Blizzard a lancé Overwatch il y a tout juste une semaine que la société californienne a déjà commencé l'envoi d'e-mails de notification de bannissement à des joueurs peu scrupuleux, les hackers. Ces derniers n'auront d'ailleurs pas l'occasion de recommencer leurs méfaits (du moins pas sans dépenser à nouveau 40 €) puisque les bans en cas de triche avérée sont permanents et les comptes Battle.net associés fermés.
Et un compte fermé, un ! (cliquer sur l'image pour l’agrandir)
Cette politique très sévère de Blizzard à l'encontre des tricheurs n'est pas nouvelle puisque la guerre contre les hacks, bots et autres logiciels tiers remonté à l'aube des temps à Starcraft, il y a presque 20 ans. Si Blizzard a toujours fait preuve de bonne volonté, les résultats ont rarement été concluants. Malgré des dizaines de vagues de bans de milliers de comptes frauduleux, au fil des années et des licences, Blizzard n'avait jamais vraiment réussi à faire disparaitre les bots de World of Warcraft ou encore le map hack de Starcraft II.
Cependant en 2015, Blizzard a recruté de nouveaux ingénieurs anti-cheat et la guerre semble depuis avoir tourné en sa faveur. Prenons l'exemple de Legacy of the Void, la dernière extension pour Starcraft II sortie en novembre dernier avec un système anti-triche flambant neuf. Lors du déploiement du patch 3.0, l'intégralité des hacks ont été rendus obsolètes. Mieux encore, ce correctif a rendu les limitations mises en place par Blizzard bien plus compliquées à contourner. L'opération a été tellement efficace que la communauté des développeurs de hacks (payants et gratuits) a été fortement élaguée au point que le mois dernier, le dernier développeur de hacks connu sur Starcraft II a rendu les armes et quitté la scène.
Coté Overwatch, la situation après une semaine d'exploitation semble assez bonne pour Blizzard. Car même si la société n'a pour le moment pas communiqué sur le nombre de comptes fermés, en laissant trainer nos yeux sur les forums de communauté de hacks, nous avons pu constater qu'ils sont bien plus d'un à avoir reçu un e-mail macabre leur annonçant la fermeture de leur compte. Cela ne signifie pas pour autant que vous ne croiserez plus de tricheurs. Ces derniers continueront de se balader dans le jeu et à pourrir vos parties le temps que le système anti-triche de Blizzard s'occupe d'eux.
Néanmoins, tout ceci est assez positif dans le sens où aucun développeur de hacks n'a encore réussi à contourner le système anti-triche de Blizzard. De plus, Overwatch n'est pas un Free-to-Play. Chaque bannissement coûtera dans les 40 € aux tricheurs récidivistes.
Justice rains from above ... Blizzard !
Mais il faut savoir garder la tête froide et Overwatch n'a qu'une semaine d'existence. Rien ne dit que les hackers n'arriveront pas à briser les défenses d'Overwatch à l'avenir. En attendant, les bans et un jeu payant sont une solution efficace pour essouffler la communauté des tricheurs.
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