Test de Starfox Zero
Les nouvelles aventures de la team Starfox débarquent dès vendredi en exclusivité sur WiiU : voici ce que nous en avons pensé.
Foxy lady
Difficile de se sentir perdu en débutant Starfox Zero puisque les développeurs reprennent peu ou prou le postulat de base de Lylat Wars, un titre sorti il y a maintenant presque 20 ans. Dans une galaxie lointaine, fort lointaine, les animaux sont doués de parole et luttent pour leur liberté à coups de pistolets lasers et autres vaisseaux spatiaux. Point de scénario clinquant ici, on est chez Nintendo et l'objectif est simple : détruire les forces d'Andross, un savant fou à l'origine de la disparition de James Mc Cloud, le père de Fox.
Avec l'aide de ses trois compagnons d'infortune, Peppy Hare, Slippy Toad et Falco Lombardi, le renard va donc repartir en quête de la planète Vénom, le bastion d'Andross. Après ce petit point scénario pas franchement utile, petit rappel de ce qu'est la saga Starwing aux non-initiés. Avec un premier opus sur Super Nintendo exploitant la puce 3D FX de la machine, les Starfox sont de manière traditionnelle des rail-shooters dans lesquels vous dirigez l'Arwing, un vaisseau capable de vriller pour dévier les tirs ennemis et de balancer des bombes super-novas dévastatrices. Une des particularités de la série se situe dans son système de progression non-linéaire : un point de départ, une arrivée, mais un tas d'embranchements pour joindre les deux bouts, une mécanique que Platinum s'est d'ailleurs appliqué à mettre en exergue dans ce nouvel épisode.
Pour Zero, P*Games permet au joueur de revenir quand il le souhaite dans les planètes déjà visitées afin d'expérimenter de nouvelles manières de les terminer. Par exemple, Corneria dispose d'un chemin alternatif qui ne peut être ouvert que grâce à la transformation Walker de l'Arwing qui ne se débloque qu'au bout de la seconde mission, ou au terme de la première si vous réussissez à neutraliser le boss d'une manière particulière. Un peu plus tard dans l'aventure, vous débloquerez également des portails de téléportation qui vous feront carrément voyager vers un autre combat de boss, beaucoup plus ardu.
Renart, chenapan
Ce Starfox se démarque de ses prédécesseurs au niveau du gameplay grâce à l'intégration du gamepad aux phases de shoot précises. Ainsi, pour viser dans le mille, il sera parfois nécessaire de jeter un œil à l'écran du gamepad qui affiche la vision cockpit. On ne va pas se mentir, il va falloir quelques heures avant de s'accommoder de cette mécanique un brin irritante de prime abord et même après quelques heures de jeu, la sensation de désorientation provoquée par ce qui est affiché sur la TV et le Gamepad n'est pas des plus optimal pour bien profiter du jeu. SZ se laisse néanmoins parcourir avec beaucoup de plaisir et malgré une relative facilité sur le premier run, ceux qui voudront récolter les 70 médailles du titre vont devoir s'accrocher et explorer tous les niveaux de fond en comble pour découvrir les nombreux embranchements et autres variantes. D'autant que les missions proposent des objectifs particulièrement variés, avec de nombreux véhicules à prendre en main comme un bipède ultra-vif, un gyrocoptère taillé pour les missions chirurgicales et ce bon vieux Landzer pour le tout-terrain.
Tout d'abord en tentant de récupérer les trois fanions cachés sur chaque planète, mais également en décrochant une médaille d'or qui demande bien souvent de s'accrocher ou encore mieux, de jouer en coopération. D'ailleurs, ce mode permet de pallier à la difficulté d'adaptation de la maniabilité, avec un joueur contrôlant le viseur et un autre à la navigation grâce à une manette pro ou à un combo Wiimote + Nunchuk. Enfin, un petit mot sur la technique qui souffle clairement le chaud et le froid pour le moment. On ne s'attendait certes pas à une claque, mais tout de même, constater des ralentissements violents sur un jeu Platinum Games, on s'en serait bien passés. De même pour quelques textures vraiment moches et qui ne font pas honneur à l'ensemble du jeu qui reste tout de même assez joli, notamment grâce à des effets pyrotechniques maîtrisés et une mise en scène dynamique.
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Les plus et les moins |
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Mise en scène dynamique. | Chutes de framerate qui font tache. | ||||
Des combats de boss épiques. | Un gameplay auquel on ne s'habitue jamais vraiment. | ||||
Les nombreux embranchements proposés. | |||||
Un mode coopération vraiment sympa. | |||||
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