Lors des phases finales de la DreamHack, le Druide a été joué 27 fois, en comptant les matchs miroirs, il a été joué dans 58% des parties des phases finales de ce tournoi. Le deck le plus joué derrière lui est le Guerrier, joué dans seulement 33% des parties.
C'est donc Malfurion Hurlorage qui s'est démarqué lors de ce tournoi, il suffit de regarder la finale pour le comprendre. Kolento et ThijsNL l'ont chacun joué 4 fois, c'est avec lui que Kolento s'est imposé. On se souviendra aussi de Firebat qui avait remporté le championnat du monde d'Hearthstone avec un deck Druide.
L'une des premières raisons qui peut expliquer l'importante présence du Druide, c'est sa polyvalence, il existe en effet plusieurs façons de jouer ce deck. Il y a par exemple le Druide Charge et le Druide Miracle qui ont été joués lors de ce tournoi, mais aussi le Druide Token dont il semblerait que quelques joueurs aient repris certains éléments. Mais au-delà des versions les plus classiques, chaque tournoi apporte sa part d'innovations. Dans ce domaine, nous n'oublierons pas le Jeune maître brasseur de Firebat, qui, même s'il a été très utile contre Handlock notamment, ne lui a pas permis d'accéder au carré final. Kolento aussi a su attirer les projecteurs sur son Druide qui ne ressemblait à aucun autre. On pourrait, au mieux, dire que c'est un mélange entre un Druide Token, du fait de la présence de Limon résonnant ou Golem des moissons qui permettaient au deck de tenir le début de partie sans accélérateur de jeu, et un Druide Charge, avec Ombre de Naxxramas et Chevalier de la mort spectral.
Dans toutes les versions jouées de ce deck, nous avons retrouvé un élément qui est l'une de ses principales forces, « La combo ». C'est un terme barbare utilisé pour désigner ce que cette classe a de plus agressif, l'utilisation de Force de la nature et de Rugissement sauvage dans le même tour. Ainsi, pour 9 manas, vous pouvez infliger pas moins de 14 points de dégâts, cela permet de retourner des situations et des parties entières.