Test de Rocket League
Quand le foot rencontre Micro-Machines, ça donne Rocket League : un titre pêchu et diablement fun développé par Psyonix.
Genre : Course / football
Editeur : Psyonix
Développeur : Psyonix
Supports : PS4 (gratuit sur le PS+ en juillet), PC
Prix : 19,99€
PEGI : Tout public
Rocket jump
Développé par Psyonix, studio déjà à l’œuvre sur Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle Cars (à vos souhaits), Rocket League balance deux équipes de bolides énervés dans des stades aux allures de cage. Le principe est on ne peut plus simple : au volant de l'une de ces voitures, il va tout simplement falloir aller marquer un but en balançant la balle géante placée au milieu du terrain dans le but adverse... Du foot quoi. Seulement ici on ne s'embarrasse pas de règles complexes à assimiler et on trace un maximum avec un seul objectif : taper dans ce maudit ballon. C'est en tout cas ce à quoi ressembleront vos premières parties avant d'assimiler touts les petites subtilités du système de jeu, car oui, il y en a. tout d'abord, nous ne saurions trop vous conseiller d'activer directement la «vue ballon» et de ne plus la lâcher. Comme son nom l'indique, cette dernière va vous permettre d'avoir une caméra scotchée à la balle, il vous sera alors impossible de la quitter des yeux, comme une sorte de ciblage, finalement. En vue normale, il y a bien une flèche indiquant en permanence dans quelle direction se trouve la balle, mais cela se révèle très vite être inefficace.
L'autre paramètre à prendre en compte, c'est la jauge de turbo qui peut se recharger en roulant sur des dalles placées un peu partout sur le terrain. La valeur restaurée dépend de celle sur laquelle vous roulez et il faudra un petit temps de cooldown pour repasser sur une plaque déjà utilisée, un peu à la manière des boîtes à cadeaux de Mario Kart. Le boost octroyé vous permettra bien évidemment de traverser le terrain à toute berzingue, mais vous donnera aussi l'occasion d'exploser un de vos concurrents avec le bon timing. Au bout d'une longue accélération, une impulsion sera donnée à votre bolide et si vous venez à toucher un de vos adversaires au cours de cette dernière, c'est le jackpot. Pour le reste on retrouve beaucoup de mécaniques qui faisaient déjà toute la saveur de leur premier titre avec une touche de sauts, des rebords de stade que l'on peut grimper et un freinage à main très pratique pour les virages serrés, évidemment. La clé du jeu est de bien anticiper les différentes trajectoires de la balle et de bien gérer ses sauts, quitte à faire un retourné acrobatique des plus risquées. Enfin, nous ne saurions trop vous conseiller de bien suivre les deux didacticiels avant de vous lancer dans l'arène, puisque ces derniers vous apprendront toutes les subtilités du gameplay. Et même si les premières parties ressemblent à une sacrée foire d'empoigne sans queue ni tête, on se met ensuite à affiner son jeu et fatalement, à prendre son pied. Fun et vif, Rocket League allie prise en main aisée et concept original bien maîtrisé.
League of «les jantes»
Le contenu de Rocket League est un peu juste, puisqu'au-delà d'un mode solo complètement anecdotique que vous zapperez probablement bien vite, la grosse carotte du titre de Psyonix est un tas de petites options de personnalisation complètement cosmétiques que vous débloquerez au fur et à mesure de l'augmentation de votre niveau. À ce sujet, chaque action remarquable que vous effectuerez au cours d'un match sera récompensée par quelques points d'expérience bonus, toujours bon à prendre. Mais le gros morceau de RL reste indubitablement son mode multijoueur : du simple duel aux matchs en équipe quatre contre quatre en passant par les catégories classées, Rocket League compense la variété de ses modes de jeu par l'efficacité de son concept. Des quelques heures que nous avons passées sur le jeu, la communauté est assez conviviale et l'ambiance du chat bon enfant, toujours un gros plus pour ce genre de jeu très axé sur le multi.
Côté technique, Rocket League fait le job, sans pour autant faire d'étincelles. Il y a bien quelques effets spéciaux somme toute sympathiques, comme les traînées de fumée lors des boosts ou le cadre néon qui parcourt les différents stades, mais dans l'ensemble la direction artistique reste assez quelconque et ce ne sont pas quelques petits chapeaux fantaisie que l'on peut équiper sur sa voiture qui vont venir changer la donne. De même pour l'ambiance sonore qui manque cruellement de musique : avec un gameplay aussi pêchu, on aurait espéré disposer d'une OST électro dans le même ton, mais que nenni, les développeurs ont décidé qu'il serait préférable de laisser l'ambiance du stade pour seul fond sonore : dommage.
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Les plus et les moins |
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Un concept original et maîtrisé | Pas assez de modes de jeux | ||||
Personnalisation du véhicule sympathique | Contenu un peu juste | ||||
Un gameplay plus technique qu'il n'en a l'air | Aucune musique durant les matchs | ||||
Du multijoueur en local | Ça sent le DLC à plein nez | ||||
Des parties pleines de rebondissements | Modes solo inutiles |
*Testé à partir de la version PC