La dernière mise à jour de Street Fighter V est présente depuis le 1er juillet, avec son lot de nouveautés, comme le mode histoire, Ibuki et Balrog, les nouveaux stages etc... Cet article va revenir sur le premier et troisième éléments et apporteront une critique générale, positive et négative, en commençant par le mode histoire cinématique.
Une agréable surprise
A la sortie du jeu, le mode histoire des personnages pouvait se finir très rapidement et était, sans être mauvaise langue, une blague. Seulement, Capcom nous promettait un véritable scénario, tout en cinématique ingame (et non des images fixes) qui pouvait s'étaler sur 3/4h (voir ici), pour le début de l'été.
Au final, on se retrouve avec un mode entièrement gratuit (contrairement à ce qui a été indiqué), les prix correspondant aux nombres de Fight Money gagnées pour terminer les difficultés en question.
Pour ce qui est du contenu en lui-même, les 3/4h correspondent bien si vous ne passez pas les cinématiques. Pour ce qui de ses dernières, elles sont la plupart du temps de bonnes qualités, à 60 FPS, avec certains passages où l'on peut noter une baisse et (ou) des textures assez médiocres.
Un exemple
L'histoire du jeu, sans être un chef d'oeuvre, reste globalement bonne et cohérente dans sa majorité, voir assez surprenante dans certains choix. En effet, pour ne pas trop spoiler ceux qui ne l'ont pas fait, sachez que l'un des nouveaux personnages de la série joue un grand rôle dans le scénario, alors que l'on pouvait penser qu'il allait avoir un rôle qui se rapproche de la comédie (comme R. Mika et Birdie).
On peut aussi noter des zones d'ombre, qui seront probablement comblés avec l'histoire des personnage et la connaissance du lore. Pour donner un exemple, si vous n'avez jamais touché à Street Fighter 3, vous aurez du mal à comprendre le comportement d'Urien.
Un effort est à noter aussi en ce qui concerne les personnages que vous rencontrez, ainsi que les stages (dans la base de Shadaloo), puisque dans les deux cas, ils en ont créé spécialement pour l'occasion. Dans le premier cas, mis à part les agents de Shadaloo, on peut noter l'addition d'un policier (Peter) et des Dolls.
Pour les filles, un effort de différenciations a été fait dans leurs attaques, ce qui est bien, puisque ce ne sont pas de vulgaires clones de Cammy. En effet, elles ont toutes un caractère propre, mais aussi des coups spéciaux différents : Santamu lance des javelots, Marz vous donne des coups avec son ordinateur portable, Enero utilise son megaphone pour lancer des projectiles...
Santamu en action
En ce qui concerne l'autorité, il est en réalité un Easter Egg discret à Peter "Combofiend" Rosas, ancien top player et qui s'occupe des relations publiques sur Street Fighter pour Capcom USA. Il faut savoir que dans la communauté, les Capcops sont une référence au type de poste qu'il tient et en plus, pour enlever les doutes, son nom apparaît dans les crédits.
Au final, on se retrouve avec un contenu plus que correct, accentué par le fait que c'est gratuit, puisqu'il devait être dans le jeu d'origine si sa date de sortie n'était pas avancée. Une agréable surprise, comme la stipule le titre.
La plage Kanzuki bannie de l'EVO 2016
Dans le lot des personnages et des costumes premium, des stages sont sorties et ils sont soient des variations de stages existants (Base Shadaloo et Forgotten Waterfall de Nuit, Kanzuki Estate de jour), soit une réinterprétation moderne d'un classique (High Roller Casino de Balrog), soit nouveau pour fêter un événement particulier (la plage Kanzuki).
Seulement, comme vous l'avez lu, ce stage est banni de l'EVO 2016, avec The Grid (entraînement) : alors que pour ce dernier, c'est pour éviter de le revoir souvent à cause des marques au sol aidant les joueurs, le premier a une excellente raison, puisqu'elle ne facilite pas du tout la vie de ces derniers.
En effet, on peut se demander comment Capcom a eu l'idée de faire un stage de la sorte. Il peut se passer dans l'eau, comme dans Guilty Gear Xrd Revelator, pas de problèmes, mais quand les éléments s'y mettent, cela donne ce genre d'absurdités.
La vague que vous voyez rend certains coups invisibles, comme la variation "canette" du V-Skill de Birdie. De ce fait, prenant en compte ce problème de lisibilité, le ban est absolument logique. Certes, on peut dire que c'est plutôt joli, mais pour un jeu qui se base beaucoup sur la scène compétitive, c'est bête de faire un stage qui, en fin de compte, est inutilisable.
