Kirby et le pinceau arc-en-ciel : Test
Trois ans se sont écoulés depuis la sortie de la Nintendo Wii U et mise à part sa présence dans Super Smah Bros. for Wii U et quelques jeux sur la console virtuelle, Kirby était encore un absent de la dernière console de salon de Nintendo. C'est donc à travers Kirby et le pinceau arc-en-ciel que la petite bête rose fait son entrée sur le devant de la scène. Avec HAL Laboratory aux fourneaux, le jeu se base sur Kirby et le Pinceau du Pouvoir qui remonte maintenant à 10 ans.
Fiche du jeu |
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Titre du jeu : Kirby et le pinceau arc-en-ciel Genre : Plateforme Développeur : HAL Laboratory Site officiel : Ici Plateformes : Wii U Prix : 37,99 € |
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Ce nouvel opus reprend l'idée inhérente à Kirby et le Pinceau du Pouvoir. Le joueur n'interfère avec notre protagoniste que par le biais de traits qu'il crée grâce au stylet et à l'écran tactile du Wii U GamePad. L'ajout majeur repose certainement dans la possibilité de transformer Kirby, chose qui n'était pas possible dans le Pinceau du Pouvoir. Ce concept est justifié par le scénario du jeu qui est introduit par une cinématique bien sympathique. Le monde était contrôlé en harmonie par Éline et Glaizia sauf que cette dernière a perdu la raison et priva le monde de Kirby de couleurs pour créer sept mondes avec les couleurs volées. Éline s'associa donc à Kirby pour comprendre ce qui a poussé Glaizia à agir ainsi, et c'est grâce à sa forme en pinceau que Kirby est transporté sur des cordes arc-en-ciel à travers les mondes.
Tant que l'on parle du monde dans lequel l'histoire se déroule, il est essentiel de crier haut et fort que l'effet pâte à modeler présent dans le jeu est extrêmement réussi comme l'ensemble des décors qui sont colorés et riches en détails. Graphiquement parlant c'est une perle que nous offre le studio HAL Laboratory. Dès le premier abord, le jeu se montre charmant et c'est sans compter la présence d'une bande-son à la hauteur de celles des précédents opus ce qui devrait en ravir plus d'un.
Level design et game design font bon ménage dans Kirby et le pinceau arc-en-ciel. Bien que l'utilisation du pinceau soit très intuitive, il vous faudra parfois réfléchir pour aller à tel ou tel endroit. Concernant la réactivité des interactions entre Kirby et le joueur par un système de "traits" que l'on pourrait penser brouillon, rassurez-vous, c'est bien géré. Les niveaux étant spacieux, ils regorgent de passages secrets qui cachent des objets de collection, des mini-jeux bonus ou encore un gros paquet d'étoiles que l'on aura parfois du mal à atteindre vu la quantité assez faible de peinture dont on dispose. C'est assez gênant, voire frustrant, sachant qu'on ne peut souvent pas revenir en arrière et donc on est contraint de se dire qu'il faudra recommencer pour avoir tel ou tel objet. À côté de ça, le pinceau ne sert pas uniquement à déplacer Kirby, mais permet également de le protéger en laissant des ennemis et projectiles à distance, mais aussi à le faire progresser dans les niveaux en arrêtant des chutes d'eau, en creusant de la pâte à modeler ou en déplaçant des balles vers des interrupteurs.
Un peu prévisible quand même
Il y a suffisamment d'encre sur le pinceau ?
Concernant la durée de vie du jeu, il faut malheureusement se rendre à l'évidence, ce n'est pas un point fort. Il y a vingt-huit niveaux principaux qui seront bouclés en quelques heures, pas plus de quatre, tant la difficulté n'est pas au rendez-vous. Les niveaux sont assez longs, mais s’enchaînent sans grande difficulté tout comme les boss qui sont simples comme bonjour, dès lors que nous comprenons ce que le jeu attend de nous. Ici nous parlons du jeu en ligne droite, mais ne vous méprenez pas, Kirby n'a pas dit son dernier mot. En effet, en parallèle de l'histoire principale il y a différentes choses à faire à commencer par quarante-huit niveaux bonus supplémentaires qui sont malheureusement trop répétitifs puisqu'ils portent pour la majorité sur le concept suivant : trouver comment atteindre le coffre en un temps donné. Rigolo au début, on sera vite lassé par le recyclage et le manque d'idées. Il vous faudra bien évidemment débloquer ces petits niveaux bonus grâce à des médailles d'or que l'on obtient dans les niveaux du solo comme dans les niveaux bonus.
Les développeurs se sont aussi souciés des joueurs sensibles au 100% et ont ajouté un solide système de collection. En effet le jeu intègre trois collections différentes : les figurines, les musiques et le journal secret. Concrètement, dans chaque niveau du solo sont disséminés cinq coffres plus ou moins faciles d'accès ainsi qu'une page du journal secret que l'on peut obtenir sur la roue des récompenses en fin de niveau. Un coffre contient forcément une figurine ou une musique. Il y a donc une notion de rejouabilité qui entre en ligne de mire puisqu'il sera quasiment impossible de terminer chaque niveau en récoltant tous les coffres et la page du journal lors du premier essai. Concernant les figurines et les musiques, c'est à la manière d'un Super Smash Bros. que les joueurs pourront examiner sous les moindres traits personnages, ennemis ou encore boss et écouter des musiques issues de TOUS les univers de Kirby et ça c'est un point fort en direction des amoureux de la licence. Cela fait toujours chaud au cœur de pouvoir écouter des musiques emblématiques de jeux qui nous ont bercés, il y a de ça des années. Le journal secret d'Éline permet réellement d'en apprendre plus sur l'histoire du jeu et, même si certaines pages n'ont pas grand intérêt, il est très enfantin et on est assez tenté de vouloir le compléter.
De nombreuses statues, musiques et pages de journal à collectionner
On peut aider Kirby et Éline ?
Premièrement, il faut savoir qu'Éline, en trouvant des tableaux (ce qui est scripté dans le jeu) peut transformer la boule rose en redoutable tank, en fusée rectiligne ou encore en sous-marin qui n'a pas besoin de ligne pour avancer. Ce sont des phases de gameplay particulières qui sont bien amenées et qui apportent un petit plus même si c'est un peu léger comparé à toutes les transformations que l'on retrouve dans Kirby's Adventure. Par exemple, avec le sous-marin il faudra utiliser le pinceau pour guider les missiles de Kirby et non pas le guider lui.
Ensuite il est possible de coopérer avec au maximum trois amis par l'intermédiaire du fameux Waddle Dee. Évidemment il n'y a que le joueur incarnant Kirby qui a la possibilité de tracer des traits. Bien que ce ne soit pas très intéressant, les développeurs ont quand même pensé à mettre un système de classement qui compare les joueurs selon le nombre d'étoiles récoltées par niveau.
Pour finir, c'était assez prévisible, Nintendo a intégré la technologie Amiibo dans Kirby et le pinceau arc-en-ciel. Ainsi les figurines de Kirby, du roi Dadidou et de Meta Knight sont utilisables une fois par jour et par niveau sous prétexte que l'amiibo doit se reposer... Outre cette absurdité, chaque personnage a bien évidemment une utilisation différente : Kirby permet au joueur d'avoir un turbo étoile illimité durant le niveau, le roi Dadidou octroie deux barres d'énergie supplémentaires. Enfin, la figurine de Meta Knight offre à Kirby une charge plus puissante contre ses ennemis. Utilité zéro, le jeu est déjà bien trop simple, n'allez pas achever le peu de challenger qu'il y a.
Enfin, on se demande un petit peu ce que fait ce Kirby sur Wii U. Même si le Gamepad colle bien au concept, le jeu en lui-même serait plus approprié à une console portable comme la Nintendo 3DS pour laisser place à un épisode plus ambitieux sur la console de salon de Big N. Au final, on se retrouve les yeux scotchés sur le Gamepad ce qui n'est pas le crédo d'une console de salon. Étrange.
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Kirby le sous marin et les tranformations liées aux amiibo
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Les plus et les moins |
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L'univers du jeu simplement sublime (graphismes, musiques) |
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Bien trop simple | ||
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Les transformations de Kirby | |
Un poil court |
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Toutes les collections réalisables | |
Les Amiibo figuratifs | ||
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La Wii U bien exploitée... | |
... mais où est la 3DS ? | ||
