Les rois du spectacle
Dans ce groupe, quatre équipes qui ont pour habitude de commencer leurs matchs sur les chapeaux de roues et d’offrir du spectacle au public. On y retrouve KT Rolster, habitué à snowball les matchs grâce aux roams de son support Piccaboo, mais également la colonie d’anciens KT chez iG, menée par KaKAO, un des meilleurs junglers du monde et connu pour sa propension à dive en toute circonstance. Anomalie des LCS NA et dont la force repose en sa capacité à mieux gérer les swap lanes et les premières minutes de jeu, CLG est également à sa place ici. Enfin, la passion d’Origen pour les escarmouches constantes, bien que souvent dispensables, qui donnent la migraine aux observateurs pourrait enfin être assouvie sans honte. Aucune chance de voyager au bout de l’ennui pendant 70 minutes avec de telles équipes.
Le grand bal des midlaners
Vous rêvez de voir s’affronter les meilleurs midlaners du monde ? Ce groupe est fait pour vous. On y retrouve bien sûr Faker, qui du haut de son trône de meilleur joueur du monde va essayer d’emmener son équipe à un nouveau titre mondial. Le voir se mesurer à Rookie, qui brille exilé en Chine chez iG, et westdoor qui avait impressionné lors du MSI et a écrasé la LMS cette année, comblerait de nombreux fans. Dans des équipes entièrement ou presque à leurs services, ces génies de la midlane pourraient ainsi s’exprimer pleinement sous les feux de la rampe.
De son côté, Incarnati0n devait être le nouveau grand talent occidental, mais a vécu une saison plus que difficile. Nombreux ont grandi au contact des meilleurs, et se retrouver face à face avec le roi Faker pourrait bien lui permettre d’exprimer enfin tout son potentiel.
Les derniers carrys de la toplane
À une époque où le toplaner est devenu une machine à engage grâce à une Téléportation et tanker pour son équipe, il subsiste un groupe de résistants. Adeptes des carrys, ils luttent contre l’envahisseur et refusent l’oppression des colosses. Flame, le roi des carrys toplaners, n’est aujourd’hui que remplaçant chez LGD. Barré par Acorn, qui a explosé avec l’arrivée de la meta tanky et du Téleport, il a de temps à autre le droit de jouer un match pour régaler le public. De son côté, ssumday, qui s’est amusé à martyriser toute l’année ses adversaires en Corée, est le danger principal de KT Rolster et probablement le toplaner le plus agressif à l’heure actuelle. Enfin, sOAZ et son océan de champions jouables restent imprévisibles. Capable d’enchaîner les bo5 sans jamais jouer le même champion, et semble-t-il reboosté par l’arrivée de Gangplank, il est prêt à reprendre sa place de meilleur toplaner européen.
Pour compléter ce groupe, l’histoire aurait aimé ZionSpartan, qui il y a deux ans avait tenu tête à Flame lors des Worlds. Malheureusement, les restrictions du tirage ne peuvent les réunir lors des groupes, et il faut donc se rabattre sur Dyrus. Moins tape-à-l’œil, et souvent abandonné par TSM qui préfère protéger Bjergsen, il a démontré lors des play-offs des LCS NA qu’il pouvait encore carry lorsqu’on lui en donnait l’occasion.
Les anti-carrys de la jungle
Vous aimez les junglers qui enchaînent les big plays tels Rush et KaKAO et n’hésitent pas à enfoncer leurs adversaires six pieds sous terre ? Passez votre chemin, car ce groupe ne contient rien de tout cela. À l’image de la compétition, qui voit les meilleurs junglers mondiaux comme Spirit, Swift ou Chaser absents, les actions tapageuses sont portées disparues dans ce groupe. On y retrouve bengi, qui n’est en réalité qu’un bot qui se contente de placer des wards pour protéger Faker, loulex, dont les actions confuses, voire suicidaires, ont plombé H2k en play-offs, ainsi que mountain, qui avait été martyrisé par Clearlove lors du MSI. Le dernier membre du club n’est autre que Hai, qui s’il dispose d’une excellente vision du jeu et d’un shotcalling qui a su mener Cloud9 aux Worlds, s’est fait constamment dominer lors des premiers niveaux lors du Regional Qualifier, quand il ne se perdait pas à jouer Amumu.