Les Gardiens de la Galaxie : Review
Annoncé il y a déjà quelques années, Les Gardiens de la Galaxie ont rendu sceptique de nombreux aficionados de Marvel. Donner vie à un raton laveur accompagné de son fidèle arbre… Beaucoup auraient préféré que la firme se consacre à l’adaptation de Deadpool. Pourtant, le premier concept art lâché au Comic Con 2012 a pu réconcilier pas mal de ronchonneurs justifiés. Car en plus d’être une saga quasi inconnue du grand public, Les Gardiens de la Galaxie sont surtout le premier film Marvel qui ne traite pas d’un des membres des Avengers et se passe hors de notre monde réel. Bref, pas mal de petites choses qui font de ces Gardiens le plus gros pari des studios Marvel.
Sortie cinéma : 13 Août 2014
Réalisaeur : James Grunn
Durée : 120 minutes
Avec : Chris Pratt (Peter Jason Quill / Star-Lord), Zoe Saldana (Gamora), David Bautista (Drax le Destructeur), Vin Diesel (voix de Groot), Bradley Cooper (voix de Rocket Raccoon), Benicio del Toro (Taneleer Tivan / le Collectionneur), Glenn Close (Nova Prime), John C. Reilly (Rhomann Dey), Lee Pace (Ronan l'Accusateur), Michael Rooker (Youndu Udonta) et Karen Gillan (Nébula).
Synopsis
Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être.
Un space opéra qui vous envoie dans les étoiles
James Gunn nous livre avec Les Gardiens de la Galaxie un chapitre que nous ne sommes pas prêts d’oublier, un vrai bijou de pur bonheur : fuck yeah, cette phase 2 est une tuerie !
Préparez-vous à être surpris. Vous allez découvrir quelques chose de nouveau et de très rafraîchissant. Si le film commence comme un Bambi intergalactique (petite larme assurée), la suite ne vous laissera pas une seconde de répit. Scènes d’action et humour décalé so 80’s s’enchaînent avec un parfait équilibre pour nous offrir un film bien plus travaillé au niveau du scénario que ce que Marvel a l’habitude de nous proposer. De plus, fait plutôt rare alors autant le souligner, Les Gardiens de la Galaxie parvient à nous glisser un beau message sur la famille, l’amitié et la force qui en découle mais surtout, sur l’acceptation de son passé pour avancer vers son avenir.
Passé ce petit interlude psychologie du film, revenons-en à nos moutons. James Gunn apporte sa propre vision délurée (limite sous acide) du comic et réussi à donner vie à cette bande de losers de l’espace avec une grande originalité et, je ne le dirais jamais assez, de l’humour comme s’il en pleuvait. De l’énergie le réalisateur en a à revendre et il réussit à créer tout un univers à partir d’une histoire peu adulée. L’idée du vieux baladeur Sony ? C’est lui. Préparez-vous aussi à découvrir la meilleure scène de diversion de l’histoire du cinéma.
C'est l'histoire de cinq losers...
Ces cinq anti-héros ne font pas seulement le film, ils sont le film. Grâce à la qualité du jeu des acteurs et de la réalisation, nous nous attachons et nous nous investissons.
Chris Pratt incarne le très cool, sexy et drôle Star-Lord, Zoe Saldana passe du bleu d’Avatar au vert de Gomara et Dave Bautista, catcheur reconverti en Drax le Destructeur très premier degré. C’est donc le moment de souligner la qualité de l’animation de Groot (Vin Diesel) et Rocket Raccoon (Bradley Cooper) réalisé entièrement par ordinateur et qui, en plus de former un duo détonant, sont d’un réalisme bluffant bien loin d’un graphisme de dessin-animé. Nous retrouvons aussi Glenn Close, Benicio Del Toro, Karen Gillan ou John C. Reilly. Bref, un casting 5 étoiles.
Les décors, pour majorité des environnements réels, sont magnifiques, ancrés de réalisme mais pourtant très originaux. Ajoutez à cela de très bons costumes et maquillages qui rajoutent du cachet à l’univers de Gunn. Et cerise sur le gâteau, le film offre une 3D plus que convaincante.
Mais je ne peux pas vous parler des Gardiens de la Galaxie sans vous encenser l’excellente bande originale du film, aussi bien pour la musique composée par Tyler Bates que pour les nombreux morceaux composant l’Awesome Mix Vol.1 du Walkman de Star Lord. Blue Swede, Rupert Holmes, les Runaways, Marvin Gaye ou encore David Bowie, autant de morceaux hommage aux années 80 qui font partie intégrante de la narration du film.
Vous allez trouver que cet article possède énormément de superlatif… mais croyez-moi, Les Gardiens méritent toutes ces fleurs jetées ! Marvel a osé et Marvel a gagné. Les Gardiens de la Galaxie est un film à part, jouissif à voir et revoir. Aller, plus que 3 ans avant le deuxième opus de cette nouvelle saga réussie en tout point.
Il y avait les films de supers héros, mais ça s’était avant Les gardiens de la Galaxie.
Conclusion
Visiblement, je ne suis pas la seule à m'être laissée embarquer par Les Gardiens de la Galaxie et à avoir apprécié son fun estival. La comédie a, selon The Hollywood Reporter, rapporté 94 millions de dollars en un week-end, sur le territoire Américain… c’est-à-dire le plus grand démarrage d’août de tous les temps (le deuxième sur le podium étant The Bourne Ultimatum avec 69,3 millions de dollars en 2007). Cela place également le film sur la troisième marche du podium des démarrages 2014, derrière Transformers : Age of Extinction (100 millions de dollars) et Captain America : The Winter Soldier (95 millions de dollars).
Vous voulez encore un peu de chiffres vertigineux ? Tous pays confondus, Les Gardiens atteint 160,4 millions de dollars pour un budget de 170 hors promo ! Ça ne sentirait pas le film de l’été par ici ?
Céline online