Lors de mon dernier article, j’avais dit que je ne me risquerai pas à écrire un dossier sur les crowdfundings et les projets MMC (My Major Company), au vu du sujet périlleux que cela représente. Seulement les dramas et les polémiques ont gonflé ces derniers temps, tournant parfois au lynchage public de certains porteurs de projets. A mon goût de rédacteur business, on n’a pas assez parlé du fond des projets. Fréquentant beaucoup d’entrepreneurs je me suis posé pas mal question et un certains nombres d’éléments m’ont fait tiqué.
Du coup j’ai mis de côté mes réticences à traiter ce sujet et je mets les mains dans le cambouis. Je tiens cependant à faire quelques précisions. Les avis que j’exprime ici me sont PERSONNELS, cela ne reflète que mon avis et pas forcément celui de Millenium. A chaque critique que je fais sur un projet, je contacte la personne concernée et je lui laisse un droit de réponse, pour qu’elle exprime son point de vue, où à défaut j’utiliserais le droit de réponse qu’elle a utilisé sur d’autres médias. J’ai conscience que je prends le risque de me faire attaquer par des fanboys et des haters et je l’assume, la seule chose que je demande à ces derniers, c’est d’au moins prendre la peine de lire le dossier.
Je me permets de faire une piqure de rappel pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le crowdfunding. Pour cela, je vais utiliser un petit extrait d’un dossier de qualité sur le Crowdfunding en général publié chez nos confrères de PCinpact (que je remercie pour l’aimable autorisation qu’ils m’ont donné pour l'utilisation d'un extrait).
Kevin « Ellierys » H. sur le Crowdfunding (Source)
Le crowdfunding, ou financement participatif est un principe dont l’existence remonte au XVIIIe siècle, sous la forme d’œuvres de charité. Son fonctionnement est plutôt simple à comprendre : plutôt que de faire appel à quelques investisseurs mettant en jeu de fortes sommes d’argent pour financer un projet, on compte sur un nombre bien plus large d’intervenants fournissant chacun de plus petites sommes, pour arriver au même total. Les participants reçoivent généralement une contrepartie plus ou moins importante en remerciement de leur investissement. Cela peut être un exemplaire de l’objet du projet, des goodies ou parfois la possibilité de rencontrer les créateurs et d’influer sur le déroulement du processus créatif. Il est à noter que toutes les campagnes sont limitées dans le temps, et qu'en règle générale l'équipe ne touche l'argent qu'à la fin de la collecte si leur objectif est atteint.
Aujourd’hui nous nous concentrerons plus sur l’application à l’eSport de ce modèle. Pour un historique des grands projets liés aux jeux vidéo en général, je vous laisse suivre la source. Nous ne lancerons pas non plus dans les méandres juridiques de ce type de financement, l’article de Lamestar traitant déjà de ce sujet. Ici, je vais analyser les principaux projets qui ont fait couler l’encre récemment, en regardant la démarche qu’ils ont défendue, leur attitude, leur communication et la démarche entrepreneuriale derrière cela.