Metal Gear Solid : Portable Ops (PSP)
Six ans après les évènements narrés dans Metal Gear Solid 3, l'unité FOX s'est rebellée contre la CIA pour devenir indépendante et capture Snake (connu à présent sous le nom de Big Boss) pour savoir où se trouvait l'autre moitié de l'Héritage des Philosophes. Il parviendra cependant à s'échapper et, accompagné de son co-détenu le Lieutenant Roy Campbell, il devra trouver et mettre hors d'état de nuire le leader de cette rébellion : Gene.
Bien que très classique dans la forme en début de jeu, le jeu ne tardera pas à proposer au joueur de « recruter » de nouveaux membres dans son équipe pour aider Snake dans sa mission. En fait de recruter, il vous faudra assommer ou endormir des soldats dans des niveaux très étriqués et les traîner jusqu'à votre camion pour qu'ils se joignent à vous après un court passage à la prison de la base. Vous pouvez alors affecter vos nouveaux camarades sur le terrain ou bien dans différents services comme l'infirmerie, la recherche ou bien les renseignements en fonction de leurs aptitudes respectives.
Même si l'histoire en elle-même est plutôt intéressante, le jeu est plombé par un gameplay calamiteux qui vous demandera de refaire plusieurs fois les mêmes niveaux pour trouver des nouveaux compagnons dans des environnements en caméra libre sans stick pour la contrôler. On s'y fait à la longue, mais on est très loin de l'excellent MGS3 dont il se voulait pourtant être le digne héritier.
Metal Gear Solid : Peace Walker (PSP)
Même si Metal Gear Solid 4 devait clore la saga Metal Gear, Peace Walker a été pensé lors de son développement comme étant le très attendu cinquième volet avant de changer de nom. En effet, il s'agit du premier opus portable dirigé par Hideo Kojima et cela se fait ressentir dès les premières minutes de jeu durant lesquelles on comprend que l'UMD n'a pas à rougir face à aux opus numérotés de la série en nous proposant d'installer des tonnes de données sur la carte SD de la PSP.
En 1974, sur les plages de la Colombie, Big Boss et Kazuhira Miller, tous deux cofondateurs d'un groupe de mercenaires nommé Militaires Sans Frontières (MSF), reçoivent deux clients potentiels venus du Costa Rica. Leur gouvernement leur a en effet demandé d'acheter les services de MSF afin de stopper l'invasion d'un groupe militaire armé sur leur territoire, le Costa Rica ne disposant plus d'armée régulière depuis sa dissolution en 1948. Soupçonnant la CIA derrière ces agissements, Big Boss et son associé acceptent l'offre, mais ce qu'ils découvriront sur place pourrait bien menacer l'équilibre des forces entre les deux super-puissances du moment.
L'air de rien, Peace Walker réutilise de nombreux éléments de Portable Ops, comme si ce dernier n'était qu'un brouillon pour évaluer la réception du public. En effet, Snake peut à nouveau « engager » des militaires dans des niveaux comprenant cette fois plusieurs zones disposées de façon plus ou moins linéaire (comprenez par là que les quelques embranchements ne s'ouvriront à vous qu'au moment donné par le scénario), à la différence cette fois-ci que le jeu ne vous demandera plus de revenir sur vos pas tout en traînant le corps de la malheureuse victime. À l'aide du système Fulton (réellement développé par la CIA dans les années 50), il suffira au joueur d'accrocher un ballon sur un soldat inconscient pour qu'il soit récupéré par avion. Il est également possible de capturer des véhicules servant de boss intermédiaires, tels que des tanks et des hélicoptères, et même de créer son propre Metal Gear !!!
Ce Peace Walker rappelle énormément les épisodes canoniques de la série avec des séquences de Codec à rallonge (toutes doublées !), un background fouillé et même s'il souffre des mêmes problèmes de caméra hérités de Portable Ops, cela ne suffit pas à plomber ce jeu qui aurait amplement mérité son nom de Metal Gear Solid 5.