Les joueurs vivant en Chine ont appris une bonne nouvelle aujourd'hui même. StarCraft II : Heart of the Swarm a en effet été validé par le Ministère de la Culture chinois et sera disponible le 17 juillet prochain.
Sorti dans le monde entier le 12 mars 2013, le deuxième volet de la saga StarCraft II était interdit en Chine tant que les autorités ne l'avait pas déclaré conforme. Il faut en moyenne trois mois pour faire valider un jeu en Chine, c'est donc bien une procédure standard qui s'est opérée et non, comme certains l'ont sous-entendu, une mauvaise volonté de la part du gouvernement chinois.
Habitués à ce genre de situation, les joueurs chinois n'en étaient pas moins désespérés de voir un jour l'opus atteindre leur terre, comme l'atteste ce blog. Fin mai, une lueur d'espoir (source) s'était profilée avec l'annonce de l'approbation du jeu par les instances gouvernementales. La page d'accueil chinoise de Battle.net avait d'ailleurs brièvement arboré les couleurs de HotS. Hélas, l'annonce avait été partiellement démentie après : il manquait encore plusieurs validations.
Malgré la lenteur du système administratif chinois, l'Empire du Milieu représente un marché monumental pour les développeurs de jeux comme Blizzard. Le pays fait partie des pays organisateurs d'événements majeurs depuis plusieurs années et l'on se rappelle des récents WCS 2012 et WCG 2012. L'absence de reconnaissance et de soutien de la scène chinoise par le reste de la communauté a d'ailleurs posé plusieurs problèmes comme en témoigne ce long post. La dernière levée de bouclier concerne les WCS America 2013 Saison 1 puisque les joueurs chinois s'y étaient inscrits faute d'avoir accès au jeu ou aux WCS dans leur propre pays.
La sortie de Heart of the Swarm est donc une excellente nouvelle pour tous les joueurs résidant en Chine. Mais elle ne représente qu'un premier pas vers l'ouverture totale puisque le Global Play ne sera pas implémenté tout de suite. Toujours est-il que l'espoir de voir des WCS Chine à l'horizon 2014 devient de plus en plus une réalité.