Depuis plusieurs années déjà, les fans de sport électronique en Suède peuvent regarder du StarCraft 2 sur le petit écran, grâce à un contrat liant la DreamHack à une chaine de télévision du pays. Or, ces derniers jours, les négociations sur d'autres diffusions auraient repris selon le site AFTONBLADET.se. La perte de vitesse de SC2 au profit du FPS de Valve aurait grandement pesé dans la balance, de plus, le statut de titre majeur des évènements DreamHack, obtenu par Global Offensive dernièrement, redistribue les cartes quant à la popularité des jeux en compétitions. A l'heure actuelle, aucun contrat n'aurait été signé, mais les négociations sur les droits seraient toujours en cours et devraient se conclure dans les prochains jours.
Le responsable eSport de la Sveriges Television (SVT), Ola Gerhardsson, s'est exprimé chez nos confrères pour confirmer l'intérêt porté à CSGO par sa chaine, sans toutefois confirmer qu'il sera bel et bien présent. Ce dernier, a déclaré que le jeu faisait partie des négociations actuelles avec la DreamHack concernant les futurs jeux diffusés à la télévision : « nous analysons différentes options et CSGO est une de nos alternatives. C'est une des possibilités pour nous et nous en parlons avec la DreamHack, je ne peux rien dire de plus à ce sujet pour l'instant ».
Un des points bloquants serait la violence du FPS par rapport au RTS de Blizzard, aseptisé de ce côté-là. Cet aspect pourrait mener à une gestion particulière du jeu de manière à le rendre plus propre vis-à-vis des téléspectateurs. On peut envisager alors, la disparition du sang par exemple ou certaines heures de diffusion possibles. Quoi qu'il en soit, la SVT envisage d'accroître son poids dans le sport électronique, elle est persuadée que la croissance du secteur peut être porteuse pour des programmes télévisés et correspond pleinement à son rôle de service public.
SVT est une chaine qui a été fondée en 1979. C'est un groupe public dirigé par un conseil d'administration dont les membres sont désignés par le gouvernement. Il n'y a pas de publicité et le financement se fait exclusivement par une taxe équivalente à la redevance en France. Le groupe possède, d'ores et déjà, cinq chaînes thématiques, et il a choisi de miser sur le sport électronique depuis 2009.