Faeria, un nouveau TCG Online

Faeria, TCG online

Un petit nouveau commence à beaucoup faire parler de lui sur la scène des TCG ces derniers temps. Et ce petit nouveau, c'est Faeria. On a vu de nombreux célèbres streamers d'Hearthstone tels que Kolento ou RDU tester ce jeu lors de l'un de leur stream, attisant la curiosité et l'envie de tester à leur audience. La hype est réelle mais à quoi peut bien ressembler Faeria ? Millenium vous propose de jeter un œil à ce nouveau TCG qui comme Duelyst prend la liberté de chambouler le genre ! Nous vous proposons donc une petite présentation de ce TCG pas comme les autres un peu à l'image de ce que nous vous avions proposé pour le jeu Duelyst il y a quelques jours.

Comment ça marche ?

En bon «Tactical Card Game» comme nous pourrions l'appeler, Faeria rajoute une map sur laquelle les joueurs vont évoluer. Mais il pousse le concept bien plus loin que Duelyst, puisque cette map, ce sont les joueurs qui vont la créer au fur et à mesure que la partie avance. Le plateau est découpé en tuiles et sera totalement vide au début de la partie, exception faite des deux orbes contenant les « dieux » (les avatars des joueurs), et quatre sources de mana.

Lors d'un tour, il est possible de placer soit deux prairies soit un terrain élémentaire parmi les quatre qui existent dans le jeu : lac, montagne, désert ou forêt. Et là, certains vont se demander « du coup, on a le choix entre poser un seul terrain ou deux terrains d'un coup. Pourquoi ? ». Et bien simplement parce que ces terrains élémentaires qu'on ne peut poser qu'un par un serviront à remplir des conditions pour pouvoir jouer certaines cartes.

Une carte de Faeria, ça ressemble à ça :

Le cristal en haut à gauche indique le coût de mana de la carte. Le petit losange en dessous indique le nombre de terrains élémentaires qu'il faut posséder pour pouvoir la jouer. Pour jouer celle-ci, vous devrez posséder au moins deux forêts sur le board, et dépenser cinq manas. D'ailleurs, la mécanique de mana de Faeria est assez différente de celle d'un TCG classique. Exit la réserve de mana qui se rempli à chaque tour en gagnant un mana de plus ou la production via un système de terrains. A chaque tour, vous produirez automatiquement trois manas qui iront s'ajouter à votre réserve, et cette réserve ne se vide qu'en jouant des cartes. Déplacer une unité à côté d'une des quatre sources de mana de la map vous rapporte également un mana (jusqu'à une fois par tour pour chaque source).

Les cartes en elles même sont réparties en trois types : créatures, sorts et structures. Les créatures et les sorts fonctionnent exactement de la même façon que dans tout autre TCG. Les structures quant à elles sont plus ou moins comme des créatures, à ceci prêt qu'elles n'ont pas de valeur d'attaque et ne peuvent pas se déplacer ni récolter de mana. Certaines serviront à bloquer des passages, d'autres à booster vos créatures ou à produire du mana.

Tout ça c'est bien joli mais ce serait un peu trop facile si il suffisait de poser des terrains élémentaires au début puis plein de neutres deux par deux ensuite pour pouvoir invoquer partout. Il y a une autre contrainte pour invoquer vos bestioles ! Elles ne peuvent être invoquées que sur une tuile de leur élément (et les neutres peuvent être invoquées partout). Du coup, on se retrouve parfois à devoir choisir entre poser un terrain d'un élément pour débloquer certaines cartes ou d'un autre pour pouvoir poser une créature à une position avantageuse.

Et les choix sont au cœur du gameplay de Faeria (c'est sans doute ce qui fait son charme et ce qui le rend si intéressant d'ailleurs). À chaque tour, vous pourrez choisir une action sur une roue. Parmi ces actions figurent la pose de terrains dont on a parlé plus haut mais il est également possible de piocher une carte supplémentaire ou bien de récolter un mana.

L'art de retourner Hearthstone

Faeria reste un jeu de cartes sur PC et la référence dans le domaine de nos jours reste Hearthstone. Pas étonnant donc de retrouver un système de Ladder similaire avec 25 rangs que l'on escalade en gagnant une étoile par victoire et en en perdant à chaque défaite.

Par contre, le jeu semble vouloir récompenser un peu plus ses joueurs avec de la monnaie propre au jeu. Chaque victoire vous rapporte 10 pièces d'or, ce qui vous garanti de pouvoir acheter un booster toute les dix victoires ! Sans compter un système d'XP où votre profil monte de niveau (comme sur League of Legends) pour débloquer de nouveaux avatars, ainsi qu'un booster à chaque passage de niveau. Bref, les boosters pleuvent au début, ce qui facilite l'accès au jeu et réduit le facteur «Je n'ai pas les cartes».

Le shop vous permet d’acquérir des boosters mais aussi des éléments cosmétiques comme des avatars ou de nouveaux orbes ainsi que la collection complète du jeu.

Le système de craft quant à lui n'est pas encore implémenté, ce qui serait sans doute déjà le cas si il avait dû être similaire à celui d'Hearthstone. On peut donc s'attendre à quelque chose de différent, peut être plus en faveur des joueurs (parce que, devoir casser huit communes pour n'en créer qu'une n'est pas un ratio super intéressant). Il est même possible d'acheter directement toutes les cartes pour une cinquantaine d'euros. Et si vous faites ainsi, le jeu vous rembourse toutes les pièces d'or dépensées en achat de booster !

Des développeurs se voulant proches des joueurs

Cela explique sans doute la qualité de Faeria. En effet, en cette période de développement, les développeurs ont l'air d'être à l'écoute des joueurs et récoltent des retours d'à peu près partout. Un channel Discord est notamment disponible sur lequel vous pouvez directement les rejoindre (directement depuis le jeu via un bouton dans la liste d'amis) ainsi qu'une bonne partie de la communauté (NB : un channel dédié aux Français a été créé dessus).

Le gameplay très riche de Faeria ainsi que son aspect (il faut reconnaître que le jeu est vraiment très joli graphiquement) a déjà attisé la curiosité de nombreuses personnes qui se sont empressé de prendre le jeu en early-access sur Steam afin de l'essayer. Serez-vous l'un d'eux ?