Filmographie : 2009 à 2012
2009 : District 9
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| Synopsis : Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire... Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. | |
Implication(s) : producteur
Avis * :
Le premier film de Neil Blonkamp est le parfait exemple de ce que j'aime appeler « les films pour geek » : science-fiction, action burnée et gros loser devenant malgré lui le héros de l'histoire. District 9 a pour lui une saveur très particulière, qu'on n'est plus habitué à goûter à l'heure où les blockbusters fadasses d'Hollywood sortent dans les salles obscures à la vitesse de la lumière. Je parle de ce petit fumet si savoureux qu'avaient les productions de la fin des années 80 jusqu'au milieu des années 90 comme les Goonies, Ghostbusters etc.
Allez savoir pourquoi, je voue le même type de culte à District 9 : sans doute parce que le mélange action/humour est typique des films de l'époque... mais plutôt que de perdre mon temps à essayer de l'expliquer, je préfère vous conseiller d'aller très vite mater cette petite perle. D'ailleurs, même si Peter Jackson n'officie qu'en tant que producteur du film, son empreinte apparait un peu partout dans le film : que ce soit dans certaines séquences trashouilles sans concession ou dans certains paronamas tout simplement dantesques ! Mention spéciale au premier quart d'heure, intelligent et brillamment réalisé.
Je me répète, mais le début du film est vraiment énorme !
Anecdotes :
- Neil devait à la base travailler sur une adaptation de la série de jeux vidéo Halo.
- Des images d'archive sont utilisées dans certaines scènes du film.
- Jason Cope, l'acteur incarnant Christopher Johnson, prendra aussi les traits de 10 autres personnages dans le long métrage.
Scène culte*
District 9 : premières minutes - Version UK
2011 : Tintin et le secret de la licorne
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| Synopsis : Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. | |
Implication(s) : producteur
Avis *:
En s'attaquant au monstre sacré d'Hergé, Spielberg et Jackson avaient 1000 façons de se vautrer. C'était bien entendu omettre le talent de ces deux dinosaures du cinéma qui nous servent, avec Tintin et le Secret de la Licorne, un film à l'esthétique incroyable, à la technique infaillible et aux scènes d'action d'une grande intensité.
Mais ce qui force le respect, c'est de voir comment les deux trublions ont réussi à se réapproprier l'album éponyme en y insufflant un petit vent de nouveauté pour éviter aux nombreux spectateurs qui connaissent la BD par coeur de s'ennuyer et de dire : " tiens, à tel moment il va se passer ça ». Petite déception quant à l'absence du professeur Tournesol qu'on espère voir débarquer dans le prochain épisode des aventures de Tintin au cinéma.
Le photoréalisme n'est plus très loin.
Anecdotes :
- Gad Elmaleh est au casting dans le rôle d'Omar ben Salaad.
- Le tournage du film n'aura duré que 32 jours au printemps 2009.
- Durant ce même tournage, David Fincher et Guillermo Del Toro sont venus faire un petit coucou à l'équipe du film
Scène culte*
La course poursuite au Maroc (mauvaise qualité)
2012 : The Hobbit : un Voyage Inattendu
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| Synopsis : Dans un Voyage Inattendu, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers… | |
Implication(s) : réalisateur, scénariste
Avis * :
Après de gros déboires avec la New Line concernant la mise en chantier du film, Jackson accouche finalement d'Un Voyage Inattendu fin 2012 et c'est peu de dire que les fanatiques auront rongé leur frein, mais est-ce que l'attente en valait la peine ? Personnellement, je pense que non, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, on a du digérer, après le Seigneur des Anneaux, toute la saga Harry Potter puis tous les Narnia etc., l'overdose de fantasy ces dernières années ayant plus que pointé le bout de sa truffe humide.
Ensuite il y a les acteurs bien moins convaincants que dans LSDA, et les clins d'oeil à la trilogie sonnent quasiment tous faux : un bon film n'a pas besoin de ce genre de poudre aux yeux pour satisfaire son public. Par contre, la réalisation est toujours au poil et le long-métrage a tout de même ses moments, mais il est à mon sens bien moins bon que n'importe quel film de la trilogie du Seigneur des Anneaux.
Epic face is epic !
Anecdotes :
- le film changea plusieurs fois de réalisateur, passant de Sam Raimi à Guillermo Del Toro avant de finalement arriver dans les bras de Peter Jackson.
- les plans du Hobbit 1 et 2 ont pris un peu plus de 260 jours à Peter Jackson, soit 8 fois moins que lors de la trilogie du Seigneur des anneaux.
Scène culte *
The misty mountain song (VO)
* Subjectivité totale
