Test de FIFA 16
Après la saison sur FIFA 15, les attentes étaient encore plus grandes du côté de la communauté pour le petit dernier d'EA Sports. Bien que plaisant, les différents soucis de gameplay que les joueurs rencontraient sur le précédent opus, notamment pour le gardien et la défense, poussèrent la firme à faire plusieurs modifications afin de répondre aux diverses demandes. Qu'en est-il désormais ? Nous allons le découvrir dans ce test de FIFA 16.
Genre : Simulation / Sport
Développeur : EA Sports
Editeur : Electronic Arts
Supports : PC, XBOX ONE, PS4
Prix : 59,99€
PEGI : Tout public
La défense
Devenue un des centres d'intérêt des joueurs sur la licence FIFA, la défense posait énormément de problèmes aux joueurs à cause d'un souci d'équilibre. En effet, les précédentes éditions voyaient de plus en plus souvent l'attaque être très avantagée grâce à la vitesse de certains joueurs, rendant ainsi quasi impossible le fait de mettre en place une défense digne de ce nom pour contrer cela. Ce problème semble s'atténuer très largement dans cette édition de FIFA puisque la défense a été retravaillée dans l'optique de rendre ce secteur déterminant dans la façon d'approcher le jeu.
Il sera donc désormais possible de stopper son élan afin d'optimiser le temps de réaction d'un défenseur en cas de mauvais choix de course. Il sera donc plus difficile de déborder un joueur même en cas de raté, même si certains joueurs à statistiques très avancées (Messi, Ronaldo, Walcott...) pourront toujours faire la différence. Ajouté à ce rework, on notera aussi l'importance donnée aux tacles glissés, un peu délaissés auparavant de par leur imprécision. FIFA 16 a donc augmenté la longueur des tacles glissés en favorisant la défense si le timing est bien respecté. Attention, pas de recette miracle, il s'agira de bien les utiliser, car ils peuvent s'avérer inutiles s'ils ne sont pas exécutés intelligemment.
Côté IA, bien que déjà assez intelligent dans son placement, ce dernier est amélioré dans la mesure où il prévoit aussi les interceptions dans les zones à risque. Fini le petit stress de devoir replacer ses joueurs manuellement, vous pourrez désormais contenir un joueur pendant que l'IA s'occupe de couvrir les espaces vides.
Dernier point, l'IA adverse est moins omnisciente qu'auparavant. Toute personne jouant en solo aura remarqué que l'IA devinait facilement ce que le joueur allait faire et cela devenait vite compliqué, notamment en mode de difficulté "Légende". Le problème semble rétabli, ce qui ne semble pas être totalement le cas pour les gardiens. En effet, bien que les erreurs les plus flagrantes soient gommées, on retrouve quelques boulettes habituelles qui, bien que charmantes et réalistes en apparence, demeurent encore assez présentes.
Le Gameplay
Côté gameplay, certaines modifications font leurs apparitions. Rien de bien changeant, les habitués de la licence ne seront pas perdus. Le changement se trouve essentiellement dans la sensation pure et dure du joueur. En effet, le jeu semble plus réaliste, un poil plus lent et les sensations de collisions sont aussi plus poussées. Cela s'explique par la réduction légère de la vitesse de pointe des attaquants du jeu, mais aussi à l'aisance défensive mentionnée auparavant.
On peut relever aussi que les soucis de centre-tête rencontrés sur les anciens opus semblent résolus : désormais, le joueur ne débordera plus aussi facilement le défenseur pour se mettre en position idéale. Cela entraîne donc beaucoup de déchets techniques dans l'exécution des centres puisqu'une fois gênée par un défenseur, la trajectoire de la balle se verra aussi affectée. De plus, la vitesse des centres est plus réaliste ce qui rend l'exercice encore plus compliqué, tout sera donc une question de timing !
Autre point à ne pas négliger, les passes appuyées seront une arme redoutable lors de vos parties endiablées sur la pelouse. En effet, ces passes vous permettront de vous projeter beaucoup plus rapidement vers l'avant qu'avec des passes dites classiques, plus destinées à une construction lente. Cependant, cet exercice sera à double tranchant, car il faudra vous entraîner à doser parfaitement vos passes appuyées, sans quoi elles iront finir leur route dans la tête d'un supporter malheureux. Enfin, on notera l'ajout des dribbles sans contact qui ne révolutionnent pas le gameplay mais qui offrent des perspectives intéressantes pour surprendre vos adversaires.
Pour les plus novices d'entre vous, FIFA 16 propose un mode coach en plein match. En plus des jeux techniques afin de vous familiariser avec les contrôles du jeu, ce mode coach est activable à souhait en pressant le joystick droit (RS). Bien que proposant plusieurs modes de difficultés, les indications semblent assez gênantes pour les joueurs; Le concept est intéressant, mais à travailler.
FUT accueille le mode Draft
Le petit nouveau côté FUT s'appelle Draft. Basé sur un système de construction d'équipe comme le mode FUT classique, ce nouveau concept vous permettra d'expérimenter un maximum de joueurs sans les posséder.
Ici, choisissez la composition d'équipe, les joueurs de cette dernière et même l'entraîneur et ce aléatoirement grâce à des tirages de cartes successifs. Un mode de jeu qui viendra à coup sûr donner un brin d'air frais au mode FIFA Ultimate Team. Ce mode de jeu propose même des récompenses à gagner tout au long de l'année, et réserve pas mal de surprises.
FIFA 16 au féminin
C'est LA grande nouveauté de ce nouvel opus. Pour la première fois dans l'histoire d'un jeu de football, les femmes sont représentées à part (quasi) entière. En effet, FIFA 16 proposera 12 équipes nationales dans le jeu et les plus férus de football s'en réjouiront. Ces équipes seront disponibles en match amical et dans des coupes aux allures de mini championnats du monde. On notera que les matchs mixtes ne sont pas disponibles et qu'on ne pourra donc pas mélanger les hommes et les femmes.
Concernant le gameplay, il ne change pas fondamentalement même si on ressent tout de même un rythme moins élevé, et une façon de jouer moins aérienne. Les duels de la tête sont plus rares car la taille des joueuses s'y prête rarement, même si certaines joueuses comme A. Wambach (USA) se démarquent dans ce domaine.
Comme souligné précédemment, 12 équipes seront disponibles : Allemagne, Angleterre, Australie, Brésil, Canada, Chine, Espagne, États-Unis, France, Italie, Mexique et Suède. Les plus chauvins d'entre vous pourront donc évoluer avec nos chères Françaises, dont les statistiques demeurent très intéressantes. On notera tout de même une petite déception quant à l'absence de la sélection du Japon, pourtant très bien classée, finaliste de la Coupe du Monde en 2015 et Championne du Monde en 2011.
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Les plus et les moins |
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Des améliorations de la défense |
Un peu cher. | ||||
Nombreuses améliorations techniques. | Plus fluide mais sensation plus "lente". | ||||
Le mode FUT qui ajoute une grande durée de vie au titre. | Des bugs mineurs restants | ||||
Un accueil féminin réussi |