeroy Jenkins.
Je n’ai pas encore cliqué sur le bouton « Jouer » que je me sens déjà sale. Je n’aime pas trop jouer ce genre de deck habituellement mais là je n’ai pas trop la tête à réfléchir. Pour me consoler, on va dire que je rends hommage à ce deck qui a marqué l’histoire de Hearthstone d’une flèche entre les deux yeux. J’enchaîne les parties et je fais un peu le yo-yo (comme tata). Un coup, ça passe et la fois suivante, non - mais c’est un peu le principe du deck. Le pire a été contre un Druide qui était juste là pour me contrer. Au début, je me dis qu’au moins avec mon deck je ne risquais pas de voir de Yogg-Saron comme la dernière fois. Alors oui, il n’y en pas eu mais à la place je suis tombé sur un Druide Ramp à l’ancienne qui n’a fait que poser des Provocations les unes après les autres. J’avais l’impression d’être face au mur de Jéricho et je regrettais de ne pas avoir de trompette sous la main. Peut-être que le trombone de Tars aurait pu faire l’affaire ? Bref, aucun moyen d’atteindre son héros et j’ai vite laissé tomber pour passer à la suivante.
Même si j’ai eu des moments pas terribles comme celui-là, j’ai aussi eu des moments de luck presque scandaleux. Le pire ça a été contre ce Prêtre qui, je suis sûr, doit m’avoir maudit sur 15 générations. Au début, je me suis dit que ça allait être compliqué parce que ce bon vieux Anduin allait passer son temps à se soigner. Heureusement pour moi, je commence et j’ai une sortie excellente. J’enchaîne les pressions, les dégâts et je le pousse dans ses retranchements. Néanmoins, il revient de plus en plus et prend de moins en moins de dégâts. Alors qu’il termine son tour 7, il a 9 PV et un Crache-vase sur le board alors que pour moi c’est le vide absolu sur le terrain et dans ma main. Je ne vois pas comment gagner et je me prépare à abandonner quand je pioche le Tir réflexe au début de mon tour. Je lui envoie directement en pleine tête et là je récupère le deuxième. Je recommence la même opération et cette fois c’est un Ordre de tuer qui vient dans ma main. Bref, je viens de voler la game de la manière la plus sale qui soit.
Après cette partie épique, je continue un peu jusqu’à atteindre le rang 9. Je ne pensais pas que j’allais autant me marrer en jouant un deck aussi cancer. Cependant, on m’a toujours dit qu’il ne fallait pas abuser des bonnes choses et donc je décide de ranger mon deck Chassou. Promis, la semaine prochaine je vais partir sur quelque chose de moins sale.