Professionnalisme, argent et encadrement
Nous venons de démonter deux des arguments qui étaient le plus souvent utilisés par la communauté afin d'expliquer la suprématie nord-américaine, il faut maintenant pointer du doigt le cœur du problème. La réelle différence entre l'Europe et les États-Unis c'est une simple question de moyens et de motivation. Chez nos voisins les équipes du top sont professionnelles et tous leurs joueurs ont pour principale activité de jouer à Black Ops 2. C'est un travail complet qu'ils peuvent réaliser à plein temps ou bien conjuguer avec leurs études voire même un second job. Quoi qu'il en soit en offrant à leurs poulains des conditions de jeu optimales, tout en s'attachant à recruter les meilleurs éléments, les équipes se donnent les moyens de réussir.
Ne reste alors plus qu'aux joueurs de prouver qu'ils sont motivés pour réussir. Ils jouent des heures, s'entrainent, se renseignent, étudient la mécanique complexe de leur jeu favori ainsi que des stratégies innovantes. De plus ils multiplient les sessions d'entrainements avec les meilleurs, travaillant sans relâche à améliorer le moindre petit détail. Vous constaterez d'ailleurs que dans le top américains les transferts sont plus rares que par chez nous et qu'ils sont également, légèrement, plus réfléchis. Certains clubs ont d'ailleurs su conserver la même équipe pendant presque toute la saison malgré des périodes de bas, on pense forcément aux OpTic Gaming.
Afin de vous convaincre que c'est clairement cette méthode d'entrainement qui est efficace il suffit de regarder ce qu'il se fait ici. Chez Millenium vous avez pu voir pour la première fois des joueurs professionnels sur Call of Duty, cela a mis du temps avant de prendre car au départ, malgré un effectif qui pouvait faire rêver et des moyens importants mis à la disposition des joueurs, la partie motivation n'était pas au beau fixe. Les soucis internes, la communication compliquée et les transferts à répétition minent toujours la progression. Parfois ils peuvent être salvateurs mais c'est une science qu'il faut savoir manier avec parcimonie. Aujourd'hui tout semble être rentré dans l'ordre et l'effectif parait avoir trouvé son rythme de croisière. Malgré tout la jeunesse d'un tel dispositif mis en place dans notre pays ne nous met pas à l'abris d'une rechute.