Filmographie : 1996 à 2005
1996 : Fantômes contre Fantômes
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Synopsis : Frank Bannister, ancien architecte alcoolique est devenu médium suite à la mort de sa femme, dont il se juge seul responsable. Depuis que le jeune homme est hanté par son passé, il a la capacité de voir les fantômes. Il finit par en abuser en embauchant des « amis » fantômes pour hanter la maison de diverses personnes qu'il rencontre lors d'enterrements ou autres occasions. |
Implication(s) : réalisateur, producteur, scénariste
Avis * :
S'étant assagi depuis le tournage de Créatures Célestes et du faux documentaire Forgotten Silver, Jackson s'associe à Robert Zemeckis (Retour vers le Futur) afin de réaliser un film basé sur le surnaturel. Leur collaboration donnera donc naissance à Fantômes contre Fantômes, avec pour acteur principal Michael J. Fox, qui avait le vent en poupe à l'époque. En ressort une production à la réalisation bourrée d'inventivité, le film se permettant de jongler entre plusieurs genres : tantôt comédie, tantôt polar et en de rares occasions film d'épouvante, le film parvient à faire cohabiter tous ces styles, pourtant diamétralement différents, avec brio.
Nous ne nous étalerons pas plus que de raison sur le scénario, ce dernier étant savamment construit et n'accusant aucune perte de rythme, il serait dommage de vous gâcher les différents twists dans ces quelques lignes. Fantômes contre Fantômes sera surtout la confirmation que Jackson sait raconter de belles histoires, même si le spectre des trois premiers longs-métrages de Peter plane toujours.
Anecdote(s) :
- Le film fut tourné en Nouvelle Zélande pour une question de budget : les syndicats hollywoodiens chargés de la cinématographie étant absents, le coût du film s'est révélé être 1/3 moins cher
- le film aura le droit à sa référence dans American Dad (épisode « tout sur Steve »)
Scène culte *
Sergent Hartmann, c'est bien vous ?
2001/2002/2003 : trilogie Le Seigneur des Anneaux
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Synopsis : Le hobbit Frodon Sacquet se voit confier la mission de détruire l'Anneau unique, la source de pouvoir de Sauron, le Seigneur du Mordor, qui cherche à tout prix à le récupérer. Il accomplira cette tâche aux côtés de la Communauté de l'Anneau, rassemblement des races libres formé pour l'occasion. Cette quête les conduira vers un périple mouvementé à travers les Terres du Milieu, depuis la Comté, jusqu'aux noires terres du Mordor. |
Implication(s) : réalisateur, producteur, scénariste
Avis * :
Est-il vraiment nécessaire de parler d'une des trilogies les plus épiques, les plus populaires et surtout l'une des plus appréciées du monde du cinéma ? Tant de scènes cultes, de batailles dantesques et de moments de bravoure qui ont certainement laissé des souvenirs ad vitam aeternam à tous les spectateurs un tant soit peu fans d'héroïc-fantasy.
Peter aura en tout cas su transposer sur grand écran avec fidélité et brio les oeuvres cultes de J.R.R. Tolkien grâce à des effets spéciaux jamais vus jusqu'alors, et bien sûr grâce au talent du réalisateur. On pourra aussi saluer la justesse du casting, chaque personnage étant marquant aussi bien sur le plan du physique que de la psyché. Un dernier mot appréciateur pour les compositions d'Howard Shore, qui restent en tête bien comme il faut, notamment le fameux thème de La Comté ou le thème principal du film.
Un Stark s'est planqué sur cette image, saurez-vous le débusquer ?
Anecdotes :
- Entre les scènes, Elijah Wood et Sean Astin avaient pour habitude de faire des combats de pouces.
- Lors d'une biture d'après-tournage, Elijah Wood et Dominic Monhagan ont uriné dans une fontaine signifiant quelque chose pour Peter Jackson. Ce dernier a donc demandé aux deux acteurs de faire des excuses publiques.
- Peter Jackson a eu beaucoup de mal à trouver le son correspondant parfaitement aux Nazguls... jusqu'à ce qu'il entende sa femme crier. C'est donc elle qui prête sa voix aux spectres.
Scéne culte *
Gandalf contre le Balrog
2005 : King Kong
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Synopsis : New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. |
Implication(s) : réalisateur, producteur, scénariste
Avis * :
Rêve de gosse devenu réalité de Peter Jackson, son adaptation du grand classique du cinéma King Kong est peut-être pourtant l'oeuvre que je considère comme la plus faible du cinéaste. L'envie de bien faire est là et le jeu des différents acteurs est vraiment bon (mention spéciale à Jack Black qui joue aussi bien la comédie qu'il ne chante), les effets visuels sont comme à l'accoutumée dans le haut du panier de ce qui se faisait à l'époque, mais le tout reste finalement assez aseptisé et on ne reconnait pas l'emprunte PJ dans ce film.
Peut-être s'est-il trop mis la pression ? Attention, je trouve ce film moyen selon le standard imposés par le gaillard, ce qui en fait tout de même un très bon film pop-corn.
Kong fait vraiment tout le film.
Anecdotes :
- King Kong est joué par Andy Serkis, qui a aussi joué Gollum dans la trilogie du seigneur des anneaux.
- Pour ce rôle Andy Serkis dut observer le comportement de véritables gorilles en Croatie.
- Le chapeau d'Ann est celui déjà porté par l'actrice du film original de 1933.
Scène culte *
King Kong vs T-Rex
* Subjectivité totale