A Link to the Past - 1991
Sept sages plus tard
Rien ne va plus en Hyrule ! En effet, le puissant sorcier Aghanim est bien décidé à coller le dawa dans le royaume en emprisonnant ces sept sages et la princesse Zelda dans un autre espace-temps afin de réveiller le Seigneur du Mal et mettre la main sur le symbole tout-puissant : la Triforce, attention ça peut faire peur. C'est donc au jeune Link que reviendra la tâche ô combien ardue de sauver tout ce p'tit monde, dans un voyage périlleux qui l'emmènera jusque dans le Dark World, la version dévastée d'Hyrule. Bon, on est dans un Zelda, le scénario est minimaliste, les phases de dialogues peu nombreuses et l'évolution de la trame se fait au compte-gouttes. ALTTP se divise en deux grands actes : celui du Light World et celui du Dark World. Dans le premier vous devrez réunir trois pendentifs afin d'acquérir l'épée de légende et ainsi défaire la barrière magique bloquant l'accès à la chambre d'Aghanim et dans le second vous devrez tout simplement délivrer les sept sages qui ouvriront un passage vers le donjon final où sont retenues la princesse Zelda et la Triforce.
Zelda Rap
Un monument
Que dire sur le gameplay de A Link to the Past, sérieusement ? Pour les quelques hurluberlus qui n'auraient pas encore eu la présence d'esprit de jouer à ce jeu mythique de la Super Nintendo, je me dois tout de même de rappeler ce qu'est la formule Zelda 2D : vous contrôlez Link, vue de dessus, et déambulerez librement sur une carte du monde pas forcément très vaste, mais avec suffisamment de points d'intérêt pour être tenu en haleine une bonne poignée d'heures. Certaines parties de la carte vous seront toutefois inaccessibles tant que vous n'aurez pas les objets permettant de débloquer la situation (un gros rocher par exemple). Ces derniers se trouvent dans les différents donjons du jeu, lesquels sont remplis d'énigmes et d'ennemis en tout genre, avec bien entendu un bon gros boss de derrière les fagots en guise de gardien suprême.
Voilà dans les très grandes lignes le déroulement du jeu et ce qui vous frappera certainement lorsque vous jouerez au jeu (car oui, vous allez jouer au jeu), c'est la maîtrise totale de Nintendo sur plusieurs aspects de l'aventure : son rythme déjà, tout simplement haletant, ALTTP ne devant pas être rabaissé à une bête succession de donjons sans âme, mais plutôt érigés au niveau d'une grande épopée comme on ne les fait plus. Et puis surtout, surtout, il y a ce level design magistral. Chaque donjon a, en plus d'une identité visuelle qui lui est propre, un thème qui lui est associé, comme la glace, l'eau, l'ombre et le tout fonctionne divinement bien. Vraiment, même aujourd'hui, The Legend of Zelda : A Link to the Past est une expérience inoubliable et un véritable monument du jeu vidéo !
Beauté intérieure
Malgré le poids des âges, Zelda 3 reste un petit bonheur pour les yeux grâce à un choix de couleur réalisé avec bon goût, des décors transpirant de vie et bien sûr la bande-son de Kôji Kondo, à classer directement dans les OST les plus cultes du jeu vidéo, oui, oui ! Tout cela confère au jeu une aura de malade et il est toujours très impressionnant de voir à quel point quelques petits pixels peuvent autant nous transporter, même après plus de quinze ans. Force est d'admettre que ALTTP est éternel et il faut absolument que même les jeunes générations de joueurs s'essaient à ce genre de titres, de ceux qui ont marqué à jamais l'histoire du jeu vidéo. Cette version eShop s'agrémente en plus de l'option « jeu sur les WC », qui vous permet de libérer votre téléviseur lorsque celui-ci est sollicité pour autre chose.
Le saviez-vous ? En gagnant un concours dans le magazine Nintendo Power, Chris Houlihan eut le droit à sa propre salle secrète dans A Link to the Past.