Dans tout les jeux il existe des joueurs qui ont un comportement nuisible à la communauté, soit parce qu'ils ont une tendance à avoir l'injure facile sur le chat, soit parce que quitter les parties est pour eux un art ancestral auquel il ne peuvent déroger. Dans Rocket League aussi ces joueurs existent, mais ils semblent pour le moment oubliés par Psyonix.
Dans cette grande catégorie de joueurs nuisibles, on distingue deux comportements assez distincts même si certains savent les allier. Ainsi, nous distinguerons dans un premier temps les joueurs qui ont un mauvais comportement sur le chat, plus communément appelés les « toxic » ou « flamer » et ceux qui quittent les parties ou sont AFK (Away From Keyboard), aussi appelés les « leavers ».
Voici par exemple ce que l'on peut voir sur un célèbre MOBA.
Pour ce qui est de ce genre de joueurs, nous sommes assez bien lotis sur Rocket League puisqu'ils sont peu nombreux. Il faut bien reconnaître que le chat est assez peu utilisé par les joueurs, et quand il l'est, c'est plutôt pour les messages prédéfinis qui servent principalement à féliciter ses coéquipiers voire ses adversaires. Toutefois, certains joueurs ne peuvent pas s'empêcher de dégainer les injures mais aucune sanction n'est prévue pour faire face à eux.
Les leavers, quant à eux, sont présents. Dans le cadre des parties non classées, une merveilleuse IA viendra remplacer un joueur qui quitte la partie et même si son niveau est ajusté en fonction de celui des joueurs, elle restera généralement moins efficace qu'un humain. Avec un peu de chance, un autre joueur viendra remplacer celui qui a quitté.
Pour les parties classées, c'est une toute autre affaire puisqu'un joueur qui quitte la partie ne sera pas remplacé. Ainsi, vous finirez parfois vos parties classées en infériorité numérique. Depuis fin juillet, le premier joueur qui quitte une partie classée est banni du matchmaking pour 15 minutes.
La justice n'est pas encore le fer de lance de Rocket League
Sur le forum de Rocket League les idées de la communauté fusent pour faire face à ces comportements. Certains, trouvant que 15 minutes c'est peu, souhaiteraient l'instauration de sanctions plus dures, d'autres encore voudraient que les parties classées qui se finissent en infériorité numérique ne fassent pas perdre de points à l'équipe lésée. Psyonix n'a qu'assez peu communiqué sur ce sujet qui semble pourtant concerner des joueurs de tout les niveaux.