Pokémon Version Perle et Diamant
Alors qu’Emeraude venait de sortir, Diamant et Perle étaient déjà annoncés et promettaient monts et merveilles. Outre une toute nouvelle région ainsi qu’une centaine de pokémons inédits, le passage sur DS de la série allait proposer de tout nouveaux graphismes en 3D inédits jusqu’alors ainsi qu’un système d’échange révolutionnaire entre les joueurs. Retour sur l’une des générations les plus controversées de Pokémon !
Éditeur : Nintendo
Développeur : Game Freak
Date de sortie : 28 septembre 2006
Plateforme : DS
Les fans sont désormais habitués, le scénario de ces deux nouvelles versions est d’un classicisme exacerbé : le joueur joue une nouvelle fois un dresseur cherchant à devenir le plus grand dresseur pokémon, mais qui se voit remettre par le professeur pokémon du coin un Pokédex qu’il doit remplir à fond. Sur sa route il croisera cependant la Team Galaxy qui cherchera à lui mettre des bâtons dans les roues, mais dont il parviendra facilement à se défaire, ses sbires s’étant vu remettre les trois mêmes pokémons de niveaux ridicules.
Contrairement aux Teams Magma et Aqua de la précédente génération qui pensaient avant tout au bien-être des pokémons aquatiques ou terrestres, la team Galaxy cherche à capturer Dialga (maitre du Temps) et Palkia (maitre de l’Espace) selon la version, pour créer un nouvel univers dont leur chef serait le maitre. On est méchant ou on ne l’est pas !
La Team Galaxy et le désormais traditionnel Pokédex
Comme de coutume dans la série, cette nouvelle génération apporte également son lot de nouveaux pokémons et ce ne sont pas moins de 107 qui rejoignent le Pokédex International. Malheureusement, et c’est ce qui est le plus souvent reproché à cette génération, on compte parmi ces 107 « nouveaux » pokémons pas moins de 14 légendaires et 29 sur/sous-évolutions de pokémons déjà existants dans les générations précédentes. Si on enlève en plus les 9 starters qu’on ne peut trouver à l’état sauvage dans les cartouches, cela porte le nombre total de pokémons inédits capturables dans le jeu à 55, en comptant les évolutions !
Outre un total de pokémons inédits ridiculement faible, ce qui est le plus souvent critiqué est leur design. Ainsi les sur-évolutions de pokémons déjà existants sont très éloignées des designs originaux tandis que le design de certains autres laissent perplexe.
Magneti -> Magneton -> Magnezone ?!
Malgré cela, cette nouvelle génération pousse enfin le concept des jeux Pokémon à son paroxysme en permettant aux joueurs d’échanger leurs pokémons via internet ! Fini le temps des câbles link et de la galère pour trouver un ami possédant le-dit câble, une GBA et une version de pokémon différente de la notre, les joueurs peuvent désormais s’échanger leur code-ami sur des forums et ainsi s’échanger des pokémons où qu’ils soient sur la planète ! Et encore, si le joueur est quelque peu frileux à exhiber son code-ami sur internet, le terminal mondial est là pour lui venir en aide : vous y déposez un pokémon et pouvez demander n’importe quel pokémon en échange en spécifiant si l’envie vous prend son sexe et son level. Une véritable révolution dans le monde des pokémons !
Et encore, vous pouvez non seulement échanger vos pokémons via internet, mais également combattre d’autres joueurs, tchater avec eux, etc. La communauté pokémon n’a jamais été aussi rapprochée que pour cette génération qui installa les bases des jeux Pokémons à venir.
Jamais un jeu de la série n'avait autant rassemblé les joueurs grâce au sans fil !
Première génération sur DS, les équipes de développement se sont demandé comment mettre à contribution les deux écrans de la portable de Nintendo et inventèrent ainsi la Pokémontre. Située sur l’écran du bas, celle-ci permet d’afficher l’heure (ce qui annonce le grand retour du cycle jour/nuit abandonné dans la troisième génération), mais également d’afficher un podomètre, une calculette… Il faut bien avouer qu’à part deux-trois applications, les autres sont moches et complètement inutiles, mais pour un début, ce n’est déjà pas si mal !
À l’image de Cristal et Émeraude, les différents sprites des pokémons disposent d’animations en début de combat, ce qui restera une constante dans la série dorénavant.
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Pokémon Version Platine
À l’image des générations précédentes, cette quatrième génération se voit affublée d’une édition remastérisée et améliorée des deux premiers jeux. Le climat de Sinnoh semble être passé à l’hiver si bien que le design des deux héros a été revu en conséquence. La cartouche propose également un tout nouveau Monde Distorsion dans lequel le joueur pourra capturer Giratina sous sa forme originelle. Ce donjon inédit a la particularité de se situer sur plusieurs plans différents si bien que le joueur ne sait plus où donner de la tête. Plutôt bien fichu, il se parcourt malheureusement en une dizaine de minutes en ligne droite sans aucune possibilité de se perdre.
Platine intègre également une nouvelle zone de combat qui ne manquera pas de rappeler celle d’Émeraude déjà bien étoffée rallongeant d’autant plus la durée de vie du jeu qui peut s’élever à plus de 100 heures sans que l’on remarque le temps passer.
Le Monde Distorsion où Giratina apparait sous sa véritable forme !
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