Souviens-toi… l’été dernier #KABUMWIN
L’été dernier, KaBum! écrasait Alliance dans la plus grosse surprise de l’année, privant la super team européenne d’une place dans l’arbre final. On retrouve donc ici les équipes les plus enclin à se faire piéger par un épouvantail brésilien. KOO a démontré sa fragilité lors des IEM World en début d’année, alors qu’elle arrivait en grande favorite au tournoi, et n’est jamais à l’abri d’une rechute. L’histoire regorge d’instants où CLG a déçu après avoir donné de faux espoirs à ses fans, et une défaite contre paiN n’aurait rien de surprenant dans ce sens. Quant à H2k, elle n’offre que peu de certitudes et n’est pas à l’abri d’un dérapage contre une équipe supposée bien plus faible. Bien loin d’offrir une place en quarts à paiN, un tel groupe aurait assurément son lot de surprises.
Faker et ses amis
Juillet 2013, Corée du Sud. SK Telecom T1 et KT Rolster se disputent le titre des Champions Summer dans un des plus grands bo5 de l’histoire de League of Legends. Lors du dernier match, qui se déroule en blind pick, Faker va humilier Ryu dans le 1v1 sur Zed le plus connu de l’histoire. Ryu n’est plus le même depuis ce match qui a longtemps brisé sa confiance, et on peut encore entendre ses anciens coéquipiers dire «Ryu is still dying» quand ils font référence à cet affrontement. Le public rêve de voir les deux joueurs se retrouver, et les H2k ont déjà prévenu par l’intermédiaire de leur coach PR0LLY qu’ils first pickeraient Zed à la moindre occasion pour que Ryu lave l’affront.
S’il est souvent sorti victorieux dans sa légende, Faker a déjà connu pareil affront . Il y a 4 mois, il subissait sa seule et unique défaite sur LeBlanc lors du MSI, contre EDG et Pawn. Si son coach KkOma l’avait alors privé de l’intégralité du bo5, préférant étonnamment faire débuter Easyhoon, il souhaite prendre sa revanche et prouver sa supériorité.
Les règles du tirage au sort privant Faker de retrouvailles avec Febiven, il faut alors piocher ailleurs. Hai n’a jamais eu l’occasion de se frotter au maître, sa santé le privant des All-Star en 2014. Désormais hors de la midlane, il pourrait alors rejoindre les visiteurs du « Camp Faker » et s’adonner au sport préféré de nombreux junglers qui affrontent SKT : camper Faker pour tenter de le museler. Si cette stratégie a pu fonctionner à de rares occasions par le passé, il faudra bien la vision et le shotcalling de Hai pour espérer la faire fructifier à nouveau.
Le groupe rêvé de Fnatic
Pour beaucoup, Fnatic représente le meilleur espoir occidental lors des Worlds et certains imaginent l’équipe accéder jusqu’aux demi-finales, voire plus. Pour autant, et malgré son statut de tête de série, Fnatic n’est pas à l’abri d’un groupe de la mort et d’une sortie de route précoce. Mieux faut donc espérer un environnement facile, en évitant le plus possible d’avoir à se frotter à une équipe chinoise ainsi qu’à une Coréenne dans le même groupe.
Quoi de mieux alors qu’un voyage en terrain conquis pour bien démarrer l’aventure, surtout quand on connaît la mauvaise habitude de Fnatic de débuter poussivement dans les grandes compétitions ? On retrouve donc TSM, qui avait complètement décroché contre Fnatic au MSI et ne semble plus évoluer sur le même plan, accompagné de deux des équipes les plus faibles. Idéal pour engranger de la confiance et se jauger contre KOO, probablement l’équipe la plus faible des six représentants chinois et coréens et qui parait à portée de Fnatic. De quoi envisager sereinement une qualification pour les quarts de finale et pourquoi pas rêver d’une première place dans le groupe, pour espérer éviter une grosse pointure lors du premier match de l’arbre final.
Les groupes auxquels vous avez échappé
Le groupe de l’argent : Avec une équipe chinoise maximum par groupe, il n’aurait pas eu fière allure.
Les fidèles à leur pays : Malgré l’exode coréen, ces équipes font entièrement confiance aux talents régionaux.
Les amis de Reddit : Après ses déclarations des derniers jours, difficile de trouver quelqu’un pour rivaliser avec brTT, l’AD carry de paiN au coeur du scandale des scrims payants. Boucs émissaires attitrés, Dyrus et loulex auraient également pu postuler.
Le groupe en pleurs : Adepte du trash talking tant décrié en Occident, imp adore se délecter des larmes de ses adversaires.