Comme toute série mythique qui se respecte, The Legend of Zelda a bien entendu inspiré des tas d'autres jeux reprenant des mécaniques de gameplay. Voici quelques exemples comptant parmi les plus marquants :
Okami
Sorti sur PS2, Wii et PS3 dans une version reliftée en haute définition, Okami a souvent été qualifié de Zelda de la PS2, Amaterasu ayant même réussi à détrôner Link dans le cœur de certains fans. Il faut dire que le titre du studio Clover a de quoi charmer : une esthétique celshading très marquée et intemporelle, un humour savamment dosé qui fait bien souvent mouche, une OST divine et un scénario plutôt rafraichissant pour un jeu de ce type. De plus, même si l'on pouvait lui reprocher quelques donjons un peu courts, Okami pouvait se targuer d'afficher une durée de vie très solide avec de nombreuses quêtes annexes et une aventure variée.
The Binding of Isaac
Si son univers est très éloigné de la licence Zelda, difficile de ne pas voir un bel hommage dans quelques-unes de ses mécaniques de gameplay, véritables clins d'oeil au tout premier Zelda. Dans TBOI, vous traversez des donjons de pièces en pièces à la recherche d'or et d'objets qui amélioreront votre personnage. Pour passer d'une pièce à l'autre, il faudra bien souvent éliminer tous les monstres d'une salle, exactement donc comme certaines pièces des dédales de TLOZ. Les jeux Isaac ont une excellente réputation auprès des amateurs de jeux indé, notamment grâce à la grande variété de ses objets et à sa courbe de progression satisfaisante, malgré une grande notion d'aléatoire.
Darksiders
Derniers jeux majeurs de l'éditeur THQ, les Darksiders sont des melting-pot d'idées déjà vues ailleurs, comme des combats façon Devil May Cry, quelques phases à la Portal, mais aussi des donjons à la construction rappelant fortement celle des dédales traversés dans la série Zelda. Dans chaque temple de Darksiders, un objet / outil à débloquer, ainsi qu'une clé pour ouvrir la porte du boss et le fameux duo de carte et boussole pour faciliter l'exploration : tout y est. Si les donjons du diptyque sont de qualité variables, oscillant entre le moyen et le très bon, la série designée par Joe Madureira vaut tout même le détour, malgré la fin en eau de boudin de Darksiders 2.
Le saviez-vous ? A la base, le diptyque Oracle devait être une trilogie intitulée Triforce Series, mais l'ampleur du projet contraint Capcom à ne réaliser que deux jeux sur les trois prévus.