Un titre racoleur, une mise en bouche alléchante, si vous voulez voir du sang et des coups c'est ici qu'il faut venir. Car cette semaine, outre les transferts houleux qui se déroulaient à travers le globe, une polémique est venue s'intercaler plus du côté des coulisses de la scène eSport. Il y a la face émergée d'un iceberg et celle immergée, eh bien mettons notre masque et prenons notre bouteille d’oxygène car nous partons en plongée sous-marine dans les eaux profondes du sport électronique sur Call of Duty.
J'efface mais je vous dis quand même que c'était vrai
Tout commence tout bêtement le jeudi 5 décembre dernier, le célèbre joueur anglais Tom « Tommey » Trewren en a marre de son équipe et de ses équipiers, il le fait savoir publiquement via Twitter et la machine s'emballe autour des posts à 140 caractères qu'il nous délivre. Les rédacteurs sont pris par la surprise de ces Tweets, les premiers articles s'écrivent avec hésitation, certains plus rapidement que d'autres d'ailleurs, quoi qu'il en soit une bombe vient d'être lâchée. Car le monde du journalisme bénévole eSportif possède beaucoup de similitudes avec celui que vous pouvez observer tous les jours dans les journaux plus traditionnels. Les infos de cet acabit sont rares et elles vont faire grand bruit au niveau du lectorat. Il est par conséquent nécessaire d'être parmi les premiers à publier de manière à être en tête de liste dans le référencement par exemple, mais c'est aussi un moyen d'attirer les lecteurs sur son propre site tout simplement.
Toutefois les intérêts des sites internet sont bien loin de ceux des structures eSport. En effet, pendant que les rédactions étaient en ébullition, la Team Vitality tentait le plus rapidement possible d'éteindre l'incendie déclenché par son joueur. Sans l'accord de son staff et en dehors de toute concertation, Tommey avait oublié que ses actes pouvaient avoir des incidences importantes. Les sponsors, partenaires obligatoires pour subsister, n'aiment pas apprendre les nouvelles de cette manière. Ils préfèrent tous la stabilité ou bien être prévenus à l'avance de manière à pouvoir se préparer, voir à donner leur avis sur le sujet. Or dans le cas de Tommey ce n'était absolument pas le cas et le joueur anglais venait clairement d'agir par impulsion.
Le débat d'aujourd'hui avait déjà eu lieu sur Twitter, à vous de jouer maintenant !
Il aura beau par la suite retirer ses messages, c'était trop tard ! La machine médiatique s'était emballée et les dirigeants chez Vitality n'avaient pas pu intervenir à temps (qui l'aurait pu en même temps ?). Ils n'hésitent donc pas à montrer leur mécontentement envers les sites d'informations, même si ils le font d'une façon plutôt diplomate. Mais au final le problème vient-il des portails eSport d'actualité ? N'ont-ils pas fait tout simplement leur travail en s'assurant de transmettre une information rendue publique ? Aurait-il fallu attendre un communiqué officiel et passer à côté de l'exclusivité si tentante ? La survie des site d'actualité dépend elle aussi de certains facteurs et leur réactivité est une composante importante assurant pour l'essentiel leur pérennité. Iriez-vous lire un journal vous proposant les informations avec un ou deux jours de retard ? À vous maintenant de donner votre opinion sur ce sujet !