Le très sérieux journal japonais Nikkei fait d'hallucinantes révélations au sujet des conditions de travail chez Konami, l'éditeur à l'origine des licences Metal Gear et PES. On savait déjà que, depuis quelques mois, la situation n'était pas des plus aisé dans l'entreprise japonaise, mais nous n'imaginions pas à ce point. Tout d'abord, Kojima Productions, l'équipe au travail sur Metal Gear Solid V : The Phantom Pain, a été renommée «Département de Production Numéro 8», ce dernier ne disposant d'aucun accès à Internet. Nikkei dévoile également que les employés quittant l'entreprise pour aller manger à l'extérieur doivent pointer et sont chronométrés. Ceux qui restent trop longtemps dehors voient leurs noms balancés dans toute l'entreprise.
Encore plus pervers, les couloirs du bâtiment seraient rempli de caméras de surveillance destinés à surveiller les faits et gestes des développeurs. D'ailleurs, si certains de ces derniers ne sont pas jugés assez productifs, ils sont réassignés à d'autres postes, comme garde de sécurité ou technicien de surface : une sanction qui concerne n'importe quel employé, autrement dit, même les producteurs peuvent y avoir le droit. Enfin, un ancien employé ayant annoncé son départ imminent de l'entreprise sur Facebook a vu son poste de travail surveillé et tous ceux qui ont eu le malheur de liker sa publication ont été sanctionné.
Des conditions de travail déplorables, pour un éditeur qui a clairement décidé de s'écarter du marché des AAA et de ses budgets colossaux (MGSV aurait coûté plus de 80 millions de dollars), pour se concentrer sur le marché du jeu mobile, bien plus rentable.
Metal gear Solid V : Un des derniers gros jeux de Konami ?