A l'heure actuelle, seules trois étapes de la DreamHack ont réellement fait la transition vers Global Offensive : la Valencia, la Winter et la Summer. L'étape à Stockholm a choisit d'organiser seulement un tournoi national et celle de Bucarest accueillera le FPS pour la première fois en septembre.
Face aux deux poids lourds qui se partagent la scène eSportive, Starcraft II et League of Legends, Global Offensive avait besoin d'être retenu par les organisateurs de la DreamHack pour se faire une place et simplement exister. Le jeu doit présence à son illustre ancêtre qui a fait vibrer les foules, mais son avenir était incertains lors de sa sortie puisque l'étape de 2012 à Bucarest avait décidé de rester sur 1.6. Counter-Strike : Global Offensive est désormais bien implanté à la DreamHack. Si le succès de son tournoi est encore loin du Moba de Riots, il est toutefois très honorable. Mais arrive-t-il au niveau de son prédécesseur ?
S'agissant des participants, il y a assez peu de différences. Nonobstant le fait que les équipes soient différents, la compétition affiche toujours complet et attire les meilleurs joueurs. En effet, l'ensemble du top 10 européen répond présent à chacune des étapes sauf exception. La dotation du tournoi contribue à ce magnétisme puisqu'il a tout de même doublé par rapport à celui proposé sur 1.6 (36 000$ pour la DreamHack Winter 2012 sur Global Offensive contre 14 500$ pour la DreamHack Summer 2012).
Jusqu'à quand durera le règne des NiP à la DreamHack ?
Le niveau affiché constituait peut être la principale carence de la compétition à ses débuts, car le jeu était neuf. Actuellement, les matchs sont devenus plus intéressants et il est compliqué de prévoir le podium, hormis la première place qui est toujours remportée par les Ninjas in Pyjamas. Ces derniers se font toutefois rattraper par leurs poursuivants, et ils sont passés à un cheveux d'être éliminés dès la phase de poule de la DreamHack Summer. Le niveau des champions du monde nuit encore, malheureusement, au suspense de la compétition puisqu'ils n'ont encore jamais faillis. Leur élimination à la prochaine étape permettrait de relancer le spectacle en laissant un champ libre à leurs concurrents qui recherchent encore une première victoire à une compétition majeure.
Enfin, Counter-Strike : Global Offensive doit désormais prendre du galon pour être de taille à se mesurer aux deux jeux eSportifs et pour essayer de les égaler. Il y a clairement un créneau disponible pour un FPS sur PC qui a été laissé vacant par la disparition de 1.6 et VALVe n'a pas encore pris toute la place disponible. Riots a montré que l'implication de l'éditeur dans les compétitions était une formule gagnante, la firme californienne adoptera-t-elle la même politique dans les mois qui viennent ?
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