Dante et ses potes se sont donné rendez-vous dans Devil May Cry 4 Special Edition : une révision ajoutant quelques friandises que les fans de la série sauront apprécier.
Genre : Beat them all
Développeur : Capcom
Editeur : Capcom
Supports : PC, PS4, Xbox One
Prix : 24,99€
PEGI : 16+
Little Devil Inside
Depuis l'épisode reboot signé Ninja Theory et sa Definitive Edition il y a quelques semaines, on ne peut pas dire que la série Devil May Cry ait beaucoup fait parler d'elle ces derniers temps. C'est donc par la petite porte que Capcom fait rentrer l'une de ses licences les plus connues avec cette Special Edition de Devil May Cry 4. Pour ceux qui n'auraient jamais joué à ce dernier, sachez qu'il s'agit d'un épisode assez spécial de la série, s'éloignant complètement de la chronologie qui semblait avoir été établie par les trois premiers opus. Situé dans un royaume où les croyances semblent tenir une place capitale, DMC nous conte les aventures de Nero, un jeune homme au bras quelque peu... différent. En effet, ce dernier semble atteint dune démonite aigüe, lui permettant bien entendu de déclencher quelques coups spéciaux bien sentis au cours des affrontements. Cette main sera d'ailleurs au centre du gameplay pendant toute la première moitié du jeu, puisque Nero va pouvoir s'en servir pour décupler ses forces ou pour atteindre des endroits inaccessibles autrement.
Des mécaniques qui donnaient à l'époque un vrai souffle d'air frais sur une licence qui commençait gentiment à tourner en rond. Malheureusement, comme précisé un peu plus haut, tout cela ne vous servira qu'au cours d'un premier acte plutôt bien fichu, après quoi le drame survient : suite à un événement que nous ne dévoilerons pas ici, vous serez tout simplement contraint de vous coltiner les mêmes niveaux, mais en sens inverse et avec Dante cette fois, dans un gameplay bien plus classique. Et les années qui séparent le jeu d'origine de cette Special Edition ne changent rien à cette grosse carotte : il est toujours aussi fastidieux de se coltiner le même jeu deux fois, quand bien même Dante et Nero se contrôlent différemment.
This is Sparda !
Cette Special Edition apporte tout de même quelques nouveautés, pas forcément très fraîches, mais qui permettent de parcourir le jeu avec le confort visuel des standards graphiques actuels. Concrètement, le jeu s'affiche donc en 1080p et 60 images par seconde sur tous les supports (le jeu de base le faisait déjà sur PC) et apporte quelques modifications de fond au gameplay, comme une progression accélérée grâce à un nombre accru d'orbes lâchés par les ennemis. Mais la nouveauté la plus notable, en plus du nouveau mode de difficulté permettant de castagner du monstre à la pelle, c'est l'ajout de trois nouveaux personnages jouables absents de la première version. Ainsi on ne s'étonnera pas de retrouver le classieux Vergil dans une prestation qui ressemble beaucoup à celle dont il nous avait déjà gratifié dans DMC3 Special Edition il y a quelques années.
Déjà plus surprenante est la présence de Lady, la jeune femme au bazooka de DMC3, et de Trish, la copine d'infortune de Dante depuis le premier épisode. La première se sert donc de son arme à feu pour trucider du streum à distance, tandis que Trish utilisera une grande variété d'armes sans que le joueur décide vraiment à quel moment quoi faire. Il s'agit donc de deux façons de jouer apportant un petit plus à l'univers du fils de Sparda, mais qui ne le transcende pas pour autant. Devil May Cry 4 : Special Edition s'adresse donc avant tout aux fans hardcores de la série ou tout simplement à ceux qui n'auraient pas encore eu l'occasion de traverser cette quatrième itération des aventures de Dante.
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Les plus et les moins |
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Des cutscenes qui claquent toujours autant | Traverser les mêmes niveaux deux fois : toujours la même plaie | ||||
Casting étendu | Le boss rush des derniers chapitres | ||||
Ça tease gentiment le prochain jeu | Quelques problèmes de caméras | ||||
1080p / 60fps | Des ajouts trop timides |