Test de Rhythm Paradise Megamix sur Nintendo 3DS
Rhythm Paradise revient en force avec Megamix, un épisode best-of regroupant le meilleur de la série, et plus si affinités. Voici notre verdict sur ce titre en exclusivité sur 3DS.
Genre : Musique / Jeu de rythme
Développeur : Nintendo / Tsunku
Éditeur : Nintendo
Support : Nintendo 3DS
Prix : 29,99€
Heaven
C'est toujours le sourire aux lèvres que l'on découvre un nouvel épisode de la saga Rhythm Paradise. Bien évidemment, la série nous avait manqué et les épisodes se font rares, mais si l'on est heureux, c'est avant tout car on a la certitude suivante : dans Rhythm Paradise, on se marre.
Et cet opus s'est introduit aux joueurs comme un hommage à cette série bien particulière de jeux de rythme, mêlant humour burlesque et exigence dans le gameplay. Tout comme Wario Ware, la série des Rhythm Paradise est l'une des rares à avoir su se faire une place dans le cœur d'un large public occidental, quand bien même le contenu serait caractéristique d'un humour absurde bien particulier à la japonaise.
En véritable ultime épisode, Megamix réunit tout ce qui s'est fait de mieux dans les trois opus de la série qui l'ont précédé, à savoir sur GBA (exclusivement au Japon), DS puis Wii. Mais heureusement, il ne s'agit pas que d'une bête adaptation de ces anciens jeux : le gameplay a été revu à la hausse, et du contenu exclusif est présent.
Il faut traduire les paroles de l'alien en rythme dans ce nouveau mini-jeu exclusif
Teki teki teki desu ka ?
Autant dire tout de suite que Megamix en a dans le bide, et son contenu ferait à présent mourir de honte ses aînés. Mais ce qui surprend d'emblée est la présence d'un mode scénario (passage obligé pour débloquer la quasi-intégralité des mini-jeux) dont les épisodes précédents s'étaient jusque-là passés.
Sympathique les premières minutes, celui-ci s'avère malheureusement très vite envahissant et plus gênant qu'autre chose. Il reprend néanmoins le même type de structure que dans les anciens épisodes, à savoir quatre mini-jeux par "niveau" (chaque niveau étant accompagné ici d'un personnage bien trop bavard). On retrouvera cependant les fameux Remix, chansons inédites mélangeant plusieurs mini-jeux, seulement à partir du milieu de l'aventure. Cet épisode étant une compilation, un niveau sera donc constitué d'un mini-jeu de chaque opus, c'est-à-dire GBA, DS, Wii... et 3DS.
Ce qui surprend également, c'est la durée de ce mode histoire, qui semble ne jamais vouloir s'arrêter, en narguant le joueur avec ses fausses fins, à toujours vouloir rajouter une couche supplémentaire — ce qui n'est pas pour nous déplaire. Le début fait assez peur, avec des mini-jeux de trente secondes à peine et une difficulté inexistante, mais le niveau se corse petit à petit, jusqu'au climax du Remix final demandant des réflexes et une mémoire en acier. Un dosage de la difficulté maîtrisé, et les traditionnelles versions hard d'une sélection de mini-jeux sont aussi de la partie, qui demanderont quelques rythmiques supplémentaires à apprendre.
L'écran inférieur indique si vous avez appuyé trop tôt ou trop tard.
Eeeh ! Sugoi desu ne !
Adoptant un ton humoristique très présent, RPM est avant tout un jeu de rythme et, si vous y jouez après une session sur un autre titre, il est toujours déroutant de constater à quel point les actions sortent à l'instant même où vous pressez le bouton : les protagonistes réagissent au quart de tour et tout est effectué à la première frame, pour une précision infaillible.
Mieux encore, Megamix remet enfin au goût du jour l'exigence du titre en proposant une note sur 100 à la fin d'un morceau, déterminée par votre précision sur chacune des actions à effectuer. Les épisodes précédents proposant le strict minimum à ce niveau (pas de juste milieu entre échec ou réussite d'une action), Megamix se dote alors d'un atout de taille pour attirer non seulement les joueurs occasionnels, mais aussi les férus de rythme, cherchant à n'effectuer que des frame perfect. Nous vous tirons au passage notre chapeau si vous parvenez à obtenir un score supérieur à 95 sur la totalité des niveaux.
Il sera d'ailleurs important de revenir régulièrement sur les mini-jeux pour améliorer votre score afin de débloquer des orbes et autres pièces qui peuvent être dépensées à la boutique pour obtenir des jeux bonus bien connus des fans. Dommage que le rythme d'obtention de certaines monnaies du jeu soit excessivement poussif, car il faudra plusieurs dizaines de minutes de jeu pour avoir suffisamment d'argent afin de débloquer un simple mini-jeu.
Précisons enfin que cet opus, respectant les fans qui ont découvert la série sur DS, laisse le choix entre un gameplay aux boutons ou au stylet, même si le jeu est davantage pensé pour les boutons, avec des combinaisons alternant entre A, B et la croix directionnelle, tandis que l'autre gameplay demandera simplement d'appuyer sur l'écran, quels que soient les boutons demandés au départ. Un mode simplifié, mais qui perd d'un autre côté en précision par rapport aux boutons. Vous savez maintenant quel camp choisir...
Et n'oubliez pas de mettre le jeu en japonais dans les options du "Café", oui oui c'est cadeau.
Tous les classiques des anciens épisodes sont de retour
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Les plus et les moins |
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De la bonne humeur naïve et contagieuse | Mode scénario, textes et personnages envahissants | ||||
Un scoring enfin précis et exigeant | Peut-être pas au prix fort pour les vétérans | ||||
Tellement plus de mini-jeux qu'auparavant | Il est laborieux de débloquer les jeux bonus | ||||
Les nouveaux jeux et remix inventifs |