Des mascottes qui se sont cassé la figure ou ont fait des sorties de route, il y en a à la pelle dans l'histoire mouvementée de notre média favori. On peut prendre par exemple les nombreux déboires qu'ont connus pas mal de mascottes de l'ère 16 bits lorsqu'elles ont décidé de se mettre à la 3D.
Des jeux si médiocres qu'ils ont tout simplement fait disparaître de la circulation des héros pourtant chers aux yeux des joueurs lors de leurs premières apparitions. Un célèbre youtubeur à chemise hawaïienne a déjà relevé de nombreux exemples au cours de ses vidéos, mais il est toujours bon de se faire une petite piqûre de rappel de temps en temps.
Les morts de Bubsy : les meilleurs passages du jeu
Ainsi, les exemples les plus emblématiques de ce passage raté vers la 3D sont forcément ce bon vieux Bubsy et Earthworm Jim. En accolant un vulgaire « 3D » au bout de leurs noms, ces symboles de la plate-forme 2D se sont tout simplement vus sacrifiés sur l'autel de la daubitude avec des opus absolument injouables et hideux.
Batman Forever est aussi un digne représentant de ces licences daubées par quelques titres qui n'auraient jamais dû voir le jour puisque lors de la période de transition entre la génération 16 et 32 bits, Akklaim accoucha de Batman Forever qui réussit l'exploit d'être une adaptation foireuse et une descente aux enfers pour la licence Batman en même temps.
« Robin, où est passé le bat-balai ? Ah oui... C'est vrai. »
On pourrait étaler comme ça des dizaines d'exemples, mais à quoi bon ? Vous les connaissez déjà probablement tous. Néanmoins, une certaine trilogie se doit d'être présentée ici, car elle a véritablement marquée l'histoire du jeu vidéo. Allez, quelques petits indices pour vous mettre sur la voie : bonnet vert, triangle jaune, console de merde... Oui oui, vous y êtes, la trilogie Zelda sur Phillips CD-i.
Ces trois jeux à l'histoire assez obscure ont été réalisés d'un commun accord entre Panasonic et Nintendo. Le premier concevait un lecteur CD pour la Super Famicom et en retour, Nintendo laissait Phillips exploiter deux de ses plus prestigieuses licences : Mario et Zelda.
Combat contre Bowser à coups de portes d'hôtel. L'anti-épique à son meilleur !
Le premier allait se retrouver à tenir un hôtel dans un jeu pour le moins quelconque où il faudra que le joueur passe les bonnes portes aux bons moments : un vrai régal pour tous les amateurs du plombier moustachu. Pour ce qui est de Zelda, le préjudice subit va bien plus loin puisque l'elfe a eu le droit a une trilogie tout simplement nanardesque, à tel point qu'on est en droit de se demander si cela n'a pas été fait exprès !
Les deux premiers épisodes, The Wand of Gamelon et The Faces of Evil opteront tous les deux pour le même gameplay : une sorte de jeu d'action/aventure à la maniabilité complètement aberrante. Cependant, on ne peut pas reprocher à ces deux titres d'être moches, ça se voulait plutôt coloré, mais tellement loin de ce que nous avaient offerts les vrais Zelda.
Compilation des scènes animées de Link : Face of Evil
Et puis il y a surtout ces scènes cinématiques survenant à chaque phase de dialogue : de l'or en barre. Si un jour, vous avez vingt minutes de libres, allez visionner les quelques vidéos du jeu, ça vaut son pesant de cacahuètes ! Le troisième épisode de cette trilogie maudite, Zelda's Adventure, revient déjà un peu plus aux racines des Zelda de l'époque avec une vue de dessus et une traversée de tableaux similaires.
Seulement, les décors aux couleurs dégueulasses et la difficulté à s'arracher les cheveux viendront à bout du plus vaillant des gamers. Mais aussi nuls soient-ils, nous devons faire un véritable devoir de mémoire envers ces nanars, tout simplement parce qu'ils ajoutent, à leur façon, leurs pierres à ce grand édifice qu'est le jeu vidéo... Ou pas !
L'intro de Zelda's Adventure... Ou un clip d'Era, difficile de savoir.