Le Hobbit : La bataille des cinq armées
Si vous êtes ici, c’est parce que vous vous intéressez un tant soit peu au milieu du jeu vidéo. Mais ce n’est pas de gaming dont nous allons parler aujourd'hui. Vous pouvez retrouver notre chronique cinéma tous les dimanches, afin de vous orienter vers les films à aller voir chaque semaine. Ce sera aussi l’occasion pour la rédaction de vous donner son avis sur les sorties.
Le Hobbit : La bataille des cinq armées - Bande annonce
Le Hobbit : La bataille des cinq armées
De Peter Jackson
Avec Martin Freeman, Richard Armitage, Luke Evans, Ian McKellen, Orlando Bloom
Le pitch
En voulant récupérer leur bastion, les nains ont libéré le terrifiant dragon Smaug, qui s'abat sur Laketown. En parallèle, les orcs continuent d'avancer vers le bastion nain.
Histoire d'un aller et d'un retour
Ultime film de Peter Jackson en terre du milieu, et dernier épisode de la trilogie du Hobbit, La Bataille des cinq armées est donc chargée de conclure cet acte et de faire office de pont avec le Seigneur des anneaux. Et c'est bien là son plus grand enjeu. Le Seigneur des anneaux étant encore considérée comme une des meilleurs sagas fantastiques de tous les temps, il va falloir contenter ses fans ainsi le nouveau public qui s'est greffé en 2012 avec Le Hobbit, et ce n'est pas chose facile. Le Seigneur des anneaux adapte trois romans consistants là où le Hobbit adapte un petit livre d'à peine 150 pages. Initialement en 2 parties, celui-ci s'est retrouvé en trois parties de 2h30 chacune. "Mais ne tire-t-il pas un peu trop sur la corde, ce Jackson ?", serait t-on tenté de dire. Eh bien oui, et c'est ce troisième volet qui en souffre le plus. Chargé de diluer les 10-20 dernières pages dans 2h30, il ne possède quasiment aucun scénario, se reposant énormément sur l'action et sur son public pour gober le tout...
Azog le profanateur, de retour pour un dernier combat
Jackson five
Et il y arrive, le bougre. Le film nous offre des scènes d'actions dantesques avec des tonnes de personnages comme seul Jackson sait les faire. On en prend plein les mirettes tout du long, toujours émerveillés par chaque détail : que ce soient les décors, les personnages, ou les effets spéciaux, tout est calculé pour qu'on ne quitte pas l'écran une seule seconde. La mise en scène est hyper inspirée, blindée de petites trouvailles qui rendent chaque combat unique. Même si certaines scènes qui veulent aller trop loin frisent le ridicule. Le tout est en plus servi par une palette de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. De Bilbo à Legolas en passant par Gandalf, Thranduil ou encore Elrond, on est comme à la maison, et on aimerait y rester pour toujours. La musique de Howard Shore est toujours aussi emblématique et géniale. Comme son prédécesseur, Le Hobbit : La bataille des cinq armées n'apporte pas grand chose en terme de scénario, et pourra décevoir certains sur ce point là. Les autres, eux, y verront une ode épique de 2h30 comme seul Jackson sait les faire. Pour la conclusion, préparez les mouchoirs.
C'est ça, la guerre chez Jackson.
Le haut beat
Après 13 ans de bons et loyaux services, et après avoir marqué des générations entières, Peter Jackson nous fait quitter la terre du milieu en bons termes, avec une seule idée en tête : l'envie d'y retourner.